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Citations de Gustave Le Rouge (70)


Je n'étais rien ni personne à l'époque, et lui déjà un maître.
(Baise Cendrars, "L'homme foudroyé")
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La mandragore, (Atopa Mandragora), est une solanée, proche parente de la belladone et, comme elle, très vénéneuse ...
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Un honnête homme tient sa parole sans avoir besoin d’écrit, et un coquin se moque d’une signature.
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C'était quelques semaines avant la déclaration de guerre.
Deux croiseurs anglais venaient d'entrer dans le port de Boulogne-sur-Mer.
Toute la ville était en fête.
Le casino et les luxueux hôtels qui l'environnent étaient brillamment illuminés.
Sur le port, les cabarets étaient remplis de matelots et de "matelotes" ...
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Un humoriste a dit avec une cruelle ironie que l'extinction du paupérisme avait lieu chaque soir à dix heures dans les quartiers populaires.
En croyant être spirituel, l'auteur de cette facétie a peut-être dit une vérité.
Le pauvre qui lit, sa journée de labeur terminée, devient de plus en plus fréquent.
Lire c'est déjà se révolter ...
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Ce matin-là, Mr de Saint-Elme se leva de bonne heure.
Il se trouvait debout au moment même où le commandeur de la plantation, Vulcain un pauvre diable boiteux de naissance - soufflait dans un coquillage pour appeler les noirs au travail et diriger les divers ateliers de travailleurs vers les acréages de coton et de canne à sucre ...
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En une seconde, Brady vit le sort affreux qui attendait la jeune fille.
Le boa constrictor n'est pas venimeux, mais il dévore ses victimes après leur avoir broyé les os, les avoir réduites, grâce à la puissance de ses anneaux, en une sorte de bouillie.
Il réussit ainsi parfois à ingérer des proies deux fois plus grosses que lui.C'est alors qu'il tombe dans une torpeur digestive qui dure parfois plus d'un mois, et qui ne cesse que quand l'animal s'est complètement assimilé la proie gloutonnement avalée.
Maintenant, le boa n'était plus qu'à quelques mètres de sa victime.
La prêtresse du soleil étai perdue ...
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Le fantastique apparaît en d'aussi discrètes proportions dans "Mystéria", copieux feuilleton tiré d'un film américain en quinze épisodes hebdomadaires diffusé dans les salles françaises en 1921.
La présentation d'un film à épisodes s'accompagnait d'un récit, publié en feuilleton dans un journal quotidien, par une célébrité de la littérature policière ou populaire.
Maurice Leblanc, Marcel Allain, Guy de Téramond, Pierre de Courcelle se prêtèrent à ce genre d'exercice.
Le Rouge y consentit à deux reprises pour "L'héritière de l'île perdue" et "Mystéria" ...
(extrait de "Gustave Le Rouge ou le naufragé de la SF" de Francis Lacassin - "Fiction" n°155 6- Octobre 1966 - 14ème année)
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Le Rouge ! Et vous ? Tout coeur et toute flamme vive
Qu'allez-vous faire en notre exil ainsi qu'il est,
Vous une si belle âme en un monde si laid ?
(Verlaine - décembre 1891 - écrit à l'hôpital Broussais)
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Balzac nous l'a fort bien dépeinte, cette jeunesse sérieuse et folâtre en même temps, qui se mêle au peuple et va danser dans les guinguettes, à la Grande-Chaumière, à Bobino, fréquente les demi-soldes, acclame le souvenir de Napoléon pour faire de l'opposition et qui, en 1830, combat aux barricades.
Le quartier Latin devient un véritable foyer d'insurrection que le pouvoir regarde avec effroi ...
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Chapman avait pris à sa ceinture un stylet triangulaire, à la lame aussi pointue qu'une aiguille.
Il l'enfonça brusquement dans le cou bronzé de l'hindou sur le trajet même de l'artère carotide.
Le poison subtil dont était imprégné la lame, un cadeau de Lyoni, produisit rapidement son effet ...
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Certes, ce n'était plus déjà le Pont-Neuf classique, celui de l'immortel Turlupin et de la belle Francisquine, célébré par Gérard de Nerval, mais il n'avait rien perdu en animation et en pittoresque.
D'ailleurs des libraires nomades, dont tout le fonds de commerce tenait dans un sac ou dans un panier, débitaient encore les oeuvres du célèbre charlatan et de ses imitateurs : les rares beautés d'Isabelle, le trésor inépuisable de Bombance, l'adieu de Tabarin au bon peuple de Paris, avec les regrets des bons morceaux et du vin, adressés aux artisans de la gueule et suppôts de Bacchus, etc ... etc ...
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Les beaux oiseaux des forêts vierges, les lophophores, les aigrettes, les ménures, les oiseaux de paradis, tout cela n'existera plus que comme une légende, avant qu'il peu.
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Brusquement, il voyait clair, le petit Jacques ne lui ressemblait en rien avec son front bas, ses cheveux d’un jaune sale et cette mâchoire énorme dont les muscles puissants indiquaient un besoin d’assouvissement bestial et ce nez écrasé aux trous ronds et ces oreilles larges et détachées du crâne, rien de cela ne rappelait le profil noble et délicat de la race.
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Fertile et grasse dans les autres départements - avec ses opulentes collines dont les églises gothiques et les châteaux renaissance, jaillis de l'ombre verte des futaies accentuent à miracle les lignes souples et légères - la glèbe normande, vers la pointe de la Manche, s'affine pour ainsi dire et se décore d'une grâce plus sévère ...
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Tous les voyageurs ont remarqué que les Indiens, à quelque race qu’ils appartiennent, ne prennent jamais une décision à la légère, ils mettront parfois un quart d’heure à se résoudre à une chose toute simple, mais une fois leur
résolution prise, ils vont jusqu’au bout, sans que rien puisse les faire changer d’avis.
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Vers la fin de l'année 190..., un groupe de capitalistes yankees avait décidé la fondation d'une ville, en plein Far-West, au pied même des Montagnes Rocheuses.
Un mois ne s'était pas écoulé que la nouvelle cité, encore sans maisons, était déjà reliée par trois lignes au réseau ferré de l'Union ; dès l'origine on l'avait baptisée Jorgell-City, du nom du président du trust qui la créait, le milliardaire Fred Jorgell.
Les travailleurs accouraient de toutes parts ; dès le deuxième mois, trois églises étaient édifiées et quatre théâtres étaient en pleine exploitation.
Autour d'une place où subsistaient quelques beaux arbres, espoir d'un square pittoresque, les carcasses d'acier des maisons à trente étages commençaient à s'aligner.......
(extrait de "l'énigme du Creek sanglant", premier chapitre du volume paru dans la collection "10/18" en 1975)
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Le plus mécontent de tous était Tony Fowler.
Le succès de son ancien camarade d'études lui restait sur le coeur.
Ii ruminait des projets de vengeance et il englobait dans sa haine Ursen Stroëm et Goël, Edda et même M. Lepique.
Fils d'un milliardaire américain qui avait gagné sa fortune dans le trust des aciers, Tony Fowler avait caressé l'espoir de joindre les millions d'Edda à sa propre fortune et de devenir ainsi l'homme le plus riche de la terre entière ...
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C'est le dernier acte de la comédie, murmure le bohème, je plains les marionnettes ...
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Depuis l'arrivée de l'Escadre du Nord, la ville de Cherbourg, cette cité toute militaire, était en fête. Les cabarets étaient remplis de matelots, les rues regorgeaient d'uniformes.
Jusqu’à une heure avancée de la nuit, des groupes en goguette répétaient d'une voix sonore des chansons nautiques :
- Celui-là, n'aura pas du vin dans son bidon (bis)
Ou bien encore cette célèbre rengaine, oubliée dans tous les recueils de nos chansons populaires
- Il était une frégate (bis)
Larguez le ris (bis)
Qui s'appelait la "Danaë"
Larguez le ris dans les basses voiles
Qui s'appelait la "Danaë"
Larguez le ris dans les huniers....
Des patrouilles de infanterie de marine et de la ligne, la baïonnette au canon, la jugulaire baissée, parcouraient les rues d'un pas cadencé, ramassant les ivrognes et les braillards, intervenant dans les rixes et veillant à la sûreté de tous.
Au cercle des officiers, quai Coligny, on jouait gros jeu.....
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