AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.63/5 (sur 30 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Guillemette Resplandy-Taï est née en région parisienne où elle vit toujours.

Son père est d'origine catalane (côté français) et son roman "Demain la liberté" raconte que le refus du STO de son père l'emmène à découvrir l'Espagne franquiste.

Docteure en pharmacie, Guillemette RESPLANDY TAÏ est passionnée par la botanique dont elle fait l’un de ses thèmes favoris pour ses romans jeunesse, en particulier la série des "Thomas L’Aristoloche" aux éditions Le Pommier.

Elle est également l’auteur de nouvelles et de récits historiques aux éditions Montalant et Nouveau Monde. Elle a choisi de réunir ses deux passions pour "Les Poisons de Versailles".

Elle partage la vie de ses héros le temps de l'écriture puis lors de rencontres avec les élèves qui l'invitent dans leurs classes.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Guillemette Resplandy-Taï   (18)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
p.69.
Un poppy à la boutonnière
Le coquelicot a été choisi par les les Britanniques, qui l’appellent poppy, pour commémorer les personnes décédées pendant les conflits armés. Le jour du « Remembrance Day », le dimanche le plus proche du 11 novembre, jour où l’on commémore l’armistice et la fin de la Première Guerre mondiale, les sujets de sa gracieuse majesté, de Londres à Toronto au Canada, en passant par Canberra en Australie, arborent à la boutonnière un poppy en tissu.
Commenter  J’apprécie          30
J’ai été bien éduquée, mon père était un riche éleveur qui avait eu les moyens, et surtout l’intelligence, de me laisser profiter des leçons données à mon frère Esteban par un précepteur venu de Camprodon. Je sais ainsi lire et écrire, parler en catalan, en castillan et même en français malgré un terrible accent qui me faisait rouler les « rrr » et dont je n’arrivais pas à me débarrasser jusqu’à mon arrivée à la Cour mais que je sais aujourd’hui parfaitement dissimuler, tant les moqueries et agaceries de mes camarades à ce propos m’ont fait souffrir.
Ce sont mes talents de guérisseuse que la reine recherche. Aurait-elle peur ? De qui, je ne le sais pas encore, mais le poison rode à la Cour du roi de France.
Commenter  J’apprécie          20
M'enfuir, devenir réfractaire au STO est la solution à choisir, et il me faut suivre le plan que nous avons concocté avec mes parents. Tout est prévu dans les moindres détails. Il n'y a plus qu'à l'exécuter. Facile à dire.
Commenter  J’apprécie          20
- C'est la honte ! Mes parents vont bien me reconnaitre, j'ai pas besoin de porter mon nom en travers de la poitrine !
Rien n'y fait. j'ai beau crier, pleurnicher ; l'hôtesse est inflexible. Fermant la marche des passagers qui évacuent l'avion, je traine les pieds en boudant.
Et si c'était moi qui ne les reconnaissait pas ? Ça ressemble à quoi des parents qui vivent depuis des mois dans les arbres ? Ils seront devenus un peu vert avec de la mousse à la place de la barbe ou des sourcils et des cheveux en lichen ? Ou bien, au contraire, ils auront pris tellement de coups de soleil, au sommet des plus hautes branches, qu'ils seront devenus noirs comme des corbeaux ? Après tout, les photos qu'ils m'ont envoyées par Internet n'étaient pas de très bonne qualité... Je crains le pire ! (p. 11)
Commenter  J’apprécie          00
J'ai un peu honte de chercher ainsi à m'amuser alors que Jordi et beaucoup d'autres doivent souffrir. Mais pourquoi ne pas profiter du peu de bon temps que nous avons encore ? Car autour de nous le danger se précise : deux copains de promo juifs ont été arrêtés et ne sont plus réapparus. Pour moi, la plus grave menace est le STO, le Service du travail obligatoire, que le décret du 16 février a rendu inévitable sur une période de deux ans, pour ceux qui sont nés entre 1920 et 1923, car les Français sont censés travailler à l'effort de guerre allemand.
Commenter  J’apprécie          00
- Dans un arbre ? Ils font encore partie de ces originaux un peu dingues qui cherchent par tous les moyens à se rapprocher de la nature ?
- Agathe Pierrot, ma mère, est photographe, et elle dessine aussi des plantes, des oiseaux ou des insectes, avec tellement de détails, du plus petit pétale à la dernière plume, qu'on les croirait presque vivants. Elle propose ensuite son travail à des journaux ou à des livres de classe.
- Ah ! C'est bien ce que je disais, ricane le bonhomme. Et ça paie bien ce genre de boulot ? (p. 6)
Commenter  J’apprécie          00
Montparnasse grouille de monde. la queue devant le cinéma s'est allongée. des groupes de jeunes rient et s'embrassent.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a cette odeur, se plaint-il en plissant le nez. Cette odeur pestilentielle qui n'est pas encore celle du corps en décomposition car la mort remonte assurément à moins d'une heure, mais celle de la main d'une femme.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guillemette Resplandy-Taï (55)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
Virginie Despentes
Guy de Maupassant
Louis Aragon

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}