Ce fut mon premier vrai chagrin. La tristesse que j’ai ressentie à l’époque est encore vérifiable aujourd’hui : mes tempes battent plus fort quand je pense à lui. J’expérimente à chaque fois la notion « avoir le bourdon », mon beffroi à moi ayant toujours du mal à absorber ce type de vibrations. J’en ai voulu à mon confident de ma laisser seul au milieu du gué, ses propos me rassuraient, mais, à mon âge, je n’en saisissais pas tout le sens, j’aurais aimé qu’il me guide encore un peu plus longtemps.