AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Guy Millière (36)


Guy Millière
Tout ce qui se publie aujourd'hui d'officiel en sciences humaines et se retrouve lourdement médiatisé n'est plus là pour développer les connaissances de ceux qui lisent. Sa fonction consiste uniquement à renforcer le schéma idéologique imposé, et à s'assurer la servitude volontaire des lecteurs en leur donnant l’impression qu’ils en savent davantage, alors qu’ils en savent encore moins qu’avant d’avoir lu.
Commenter  J’apprécie          250
La transformation de l’économie et de la société voulue par ceux qui auront utilisé Joe Biden pour arriver au pouvoir s’enclenchera.
Les impôts augmenteront très fortement. Les réglementations abolies par Donald Trump reprendront leur place et d’autres réglementations s’ajouteront.
Le Green New Deal sera mis en place, et les transports en avion deviendront plus coûteux au nom de la lutte contre le « réchauffement global » ou le « changement climatique », et il en ira de même pour les déplacements en automobile. Le prix de l’énergie augmentera fortement, et la production de gaz et de pétrole de schiste par les Etats-Unis décroitra, tout comme l’extraction de pétrole en de nombreux lieux où elle s’opère présentement.
Les Etats-Unis perdront leur indépendance énergétique et seront à nouveau dépendants de pays étrangers, pas nécessairement amis des Etats-Unis.
Le chômage et la pauvreté s’élèveront, mais chômeurs et pauvres recevront de l’argent du gouvernement fédéral pour compenser leur situation, et seront donc en dépendance du gouvernement fédéral.
La croissance pourra sembler positive parce que les dépenses gouvernementales s’accroitront massivement, et parce que le secteur public grandira, mais l’économie productive sera en croissance négative.

(POSTFACE, p. 206-207)
Commenter  J’apprécie          50
Trump savait que les grands médias américains et les réseaux sociaux ont eux-mêmes été pris en main par des membres de la gauche extrême, que des chaînes de télévision telles que CNN et MSNBC ne sont plus des chaînes d’information mais des moyens de propagande, que la plupart des grands journaux américains, à commencer par le « Washington Post » et le « New York Times », ne sont plus, eux non plus, des journaux d’information mais des instruments de propagande, que Google est un moteur de recherche extrêmement biaisé qui a interféré dans les élections de 2016, que Twiter (qu’il utilise encore pour contourner la désinformation et garder un accès direct avec ses électeurs) est tenu par des gens très à gauche qui se donnent le droit de censurer les messages ne correspondant pas à leur vision du monde (y compris les siens désormais).

(Ch. 2, Révolution et contre-révolution, p. 114-115)
Commenter  J’apprécie          50
Scott Atlas, professeur de médecine au Stanford University Medical Center :
« La grande presse dit que la pandémie a été mal gérée aux Etats-Unis, et que Trump est responsable de la mauvaise gestion. C’est faux. Trump a laissé la gestion aux gouverneurs de chaque Etat qui sont responsables de la gestion de la pandémie dans leur Etat. Certains ont bien géré, d’autres beaucoup plus mal, et ce sont les gouverneurs démocrates qui ont très mal géré la pandémie.
L’Etat de New York et le New Jersey ont extrêmement mal géré la situation […]. Le résultat a été un nombre de morts infiniment plus élevé que dans le reste du pays dans ces deux Etats, mais la grande presse épargne leurs gouverneurs parce qu’ils sont démocrates.
Le Président Trump a fourni aux gouverneurs, démocrates ou républicains, tout ce qu’ils demandaient, et a fait fabriquer des respirateurs rapidement et avec une efficacité remarquable.
Il a fait fabriquer aussi des millions de tests pour remplacer les tests défectueux fournis par le Center for Disease Control en un temps record.
Il a montré ce qu’un grand entrepreneur peut accomplir dans une période d’urgence.
[…] Maintenir indéfiniment la fermeture de secteurs économiques entiers n’a aucun sens, et ne sauve aucune vie, et c’est une décision de démocrates, destinée à maintenir la peur, imposer le silence, disséminer la pauvreté et la ruine, le tout pour reprendre le pouvoir.
C’est absolument abject. »

(Ch. 2, Coup d’Etat, p. 78-79)
Commenter  J’apprécie          51
Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants […] :
« Les démocrates aujourd’hui ne sont plus démocrates et, s’il était honnête, le parti démocrate devrait changer de nom et s’appeler le parti d’extrême gauche. Toutes les thématiques du parti sont d’extrême gauche. Les politiciens modérés du parti ont été exclus ou ont accepté de s’adapter, et tiennent le discours qu’on leur demande de tenir. […]
Il [D. Trump] a pensé début 2015 que la situation était si grave qu’il ne pouvait plus reculer.
Il savait qu’il fallait arrêter la démolition, sans quoi il serait trop tard, et il savait qu’il pouvait gagner.
Il a gagné. Il savait que d’immenses jets de bile allaient être déversés sur lui, et c’est ce qui s’est passé. Il savait qu’il allait perdre beaucoup d’argent, et il a perdu beaucoup d’argent, sans doute plusieurs milliards. Il s’est fixé un but : sauver le pays.
Il voyait ce qu’Obama avait fait. Il savait ce qu’Hillary Clinton pouvait faire. Il savait tout de l’Etat profond. Il a, pendant ses années à la tête de la Trump Company, dû négocier avec des politiciens pas très fréquentables. Il savait qui sont les gens qui ont été mis en place sous Obama. Il savait qu’ils voudraient l’éliminer. Il ne s’attendait pas à autant de trahisons de la part de gens qu’il imaginait fiables. Il a découvert que l’Etat profond était encore plus répugnant qu’il le pensait.
Il a vu que de nombreux Républicains étaient membres de l’Etat profond, et pouvaient choisir l’Etat profond plutôt que les intérêts du pays.[…]
Il est indifférent aux insultes. Il les attendait.
Il doit gagner en 2020. Impérativement. Des millions d’Américains le savent.[…]
Si l’Amérique devait tomber, c’est le monde entier qui serait changé. […]
Vous imaginez un monde dominé par la Chine ?
C’est ce monde-là que les démocrates veulent. C’est ce monde-là que des milliardaires qui soutiennent les Démocrates veulent aussi. […]»

(Ch. 1, Deux peuples, p. 45 -> 47)
Commenter  J’apprécie          40
Un essayiste américain, Roger Kimball, a publié en 2000 un livre appelé « The long March » dans lequel il explique la stratégie qui a été celle de l’extrême gauche américaine depuis les années 1960.
La « longue marche » (l’infiltration des secteurs de l’économie, de la politique, de l’éducation, des médias, de la culture par des militants très actifs) a permis à l’extrême gauche américaine de gagner beaucoup de terrain en un demi-siècle.
L’extrême gauche américaine a pensé s’approcher du triomphe avec l’élection de Barack Obama, et Barack Obama a fait beaucoup pour elle.
Elle a vu en Hillary Clinton celle qui devait continuer l’action de Barack Obama et rendre irréversible la transformation radicale du pays.
Elle a vu en Donald Trump l’ennemi ultime.
[…]
C’est pour s’opposer à eux et pour mettre fin aux ravages, et redresser le pays avant qu’il ne soit trop tard, que Donald Trump a voulu devenir Président.
[…]
Comme mes précédents livres, j’ai écrit celui-ci pour ceux qui veulent garder eux aussi les yeux ouverts.

(Préface, p. 22-23)
Commenter  J’apprécie          40
Notez que ce qui se publie en philosophie comme en économie ou en histoire, en sociologie ou en géopolitique n’apprend jamais rien à celui qui lit, et n’est pas sensé apprendre, mais compléter la « connaissance », l’ « information », la distraction, donner à celui qui lit l’impression qu’il en sait davantage alors qu’il en sait moins qu’avant d’avoir lu, car les fragments de savoir coulés dans les caractères d’imprimerie ont été tant détrempés qu’il n’en reste quasiment rien qui permette de comprendre.

Notez que les romans très diffusés sont pour la plupart incolores, inodores et sans saveurs, distrayants comme une série télévisée.
D’autres sont porteurs d’une déliquescence chargée d’un message : rien ne vaut rien, tout est égal à tout, rien n’est bien et rien n’est mal.
(p. 42)
Commenter  J’apprécie          40
Notez que les ouvrages économiques qui suscitent un ample éloge reprennent en général des thèses aussi anti-capitalistes et infondées que celles figurant dans les manuels scolaires, dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision et notez le fait qu’elles aient provoqué des calamités partout où elles ont été mises en œuvre n’importe pas, au contraire. L’introduction à l’économie la plus vendue en librairie est rédigée par un marxiste abruti, et use de slogans soviétiques : « le marché ne fait pas le bonheur », « ce qui a de la valeur n’a pas de prix ».
(p. 41)
Commenter  J’apprécie          41
Paul Manafort, dont le tort essentiel aura été d’avoir été directeur de campagne de Donald Trump pendant quelques semaines, sera accusé de fraude fiscale, pour des faits remontant à plus de dix ans et pour lesquels il avait été déclaré innocent quelques années auparavant. Il se verra proposer de « charger » Trump et d’être exonéré, ou de finir sa vie en prison.
Il refusera de « charger » Trump, et sera condamné à une peine de soixante-treize mois de prison.

Le Général Flynn [nommé Conseiller National de Sécurité par D. Trump], dont le dossier d’accusation sera intégré à l’enquête Mueller, acceptera de plaider coupable lorsque les enquêteurs menaceront de soumettre son fils à un interrogatoire, ce aux fins que son fils soit épargné.
Il a été innocenté par la publication récente de documents montrant qu’il n’a pas menti un seul instant et que les deux inspecteurs envoyés par James Comey [Directeur du FBI, nommé par B. Obama] pour l’interroger le savaient, et se sont, eux, rendus coupables de mensonge.
Le Ministère de la justice demandera qu’un non-lieu soit prononcé, mais le juge (de gauche) en charge du dossier, Emmett Sullivan, enfreindra les règles de la justice, et décidera, de manière arbitraire, de poursuivre l’enquête, bien qu’il n’ait aucun élément permettant de le faire.
Michael Flynn est en liberté, mais sous le coup d’une interdiction de travailler et de parler aux médias émise par le juge, et il est ruiné.

(Ch. 1, Deux peuples, p. 60-61)
Commenter  J’apprécie          20
[...] David Horowitz, essayiste conservateur et politologue venu de la gauche radicale, lors d’une conversation sur les hauteurs de Los Angeles : « Le parti démocrate est devenu un parti d’extrême gauche. Les démocrates veulent tout le pouvoir sans retour en arrière possible. Ils veulent faire des Etats-Unis un pays où la population serait soumise à un pouvoir politique omnipotent. Ils veulent régner sans partage sur un peuple asservi, sans identité et sans repères. Ils ont l’appui de quelques personnes immensément riches qui veulent la même chose qu’eux. Ils avaient réussi à placer Barack Obama à la Maison Blanche, et il avait fait avancer les choses dans la direction de ce qu’ils voulaient.
Hillary Clinton devait lui succéder. Donald Trump n’était pas prévu dans le scénario. Il a été le grand perturbateur. Il est devenu l’homme à abattre. Je suis certain que si les démocrates d’extrême gauche pouvaient l’éliminer physiquement, ils le feraient sans hésiter. Je sais ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent. J’ai pensé comme eux autrefois ».

«Ils sont certains qu’ils ont les idées justes. Ils sont prêts à écraser les êtres humains qui ne sont pas au service de la même cause qu’eux. Ils seraient prêts à instaurer une dictature dans tout le pays s’ils le pouvaient. Ils ont déjà installé une atmosphère de dictature dans presque toutes les universités du pays, dans les salles de rédaction des principaux journaux et magazines, dans ceux des chaines d’information continue, sauf Fox News. Depuis le 8 novembre 2016 au soir, ils veulent renverser Donald Trump. Ils mènent contre lui, contre les institutions américaines, contre la société américaine elle-même, une action de subversion qui s’apparente à un coup d’Etat. Et ils vont continuer. S’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire, ils continueront indéfiniment. »

(Ch. 1, Deux peuples, p. 47-48)
Commenter  J’apprécie          20
Face à quelqu’un qui entreprend et qui réussit ce qu'il entreprend, on adopter deux attitudes et deux seulement. Admirer la réussite, s’en réjouir et chercher soi-même à suivre l’exemple. Envier, vouloir rabaisser celui qui réussit et finalement le haïr. La seconde attitude est beaucoup plus facile à adopter que la première et c’est pourquoi elle est adoptée si souvent.
(p. 35)
Commenter  J’apprécie          20
Comprenez que le diplôme ira à ceux qui ont bien répondu, ceux qui n’ont plus d’aspérités et sont bien modelés auront de très bonnes notes. Certains d’entre eux pourront entrer dans la carrière [d’enseignant], dicter les bonnes réponses pendant le reste de leur existence.
[…] Comprenez qu’après l’enseignement , et en parallèle à l’enseignement il y a les médias.
(p. 36-37)
Commenter  J’apprécie          20
Discernez l’usage récurrent de notions telles que « civisme » et discernez ce à quoi elles renvoient : une invitation sans ambiguïté à se conformer aux règles, aux lois sans poser de questions, juste parce qu’elles sont les règles et les lois, une incitation nette et stricte à se considérer soi-même non pas comme un individu en interaction avec d’autres individus, mais comme un fragment de la « collectivité », un maillon d’une chaîne, juste un maillon.
(p. 35)
Commenter  J’apprécie          21
Ce qui se joue, chez les Arabes au Proche-Orient, n’est pas une aspiration à la richesse pour tous, c’est la haine de l’autre parce qu’il n’est pas pauvre et le souhait que la richesse de cet autre haïssable s’anéantisse.
(p. 169).
Commenter  J’apprécie          10
Algérie ? Dictature et pétrole, et même du gaz naturel. De quoi gaspiller et entretenir une caste cynique et corrompue. Pas de financement connu du terrorisme, l’Algérie a déjà de quoi faire avec ses terroristes intérieurs. Pas de financement du développement économique bien sûr.
(p. 158).
Commenter  J’apprécie          10
L’Arabie saoudite n’est pas un pays développé. C’est un pays qui dispose d’une rente inespérée, injustifiée, et qui ne bâtit rien de durable ou d’entrepreneurial avec cette rente.
(p. 154).
Commenter  J’apprécie          10
De l’argent saoudien est placé dans les Bourses occidentales. Le retrait de cet argent ou la simple menace de ce retrait pourrait avoir des conséquences et donne aux dirigeants saoudiens une arme d’un autre genre.
(p. 153-154)
Commenter  J’apprécie          10
L’Egypte, depuis plus de trente ans, est presque immobile. On y croupit dans la misère et l’aigreur tandis qu’une Ploutocratie d’Etat s’enrichit et s’engraisse. On y prie et on y étudie la foi comme en 1960 ou dans des temps plus anciens encore…
(p. 152)
Commenter  J’apprécie          10
L’Iran, après plus de vingt ans passés sous le règne obscurantiste et meurtrier de Khomeiny et de ses successeurs, est à bout de souffle économiquement et habité par une population majoritairement jeune qui voudrait, dans l’ensemble et selon toutes les indications disponibles, en finir avec les mollahs, renouer avec l’Occident et, surtout, sortir de la paupérisation qui a suivi l’arrivée au pouvoir de Khomeiny et qui, maintenant, conduit le pays vers l’asphyxie.
(p. 144)
Commenter  J’apprécie          10
A l’est de la Turquie, l’Iran. Pays longtemps allié des Etats-Unis, sous la famille Pahlavi, mais tombé, grâce aux myopes maladresses de Jimmy Carter, sous le joug du premier régime islamiste radical de l’Histoire, celui de l’ayatollah Khomeiny.
(p. 143)
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Guy Millière (27)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76108

Pourquoi donc 'Hansjörg'?

c'est le surnom que lui donnait sa mère
parce que c'est rigolo comme prénom

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thèmes : musique , cinema , prénoms , discoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}