La vie est ainsi, elle nous entraîne dans des chemins inconnus. Et il est difficile, souvent, de revenir en arrière. L'idée du retour est terriblement fastidieuse. Le mieux c'est de se souvenir des personnes que nous avons été et des êtres que nous avons aimés plutôt que d'affronter l'inconnu. Les regarder et comprendre que nous ne sentons plus rien, que le lien est définitivement rompu, qu'il n'y a pas de retour. Combien d'exilés ne vivent-ils pas ainsi? Sans passé, sans avenir, expatriés pour l'éternité?