…la montée du mécontentement des huit cents millions de paysans. Ceux-ci font vivre l’armée d’apparatchiks qui campent dans leur village ; on compte en moyenne un apparatchik du Parti pour vingt habitants ruraux, une proportion qui progresse. De manière discrétionnaire, ces « cadres » infligent aux paysans des taxes, des amandes et des corvées. Les paysans se révoltent : les mutineries, certaines notoires et révélées par la presse, et beaucoup d’autres qui resteront à tout jamais ignorées, témoignent d’une véritable haine du Parti.
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