AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

2.88/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Île Maurice , le 27/08/1962
Biographie :

Gustave Kervern, également appelé Gustave de Kervern ou Gustave K/Vern, est un réalisateur, scénariste et comédien français.

Il étudie à Sup de Co à Marseille et, passionné de musique, s'installe à Paris avec la volonté de travailler dans une maison de disques.

Il débute sa carrière audiovisuelle en travaillant sur l'émission Avis de recherche de Patrick Sabatier. Il commence sa carrière sur Canal Plus comme chroniqueur auprès d'Yvan Le Bolloc'h et de Bruno Solo dans les émissions télévisées du Top 50, de 1991 à 1993, puis dans Le Plein de Super de 1993 à 1994. Il est également chroniqueur dans l'éphémère émission Les Niouzes sur TF1 en 1995.

Sa notoriété naît surtout lorsqu'il intègre l'équipe des diverses émissions grolandaises sur Canal+, où il est connu pour son personnage de journaliste alcoolique, caricature du petit reporter local, souvent en mission au cœur du Groland profond.

Avec Benoît Delépine, autre auteur et acteur des émissions de Groland, il écrit et réalise Aaltra en 2004 puis Avida en 2006 (présenté hors compétition au Festival de Cannes 2006 en Sélection Officielle), deux films dans lesquels il joue également.

En 2012, il sort avec Stéphanie Pillonca un livre d'entretiens avec différentes personnalités comme Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Amélie Nothomb, Bénabar, Benjamin Biolay, Sara Forestier ou Jean-Pierre Mocky sur le rapport à l'ivresse.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Gustave Kervern   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

À l'affiche d'“Effacer l'historique”, le dernier film de Gustave Kervern et Benoît Delépine en salles mercredi 26 août, la comédienne nous parle de son historique de navigation, mais aussi de vidéos d'ours, des relations longues distances, du compte Twitter de Donald Trump ou de l'égo surf... Entretien : Basile Lemaire Réalisation : François-Xavier Richard Critique du film "Effacer l'historique" Trois Gilets jaunes s'allient contre les géants du Net qui empoisonnent leur quotidien. Une comédie hilarante et désespérée sur l'absurdité de la société. Dans I Feel Good, l'antipathique et savoureux crétin joué par Jean Dujardin se rêvait en Bill Gates des Pyrénées-Atlantiques. Deux ans plus tard, les anti­héros d'Effacer l'historique nagent en plein cauchemar à cause des Gafa, ces géants de l'économie numérique régissant nos vies connectées depuis leurs forteresses californiennes. Après une nuit d'ivresse au bien nommé bar Badaboum, voilà Marie (Blanche Gardin) victime d'un chantage à la sextape (« Il faut que je paie mes études de commerce », se justifie le saligaud incarné par Vincent Lacoste). Tout surendetté qu'il est, Bertrand (Denis Podalydès), lui, ne peut rien refuser à une voix suave de démarcheuse téléphonique, au point de s'éprendre à distance de cette Miranda qui vend des vérandas. Quant à Christine (Corinne Masiero), chauffeuse VTC chez Hollywood VIP Star Car, elle encaisse jour après jour les mauvaises notes de ses clients sans savoir pourquoi. Pourquoi ? Mais parce que le monde marche sur la tête, répondent avec brio Benoît Delépine et Gustave Kervern dans ce neuvième long métrage, couronné par un Ours d'argent à Berlin. Les comédies les plus désespérées sont les plus belles, aussi précipitent-ils leurs trois pots de terre, déjà bien fêlés, contre un pot de fer en face duquel même Dieu semble impuissant — Dieu, ici, étant un hacker de génie (Bouli Lanners) qui opère depuis le coeur d'une éolienne. Logique, quand on veut combattre des moulins à vent. D'un banal lotissement de la périphérie d'Arras à la Silicon Valley, Delépine et Kervern mettent en scène une guerre perdue d'avance. Qu'importe. Leurs nouvelles recrues — Blanche Gardin en tête, tellement parfaite dans leur univers — partent la fleur au fusil et l'amitié en bandoulière. Née sur un rond-point, la réconfortante solidarité du trio de Gilets jaunes adoucit un quotidien kafkaïen où une latte de lit, commandée en Chine, se retrouve bloquée au canal de Suez, tandis qu'un bureau de poste déménage à 50 kilomètres de ses usagers suspendus au prix du gasoil. Forts de trouvailles hilarantes (« J'ai été obligé d'acheter un antivirus gratuit à 14 € par mois »), les auteurs du Grand Soir racontent les insomnies d'humains dépassés mais pas obsolètes. La coquetterie punk du film, le grain malpoli de sa pellicule super-16, ses angles volontairement tordus, ses provocations — le smartphone de Bertrand, taché de sperme, qui reste collé à sa joue, clin d'oeil à Mary à tout prix, des frères Farrelly — portent haut la signature des zozos de Groland. Leur rire, pourtant, finit toujours par s'étrangler. En témoigne une séquence sidérante où un livreur de packs d'eau éreinté (Benoît Poelvoorde) se laisse convaincre d'accepter un café pour sa peine, puis fond en larmes à l'idée que son employeur l'apprenne. On rit, on rit, et soudain plus du tout.

+ Lire la suite

Citations et extraits (1) Ajouter une citation

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gustave Kervern (21)Voir plus

Quiz Voir plus

L'hômme qui plantait des arbres

Nom de l'Illustrateur

Jules Romain
Bruno Testu
Willi Glasauer
Gladys Comte

16 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : L'homme qui plantait des arbres de Jean GionoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}