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Critiques de Guy de Maupassant (3132)
La Parure et autres nouvelles réalistes

Je ne suis pas une grande fan de Maupassant, gardant notamment un mauvais souvenir de Une partie de campagne, lu en 1° pour le bac de français, que j'avais trouvé d'un cynisme désabusé et méchant, loin de mon esprit romantique de l'époque.... il doit me rester un peu de ce romantisme ou du moins de l'optimisme envers l'humanité, car j'ai ressenti le même cynisme dans certaines des nouvelles, voire même de la cruauté pure (une famille), alors que je me suis attendrie sur d'autres (ex : Le papa de Simon).

Maupassant n'était quand même pas tendre avec ses contemporains, les comparant souvent à des animaux! Il avait plutôt tendance à voir le verre à moitié vide et faisant partie de ceux qui le voient généralement à moitié plein, lui et moi ne faisons pas bon ménage ... J'admire néanmoins son bel usage de la langue française, même si c'est pour écrire des horreurs sur son prochain (enfin, non, lui est au-dessus). J'ai découvert qu'il avait écrit du théâtre, parfois osé ou historique d'ailleurs, que j'irai découvrir à l'occasion pour voir si je le trouve plus à mon goût dans ce genre.

Néanmoins, ayant une formation littéraire, je reconnais que lire les classiques fait parfois du bien, au vu de certaines productions de la littérature actuelle pourtant encensées par les médias et les foules, dont je ne comprends ni le succès ni l'intérêt vu la pauvreté de l'histoire et du vocabulaire (et tant pis si je fais vieille réac' condescendante en le disant !!!)
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Contes et nouvelles

J'ai bien aimé ce recueil dont le dernier récit particulièrement "Qui sait?" d'autres j'ai moins accroché mais à nouveau tout cela n'est qu'une question de goût et d'affinités mais tout fut bon dans l'ensemble !!!

Dans La peur, le narrateur de ce bref conte que l’on peut assimiler à l’auteur, voudrait bien frissonner la nuit, de cette angoisse qui fait se signer les vielles femmes le long des murs des cimetières et se sauver les derniers superstitieux devant les vapeurs étranges des marais et les fantasques feux follets. En vérité on n’a vraiment peur que de ce qu’on ne comprend pas. Deux cas sont ainsi rapportés par le narrateur afin de frissonner quelque peu, l’un conté par l’écrivain russe Tourgeniev chez Flaubert en présence de l’auteur et qui se passe en Russie, et l’autre vécu par le narrateur en Bretagne, terre de croyances et de superstitions.
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Neuf contes et nouvelles

Recueil de nouvelles que j'avais lu pour le cours de français de collège il y maintenant quelques décennies.

Ces 9 nouvelles sont différentes par leur thématiques, leur structure. Cela nous permet d'apprécier au mieux toutes mes facettes de l'auteur. Pour ce qui me concerne, c'est lorsqu'il décrit la Normandie et lorsqu'il dévoile les plus bas sentiments de ses semblables que Maupassant excelle.

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La Maison Tellier

Constance, la nièce de Madame Tellier, doit faire sa communion. A une si sainte cérémonie, une tante ne saurait manquer, même si elle tient une maison close très appréciée en Normandie. N'écoutant que son bon cœur, Madame Tellier emmène toutes ses pensionnaires avec elle. C'est une véritable épopée. Sans compter que ces dames manquent très vite à leurs habitués : que faire en fin de semaine sans elles ?



Cette nouvelle est la tranche de vie très drôle d'un lupanar à Fécamp, la satire de son rôle vital dans un monde hypocrite et réprimé. Les "filles" semblent, à l'exception d'une ou deux, sorties d'un tableau de Botero, sont aussi bonnes que dodues, à l'hédonisme reconstituant et maternel. J'ai la vague impression d'avoir déjà lu ce récit...
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Contes de la bécasse

Déjà lu en 1994. Je l'avais presque complètement oublié.

Beaucoup de récits m'ont marquée comme si c'était la première fois. Ladrerie, bêtise, suffisance sont quelques-uns des défauts humains dénoncés dans ces contes naturalistes.

J'ai copié-collé la liste faite par Wikipédia.



La Bécasse

Ce cochon de Morin : un peu triste, finalement, mais j'ai aimé.

La Folle

Pierrot : c'est à vomir, tant c'est atroce !

Menuet

La Peur

Farce normande

Les Sabots

La Rempailleuse

En mer

Un normand

Le Testament

Aux champs : un de mes préférés

Un coq chanta

Un fils

Saint-Antoine

L'Aventure de Walter Schnaffs : terrible récit de guerre ; je suis sûre que c'est du déjà-vu !


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Le Horla et autres nouvelles fantastiques

C'est le premier Maupassant que je lis et c'est une agréable surprise . C'est bien écrit ,mais bon ça je m'y attendais un peu . Les nouvelles sont fantasques , fantastiques , réalistes aussi , on passe de l'un à l'autre . Il y a pas mal d'humour . La variété des thèmes et des ambiances en font un bon moment de lecture.
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Bel-Ami

✒️ Qu’elle est douce et habile la plume de Maupassant, avec quelle facilité déconcertante il nous délivre cette peinture acerbe de la société bourgeoise française de la fin du XIXe. Le sujet, bien que fort intéressant, ne m’a pas surpris dans son traitement, en revanche j’ai été profondément étonné par la manière dont l’auteur parvient à nous cueillir pour nous emmener là où il le souhaite.



❤️‍🔥 Avec le personnage de Georges Duroy, nous avons l’exemple parfait de l’anti-héros. Nous l’aimons, nous le détestons, nous avons de la peine pour lui puis nous sommes à nouveau déçus par sa cupidité sans fin. Finalement, Maupassant nous impose, à nous lecteur, le même traitement qu’aux nombreuses conquêtes de son personnage principal.

Seul petit bémol à mon avis, j’aurai préféré une « back -story » plus profonde pour ce protagoniste qui aura renforcé encore un peu mon attrait pour lui.



🪜 Duroy gravit la société, échelon par échelon, mais alors qu’il croit se libérer, il s’enlise. De par son ambition aussi folle que vaine, il ne peut même apprécier sa vie sans penser à la marche suivante.



💥 Qu’est-ce qu’il en coûte d’avoir de l’argent ? L’art du paraitre est un puits sans fond bien plus couteux qu’il n’y parait. Maupassant nous montre avec une facilité déconcertante cette spirale infernale et infinie de l’homme ambitieux. Nous sommes face à un jeu perdu d’avance, où la victoire n’est qu’une douce utopie, car plus nous gravissons les échelons de la société plus nous trouverons de gens puissants et riches.



🤔 Il existe, pour ainsi dire, une vulgarité bien plus présente dans les hautes classes bourgeoises que dans le comportement de monsieur et madame tout le monde.
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Bibliocollège : Toine et autres nouvelles

Un régal de retrouver la plume de Maupassant dans ce recueil.

Toine, finalement c'est une toute petite nouvelle mais on retrouve un condensé du talent d'écriture et de conteur de l'auteur.

On rit, on s'étonne, on s'attriste au fur et à mesure des différentes nouvelles.



Maupassant dépeint des portraits de campagnards, le fait d'écrire le patois comme il serait parlé apporte un plus dans l'ambiance.

La rudesse de la vie est particulièrement bien décrite, les paysages ruraux au fil des saisons également.



Un recueil très plaisant que j'ai lu très rapidement !



Je recommande.



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Le Horla et autres contes d'angoisse

Le horla est un livre de Guy de Maupassant. Nous pouvons retrouver d'autres nouvelles dedans. J'ai découvert ce livre dans le cadre scolaire. Cette nouvelle fantastique est légèrement angoissante, nous pouvons avoir deux avis opposés sur ce livre. Soit un avis réel qui explique les faits ou un avis irréel, surnaturel. Je vous recommande de le lire c'est un classique.
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Notre coeur

Notre cœur / Guy de Maupassant

Massival, jeune musicien, propose un jour à son ami André Mariolle, riche célibataire de trente sept ans, spirituel mais fantasque, de le présenter à une de ses amies Mme Michèle de Burne, une fort jolie femme de vingt huit ans, intelligente, amatrice de musique, et qui ne souhaite pas se remarier après avoir été fort malheureuse une première fois. Veuve, elle préfère faire de son logis un lieu de rendez-vous d’hommes agréables. Modérée dans ses audaces, elle veille avec soin à ce que l’on ne puisse la soupçonner d’aucune liaison. Tout ceux qui ont tenté de la séduire ont échoué quoiqu’ils fussent tous amoureux d’elle. « Le soin naturel ou voulu qu’elle apportait à ne jamais montrer à l’un de ses admirateurs une prédilection prolongée et marquante, l’air espiègle et dégagé de sa coquetterie et l’équité réelle de sa faveur maintenaient entre eux une amitié pimentée d’hostilité et une ardeur d’esprit qui les rendait amusants. »

L’invitation ne tarde pas à parvenir à Mariolle pour un dîner du jeudi. Les dîners du jeudi de Mme de Burne sont fort prisés et recherchés du tout Paris. Mariolle s’est déjà fait connaître par ailleurs pour être un violoniste de talent et aussi un sculpteur doué. Écrivain à ses heures, il est un cavalier et un bretteur émérite. Sympathique, il est un ami fidèle.

Echangeant rapidement des regards qui en disent long, Mme de Burne et Mariolle se retrouvent assis à l’écart des invités et Mariolle se sent flatté par l’accueil de l’hôtesse, conquis par la grâce provocante qu’elle déploie pour lui et par le charme dont elle sait l’envelopper ; il s’efforce de lui montrer cette couleur d’esprit un peu voilée, mais personnelle et délicate, qui lui attire, quand on le connaît bien, de rares mais vives sympathies. Et Mariolle ayant forcé l’éloge quant aux qualités du discours de son hôtesse, elle lui montre qu’elle n’est pas sotte. L’un et l’autre sont sous le charme.

Trois mois plus tard, Mariolle adresse une lettre à cette femme troublante, lettre qu’elle croit être une déclaration d’amour, une déclaration que Mme de Burne, sûre et fière de son charme dont elle expérimentait souvent le pouvoir pour vaincre la mélancolie chronique dont elle souffrait, attendait en souriant intérieurement tant elle avait déployé de talents de séduction que Mariolle affectait de ne point voir, avant d’être vaincu.

Mais ô surprise, c’est une lettre qui se conclut par un adieu, qu’elle lit et relit. Quelle attitude adopter alors ? De quel subterfuge va-t-elle user pour retenir dans ses filets l’homme, dont elle sait très bien qu’il est amoureux d’elle ?

Une histoire d’amour où chacun en vient à dépendre de l’autre, exerçant tour à tour une domination insatiable et sans partage ? Avec en point d’orgue une escapade enflammée au Mont Saint Michel avant que Mariolle ne s’offre au retour une garçonnière à Auteuil pour recevoir secrètement son amour.

Mais lors d’une soirée donnée par Mme de Burne, Mariolle fait une découverte qui l’amène à se demander s’il va pouvoir demeurer le serviteur reconnaissant des caprices et spectateur résigné de sa vie de jolie femme éprise d’elle-même avant tout et insatiable coquette. Un germe de peur et d’inquiétude s’installe en Mariolle dont il ne peut entraver l’accroît. Jaloux il fut du passé de cette femme, jaloux il devenait déjà de l’avenir. Il découvre qu’il est impossible de beaucoup aimer sans beaucoup souffrir. Plusieurs choix s’offrent à lui ; vers lequel pencher ?

Une rencontre fortuite va alors changer sa vie. Elle s’appelle Élisabeth.

Un roman de Maupassant au style élégant qui se déguste tel un grand cru où amour et séduction, passion et introspection se mêlent. Fréquentant la haute société, Maupassant nous décrit ici la vie mondaine de son époque et cette histoire est largement inspirée par les tourments infligés à son propre cœur par ses relations féminines et leur déloyauté. De la grande littérature qui procure un plaisir indéfinissable.

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Monsieur Parent

Monsieur Parent /Guy de Maupassant

M. Parent, encore jeune, est rentier sans emploi et sa fortune a fait d’Henriette, une jeune fille sans dot, sa femme, une femme qu’il aime tendrement mais qui est dure et sèche avec lui et pour tout dire tout à fait revêche, le gourmandant sans cesse pour tout ce qu’il fait et tout ce qu’il ne fait pas. Il aime malgré tout sa femme et surtout leur fils Georges âgé de trois ans, un enfant qui est devenu sa plus grande joie et sa plus grande préoccupation.

Julie, leur servante, qui sait beaucoup de choses, commence à devenir un danger et ce soir elle est particulièrement montée contre sa patronne car il est 19h30 et le repas est prêt mais Madame n’est point rentrée. Julie, qui a élevé M. Parent et a fermé les yeux de sa mère, pour tout dire hait Henriette ainsi que l’ami intime et familier du ménage, Paul Limousin, un ami qui sert un peu de tampon au sein du couple. Et même plus !

Devant l’attitude de la fidèle Julie qui tente de lui ouvrir les yeux, M. Parent, pathétique, songe à la renvoyer. Il ne veut pas savoir. Le drame couve surtout quand avec deux heures de retard, Henriette et Paul Limousin arrivent embarrassés face à M. Parent qui commence à comprendre qu’il a été leur dupe depuis le premier jour et imagine plein de choses, se demandant comment il se pouvait que rien ne révélât aux cœurs droits les fraudes des cœurs infâmes, que le voix fût la même pour mentir que pour adorer, et que le regard fourbe qui trompe, pareil au regard sincère.

« Paul et Henriette étaient tout près l’un de l’autre, lui grand brun, l’allure un peu vulgaire d’un beau garçon content de lui ; elle mignonne, rose et blonde, une petite parisienne mi-cocotte et mi-bourgeoise, née dans une arrière-boutique, élevée sur le seuil du magasin à cueillir les passants d’un coup d’œil, et mariée, au hasard de cette cueillette, avec le promeneur naïf qui s’est épris d’elle après l’avoir vue… »

Le drame est inévitable et la vengeance de M.Parent à l’encontre de sa femme qui lui annonce qu’il n’est pas le père de Georges, sera un plat mangé froid, quand les coupables ne seront plus sur leurs gardes.

Une nouvelle alerte et toujours bien écrite par le grand Guy de Maupassant. Un petit bémol pour la fin qui vient trop vite.

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A la feuille de rose, maison turque

À la Feuille de Rose / Guy de Maupassant

Cette courte pièce de théâtre, jouée en privé en 1875, ne fut publiée et encore de façon confidentielle qu’en 1945. Les temps ont bien changé et cette comédie burlesque qui en ce temps était qualifiée de lubrique, apparaît bien fade de nos jours, obscénité et humour alternant tout au long des XXXI scènes de ce qui fut un énorme succès auprès d’un public restreint d’écrivains et d’artistes comme Flaubert, Zola et Tourgueniev. Canular de jeunes gens décidés à tuer l’ennui élaboré par le jeune Maupassant âgé de 25 ans désirant défier les préjugés d’une époque gonflée d’hypocrisie ? C’est probable et cette parodie à la joyeuse obscénité fait sourire aujourd’hui. On a dit qu’il s’agissait d’une reprise moderne sur le mode provocateur et licencieux de pièces satiriques de Molière. En effet, turqueries, quiproquos et déguisements se succèdent au cœur de ce pavillon d’odalisques chaperonnées par un ancien séminariste.

La pièce a donc pour cadre une maison close déguisée en hôtel pour tromper un couple de bourgeois normands, les Beauflanquet. Tandis que M. s’adonne à des plaisirs que sa femme ne lui accorde pas, Madame découvre des plaisirs variés inconnus, Miché veillant au gain ( !), car toute requête est payée en sus ( !) tout cela évoqué en un langage cru.

En bref, une courte pièce libertine pas très drôle et sans grande finesse. Trois étoiles car c’est Maupassant et une autre époque.

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Le Horla et autres nouvelles fantastiques

Alors, voilà une nouvelle qui a su me réconcilier avec Maupassant. En effet, je ne suis pas un grand fan du réalisme, ni du naturalisme. Alors, il n'a fallu, que Le Horla, une nouvelle plus ou moins fantastique (le doute est permis) pour me faire apprécier un peu cet auteur.
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Pierre et Jean

"Pierre et Jean" de Guy de Maupassant est un roman réaliste publié en 1888, explorant les thèmes de l'héritage, de la jalousie et de la vérité. L'histoire suit deux frères, Pierre et Jean, qui reçoivent une somme d'argent de leur mère décédée, suscitant des doutes chez Pierre sur ses origines. Maupassant excelle dans la description réaliste des personnages, avec des interactions naturelles et des dialogues captivants. L'intrigue progresse de manière cohérente, mais certains lecteurs peuvent trouver le rythme lent et les thèmes peu approfondis. La conclusion peut sembler abrupte, laissant des questions en suspens. Malgré cela, "Pierre et Jean" offre une analyse fine des relations familiales et des secrets enfouis, avec une écriture réaliste recommandée aux amateurs de littérature réaliste et d'études psychologiques.
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Bel-Ami

Comment se hisser en haut de la société parisienne sous Napoléon III quand on est beau garçon et suffisamment mufle pour écraser tous les principes et se servir des femmes « comme des chevaux de relais » (l’expression est de Balzac) ?

Pour Georges Duroy, fils de paysans normands, la tentation est grande et les occasions ne manquent pas de gravir les échelons. Tout n’est plus qu’affaire de politique et d’ambition personnelle, et en cela aussi, le roman est diablement moderne.

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Une vie

La femme est un sujet central dans les romans et notamment dans ceux du XIX° siècle dans lesquels elle apparaît la plupart du temps comme la victime de la convoitise et de la fausseté des hommes. Ce traitement lamentable est celui que réserve le romancier Maupassant à son héroïne d’Une Vie, Jeanne du Perthuis.

Chez ce chroniqueur et conteur impitoyable, lecteur du philosophe pessimiste Schopenhauer, les femmes n’existent aux yeux des hommes que pour assurer le cycle de la reproduction. Aux mâles trompeurs, superficiels et égoïstes de bien savoir s’y prendre, avec l’aide du printemps, pour donner le vertige à la jeune fille nubile.

Et le reste de la vie de celle qui est soudain devenue femme n’est plus qu’un long tourment.

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Mademoiselle Fifi et autres nouvelles

Recueil de nouvelles inégales comme souvent chez Maupassant, avec donc de vraies réussites et des récits moins intéressants dont je ne parlerai pas ici. (un doute, en passant : je pense qu'ici se trouvent les avis sur des recueils différents comportant donc des contes - ou nouvelles ou récits - divers : un lecteur a lu "les contes de la bécasse", d'autres une seule nouvelle.. Mon exemplaire, faisant partie d'une collection d'oeuvres complètes aux couvertures rouges, comporte plusieurs nouvelles, celles, semble-t-il, publiées en 1883 sous le titre "Mlle Fifi, nouveaux contes" + une Vie, dont je parlerai dans une fiche à part entière..)

Dans le détail : avec Mlle Fifi Maupassant joue avec le lecteur en choisissant ce titre car on ne saurait deviner avant ce dont il s'agit, à savoir une description courte, efficace, de l'ignominie avec laquelle des officiers prussiens se comportent et le courage et l'intégrité d'une prostituée, ce qui rappelle Boule-de-suif.

On retrouve avec Madame Baptiste le Maupassant philogyne et clair critique social, quand une femme est victime d'une société médiocre et cruelle.

La rouille, même si assez prévisible, n'en est pas moins un intéressant portrait d'un homme et une illustration d'un phénomène plutôt tabou encore aujourd'hui..

Marroca est le récit sous forme de lettre d'une relation que Maupassant aurait eue avec une femme, en termes érotiques assez explicites pour l'époque et avec des clichés typiques de ce temps.

La bûche - dont la chute est un peu décevante comme régulièrement chez Maupassant - effleure une nouvelle fois la "psychologie féminine", sans doute le thème le plus récurrent de cet auteur.. Pour une fois la chute de cette nouvelle est à peu près réussie.

Mots d'amour est assez cruel et misogyne et m'a rappelé la chanson " en relisant ta lettre" (1961) de Gainsbourg..

Une aventure parisienne est assez amusante et rappelle la nouvelle ironique où un notaire veut absolument rencontrer un artiste et se retrouve traité en domestique chez celui-ci.

Deux amis, nouvelle réussie, dramatique, qui ferait un court-métrage fort.
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Contes fantastiques - Version intégrale

Dans cet ouvrage de Maupassant nous pouvons ressentir la complexité de sa personnalité mais aussi l'angoisse, la peur et la noirceur se trouvant dans l'ouvrage.

Certaines nouvelles étaient très intéressantes et passionnantes tandis que d'autres pouvaient être très angoissante et anxiogène.

Malgré l'ensemble un peu étrange, l'écriture de Maupassant est très agréable et l'ouvrage se lit très rapidement.

Âme sensible s'abstenir.
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La Parure

Quelle horreur ! Mathilde Loisel est invitée à un bal, mais elle n’a aucune robe ni bijou pour l’occasion. Heureusement, une amie accepte de lui prêter un collier de diamants. Le temps d’une soirée, Mathilde oublie sa vie morne et peut rêver à tout ce que l’argent pourrait lui procurer. Le rêve est cependant de courte durée, de retour chez elle, la parure n’est plus à son cou…



Avis :

Une nouvelle réaliste et amère du grand Maupassant, souvent étudié au collège.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Le Horla et autres contes fantastiques

Un poil moins pris par les 5 autres nouvelles, Maupassant dépeint cela dit plutôt parfaitement la tendance fantastique et surnaturelle au moyen de procédés toujours plus inventifs et prenants, offre au lecteur un génial berceau de son genre, à la croisée entre le surnaturel et le réel, merveilleusement terrifiant du début jusqu'à la fin.

Le Horla, éviemmment, l'un des gros chefs d'oeuvres de ma déjà jeune carrière.
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