Dallaire a vingt-huit ans quand il sort du Stalag. Venu à Paris pour s'y nourrir d'art, il connut d'abord la vie difficile mais exaltante des jeunes boursiers démunis, puis quatre ans de captivité où il fut amené à développer ses connaissances en divers domaines.
De méthode, je n'en en ai pas. Je travaille selon mon intuition et mon caprice. Comme dans le Surréalisme, c'est le subconscient qui s'exprime et se concrétise à travers le forme et la couleur, dans mes tableaux.
Devant les meilleures œuvres de Dallaire, où le hasard et la mémoire s'épousent comme lois secrètes de l'univers, l'œil panique.
Ce livre étudie la carrière et l'œuvre de l'artiste Gaston Petit, en mission itinérante dans l'art, en nous présentant d'abord le personnage Gaston Petit, né au Québec en 1930, ordonné Père Dominicain, et vivant depuis 1961 au Japon, où il a créé à Tokyo un atelier de gravure fort réputé et où il a exposé dans plusieurs galerie.
Doué d'un esprit curieux et inventif, Petit poursuit avec enthousiasme ses explorations, autant en civilisations orientales qu'en diverses formes d'art, en vie intellectuelle et spirituelle, et en voyages, - ce qui lui vaut d'être considéré comme homo viator.
Dallaire aimait Verlaine et Beaudelaire. Dallaire le baroque, le romantique, le fantasque, le visionnaire. Il se sentait de connivence avec les artistes maudits. L'autoportraît de 1954 le trahit.
C'est vers l'âge de sept ans qu'est né en moi la passion du dessin, et je n'ai aucune respect pour l'artiste qui ne sait pas ou croit savoir dessiner.
Dans un tableau, c'est la ligne qui suggère, et le spectateur sera aussi à son tour libre d'y apporter sa vision personnelle.
Celui qui se confine dans le paysage ou la nature morte souffre d'une fatale indigence d'imagination.
Les artistes mondains m'horripilent et j'évite tout embrigadement esthétique.