Soudain, bien que l'ordre n'eût pas été donné, la foule contempla médusée une espèce de faux argentée qui s'abattit sur Jimenez et lui trancha la tête d'un seul coup. Ecumant de rage, Velasco marcha vers la tête de son rival, qu'il venait de découvrir, et lui décocha un coup de pied qui l'expédia au-dessus des spectateurs, lesquels poussèrent un "ohhh!" prolongé devant le geste inattendu du bourreau.
Personne n'avait entendu l'échange entre le condamné et Velasco; la réaction de celui-ci était incompréhensible. Satisfait, Villa pensa: "Voilà un authentique révolutionnaire."