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Citation de kathel


Ils pénétrèrent dans une grande pièce oblongue, où derrière un paravent, les comédiens masculins du théâtre disposaient de place pour s’habiller, d’un miroir et d’une coiffeuse. L’éclairage y était meilleur, des lampes à gaz étaient réparties dans les coins de chaque miroir, de sorte que les comédiens puissent eux-mêmes mettre leurs masques. Mais la pièce froide était mal entretenue : des traces de fuites étaient visibles depuis le plafond, et il y avait des zones dégarnies sur le mur, à l’endroit où la peinture s’était écaillée en grandes plaques. Bien que les fenêtres aux rideaux tirés laissent passer de vigoureux courants d’air, un lourd parfum de crèmes grasses, de poudres et d’odeurs corporelles flottait à l’intérieur et Berstad tordit ostensiblement le nez, comme pour bien faire comprendre qu’il ne se sentait vraiment pas chez lui dans ce décor.
L’homme qui se leva de devant l’un des miroirs et qui contourna le paravent jaune sale à la façade passée était de belle prestance, aidé par un plastron bouffant et un abdomen imposant. Son nez était fort et arqué, il avait de petits yeux bleu sombre, des restes de maquillage sous les oreilles, et ses cheveux denses et grisonnants étaient coiffés vers l’arrière, révélant que son front se dégarnissait.
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