AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de G. A. River (17)


La vie était sans aucun doute bien plus facile quand on avait du fric.
Commenter  J’apprécie          130
« -Peu de metamorphes ayant connu la vie de solitaire s’adaptent au monde des humains. Les lycans sont des créatures violentes, sauvages, tu dois le savoir mieux que personne, après tout, ton job c’est aussi de calmer les créatures surnaturelles un peu trop survoltées, non ?
Je hochai la tête, il avait entièrement raison. Mon boulot, c’était aussi de calmer les créatures surnaturelles un peu trop survoltées. Je savais que les loups étaient plutôt du genre sauvage, c’était eux qui posaient le plus souvent probleme. Les guerres entre meutes étaient fréquentes, des bagarres dans les bars pour métamorphes avaient lieu très souvent. »
Commenter  J’apprécie          10
« Mon oreille droite bourdonnait. C’était là que le mari de ma cliente avait cogné. Il n’avait visiblement pas apprécié d’être suivi, épié et photographié par une détective privée alors qu’il se payait du bon temps au motel en compagnie de sa maîtresse. Je n’avais pas échappé à sa colère quand il avait découvert qu’il s’était fait griller par sa femme. Et bien sûr, l’addition, c’était moi qui l’avais payée. »
Commenter  J’apprécie          10
— Mon Dieu, dis-moi que je ne rêve pas, me supplia-t-il dans le creux de mon épaule.
Faisant glisser ses lèvres le long de mon cou, le loup inspira profondément et emplit ses narines de mon odeur, sans doute pour s’assurer que j’étais bien là. Ses mains palpèrent mon dos, il défit les ficelles de ma blouse pour pouvoir poser ses doigts sur ma peau. Je sentis la caresse de ceux-ci sur mon épiderme. Ce contact physique, peau contre peau, fut comme une décharge électrique puissante, qui délia immédiatement ma langue. Un flot de larmes que je ne pus retenir se mit rapidement à couler le long de mes joues, Nick était là, j’avais retrouvé ma moitié.
— Tu ne rêves pas Red, je suis là, je suis enfin là.
Nick tomba à genoux. Il s’accrocha à moi comme à une bouée de sauvetage, tout comme je le faisais moi même. Je m’installai à califourchon sur ses cuisses et caressai ses cheveux roux tendrement, blottie contre lui. Sa chaleur m’enveloppait toute entière, il n’y avait rien de plus agréable que la sensation d’être enfin à ma place.
— J’ai cru que je ne te reverrais jamais, souffla le loup en reculant légèrement pour me regarder en face.
Ses yeux gris plongèrent dans les miens, j’y vis alors ses larmes, tout aussi nombreuses que les miennes, qui coulaient silencieusement le long de son visage fatigué. Le voir ainsi, si pâle, les traits tirés par l’inquiétude et le manque de sommeil et une barbe de trois jours lui couvrant les joues, me fendit le cœur. Jamais je ne l’avais vu si abattu. Notre séparation n’avait pas été difficile uniquement pour moi. Lui aussi en avait souffert, c’était évident.
— J’ai cru que jamais je ne t’entendrais rire de nouveau, ajouta-t-il, que je n’entendrais plus ta voix, que je n’aurais plus jamais la chance de sentir tes doigts enlacer les miens…
Pour appuyer son propos, l’homme prit ma main et caressa ma paume de son pouce. J’esquissai un sourire et collai mon front contre le sien. Il n’avait plus à s’en faire désormais. J’étais là, et je n’étais pas prête de m’en aller.
— J’ai aussi cru que je ne te reverrais jamais, lui avouai-je, mais je suis revenue, et si j’en crois ce qui m’a été dit, c’est grâce à toi.
— J’étais prêt à faire n’importe quoi pour te retrouver Poppy, n’importe quoi.
Et moi donc !
— Je suis de retour Nick, et je n’irai nulle part.
Commenter  J’apprécie          10
— Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi, Red, murmurai-je tout bas, lovée contre le flanc de mon garou.

Celui-ci me serra contre lui, enroulant ses bras puissants autour de mes épaules. Il se pencha en avant et déposa un baiser sur le sommet de mon crâne, je relevai la tête pour le regarder dans les yeux.

— Il ne m’est rien arrivé, me rassura-t-il en caressant ma joue du bout des doigts, et de toute façon, il n’aurait rien pu m’arriver. Je n’étais pas décidé à te laisser seule dans ce monde, il était hors de question pour moi de laisser la possibilité à un autre homme de te mettre la main dessus.

Je ricanai.

— C’était donc ça qui te maintenait en vie quand ces salopes de sirènes te sifflaient toute ton énergie, je comprends mieux, raillai-je.

Le dominant haussa une épaule.

— Je suis un mec égoïste, je ne l’ai jamais caché.

— C’est comme ça que je t’aime, affirmai-je, sincère.
Commenter  J’apprécie          10
Pour moi, la vie était faite pour etre partagée avec les gens qu'on aimait. Elle était à la fois longue à l'echelle humaine, et ridiculement courte à celle de l'univers, c'etait pour cette raison qu'il fallait en profiter à fond, et ne pas
avoir de regret. Sinon, à quoi bon ?
Jusqu'à preuve du contraire, nous n'avions aucune certitude qu'une vie après la mort nous attendait.
Commenter  J’apprécie          00
Adios les vieilles femmes qui utilisent leurs connaisances en herbologie pour soigner les blessures, bienvenue aux pétasses qui massacrent des villages entiers pour des offrandes dans un but egoiste.
Commenter  J’apprécie          00
— Cette place, je la garde pour toi, Poppy, dit-il de but en blanc. Je sais que tu n’es pas encore prête à accepter que nous sommes faits pour être ensemble, tes idées préconçues sur ce que je veux, sur ce qui serait acceptable ou non nous concernant, t’empêchent de t’ouvrir à moi comme tu le devrais. Mais sache Evans, que lorsque tu seras prête, mon lit sera le tien, et ces terres, seront les tiennes.
Commenter  J’apprécie          00
— Je n’ai pas l’intention de te mettre dans mon lit, Poppy. Je ne veux pas d’une simple aventure. Je souhaite faire de toi ma femme. Mais si tu veux bien, range les griffes avec lesquelles tu rêves de m’égorger et occupons-nous du cadavre, nous aurons le temps de discuter de tout ça plus tard.
Commenter  J’apprécie          00
— Tu sous-estimes les loups, Poppy, ce n’est pas une simple balle qui va arrêter un lycan furieux.

Je souris.

— Et toi, tu sous-estimes les chasseurs, Teller.

Je lui tendis mon arme, il s’en empara, méfiant, avant de l’observer de plus près.

— Un Glock 43 ?

Je ricanai.

— Un Glock 43 un peu spécial, le chargeur est rempli de balles en argent, toutes mes balles sont en argent, ou presque. Les loups ne sont pas les seules créatures à craindre ce métal.
Commenter  J’apprécie          00
Ces idiots vont passer un petit moment au pays du père Fouettard.
Commenter  J’apprécie          00
Je retroussai ma lèvre supérieure pour découvrir mes dents et, à mon plus grand étonnement, proférai un grognement animal tout droit sorti de mes tripes. Ce son bestial, inhumain, eut le chic de surprendre tous les loups réunis dans la pièce ainsi que mon adversaire, qui recula sur son canapé, les yeux écarquillés.
Commenter  J’apprécie          00
— Je veux que tu te mettes à genoux, le coupai-je brusquement.
Surpris, Nick ouvrit la bouche et recula d’un pas en battant des cils. Demander à un loup dominant, un Alpha de surcroît, de plier le genou, c’était comme demander à une maman oiseau de bouffer son petit. Impossible. Ils étaient bien trop fiers pour ça, et surtout, cela représentait un acte de soumission, ce qu’un Alpha ne pouvait supporter. Mais nous étions entre nous, et il n’y avait personne pour le juger ou le montrer du doigt. D’autant que je ne lui demandais pas de se soumettre à moi. Si je voulais qu’il se mette à terre, c’était pour l’aspect pratique. Mais allait-il le comprendre ?
Les traits de son visage devenant soudainement plus durs, Nick serra les poings et la mâchoire. Les yeux de son loup remplacèrent l’espace d’un instant les siens. Red n’était pas content.
— Je sais que je t’ai blessée Poppy, grogna-t-il fermement, mais je ne peux pas te supplier à genoux de me pardonner.
J’arquai un sourcil et croisai mes bras contre ma poitrine en soutenant son regard furibond.
— Même si l’envie de te voir me supplier à genoux me tente vachement, raillai-je, ce n’est pas pour ça que je te demande de le faire, ni pour te dominer. Je veux que tu te mettes à genoux, maintenant, tout de suite, juste parce que tu m’aimes et parce que je te le demande. Tu peux faire ça sans réfléchir au fait que tu es un Alpha, ou même un loup ?
Il releva le menton.
— Evans…
— Teller, répliquai-je sur le même ton. Arrête de trop réfléchir, nous sommes seuls et le jeu en vaut la chandelle, je te l’assure.
Fermant les yeux une seconde, le grand roux sembla peser le pour et le contre. Ses muscles se raidirent sous ses vêtements tant il était tendu. Puis il souleva les cils et m’adressa un regard presque mauvais.
— Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi Evans, maugréa-t-il en posant lentement un genou, un seul, à terre.
J’acquiesçai, satisfaite. Nous nous trouvions à plusieurs mètres l’un de l’autre, il n’avait presque pas avancé des baies vitrées alors que je me trouvais appuyée contre la porte. J’avançai donc lentement vers lui et, à mi-chemin, lui demandai une nouvelle chose.
— Ferme les yeux.
Il gronda de nouveau.
— Pourquoi ?
— Tu le découvriras si tu obéis, Red. Et arrête de marmonner, on dirait Al.
Abaissant les paupières, le loup-garou pinça les lèvres et retint difficilement un bruit sourd et animal tout droit venu de sa poitrine. Sachant qu’il ne regardait plus, je laissai tomber la veste ample que j’avais sur les épaules, et retirai par la suite le tee-shirt que m’avait prêté Ryan. La fraîcheur de la pièce caressa ma peau dénudée, mon ventre arrondi se couvrit de frissons. Je me mordis la lèvre inférieure pour m’empêcher de rire devant l’expression crispée du lycan à genoux, et m’approchai de lui.
— Je peux ouvrir les yeux maintenant ? s’agaça-t-il quand il sentit que je fus assez près de lui pour le toucher.
Je secouai la tête.
— Non, pas encore, à la place…
Posant une main sur sa joue, où une légère barbe de trois jours qui n’avait pas été rasée commençait à apparaître, je guidai son visage vers mon ventre, et lui collai le nez dessus doucement.
— Je veux que tu inspires profondément, repris-je, et que tu me dises ce que tu sentes.
C’était ainsi que Dovie avait pu comprendre que j’étais enceinte, en posant ses narines sur mon corps, et en inspirant un grand coup. Avec un peu de chance, Nick sentirait les modifications de mon parfum en étant si proche de moi.
Entourant mes hanches de ses grands bras massifs, l’homme aux cheveux cuivrés me rapprocha un peu plus de lui et huma l’odeur de ma peau. Il inspira et expira plusieurs fois, grognant doucement.
— Tu portes plusieurs odeurs sur toi, dit-il, celle de la brune qui travaille avec toi, la panthère. Celle du blondinet que je meurs d’envie d’assassiner.
Je gloussai.
— Une autre plus étrange, semblable à celle que j’avais sentie sur toi à Fergus Falls, et enfin, ton parfum, ronronna-t-il en frottant son nez contre mon ventre. Tu sens le miel. J’aime cette odeur, et…
Soudain, Nick releva la tête, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. J’explosai de rire en le voyant ainsi, c’était comme s’il venait d’être frappé par la foudre. Il resta comme ça plusieurs secondes, l’air complètement sous le choc, si bien que je dus arrêter de rire pour m’assurer qu’il allait bien.
— Qu’est-ce qu’il y a Teller ? pouffai-je en caressant sa joue. Tu as senti quelque chose qui te déplaît ?
Il secoua la tête de gauche à droite, sans pour autant parvenir à prononcer le moindre mot. Nick retourna alors à mon ventre, qu’il continua de sentir pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé. Puis il remarqua son arrondi, et en fut si abasourdi qu’il faillit en tomber à la renverse.
— Tu… tu… Poppy, tu…
— Je t’avais dit que le jeu en valait la chandelle, répliquai-je en caressant doucement la courbe de mon abdomen. Surprise Nick, tu vas être papa.
L’intéressé, sous le choc, se laissa tomber sur les fesses sans me lâcher pour autant. Il me serra au contraire plus fermement contre lui, et m’entraîna dans sa chute, me réceptionnant sur ses cuisses. Je m’y installai à califourchon en souriant, et posai mes mains sur ses épaules en plongeant mon regard dans le sien. Nick avait la gorge serrée et le visage si raide que j’eus un instant peur que la nouvelle ne lui fasse pas plaisir. Mais dès que je vis les larmes qu’il retenait dans ses yeux brumeux, et que je sentis son bonheur immense à travers notre lien, je sus que j’avais tort. Il était heureux, tant et si bien d’ailleurs qu’il ne savait pas trop quoi faire ni quoi dire.
Je décidai de l’aider un peu.
— Je suis sûre que tu feras un père formidable pour ce bébé, lui soufflai-je, et tu verras, tout va s’arranger, je te le promets.
Commenter  J’apprécie          00
— J’ai envie de fonder une famille Poppy, m’annonça le loup, et je me languis de te voir porter nos enfants.
— Tu es en train de me proposer de faire un bébé ? le questionnai-je en souriant.
— Pourquoi pas ? J’en ai envie, et je suis sûr que toi aussi. Et puis, je suis certain que tu feras une mère formidable.
— J’en ai envie, lui assurai-je, je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais j’ai vraiment envie de voir grandir notre famille. Ceci dit, je ne suis pas très sûre d’être à la hauteur.
— Moi non plus, m’avoua-t-il, mais nous sommes ensemble, et nous avons plusieurs fois prouvé que nous étions capables de faire face à toutes les situations, à tous les challenges. Pourquoi pas celui-là ?
Ne sachant quoi répondre à ça, je me contentai de hocher la tête et de tirer sur le col de mon mari pour l’attirer à moi. Je collai mon front contre le sien et inspirai profondément pour emplir mes narines de son odeur si masculine et réconfortante. Il avait raison, ensemble nous pouvions tout affronter, et il ferait un père fabuleux, je n’en doutais pas un instant. Alors pourquoi pas ? Qu’est-ce qui nous retenait ?
— Je t’aime, Red, murmurai-je une nouvelle fois, au cas où il ne l’avait pas compris.
— Je t’aime encore plus, Poppy Teller, même si tu vas finir par me rendre dingue.
Cette fois, je ne pus m’empêcher de rire ouvertement. Je l’embrassai et caressai sa nuque tendrement en plongeant mon regard dans le sien.
— J’espère que tu as un bon psy Nick, parce que je n’ai pas fini de t’en faire voir de toutes les couleurs. Ça ne fait que commencer.
Commenter  J’apprécie          00
— Nikolas Teller, acceptes-tu de faire de Poppy Dean Evans, ici présente, ta femelle, à partir de ce jour, et ce jusqu’à ta mort ?
Sans hésitation, le lycan répondit d’une voix forte :
— Sans aucun doute.
Je souris. Des gloussements se firent entendre dans la foule. Il semblait si catégorique que c’en était presque comique. Je me mordis la lèvre inférieure.
— Poppy Dean Evans, acceptes-tu de faire de Nikolas Teller, ici présent, ton mâle, à partir de ce jour, et ce jusqu’à ta mort ?
Je hochai la tête.
— On ne peut plus sûre, répondis-je certaine.
Vincent acquiesça.
— Eh bien, les enfants, je vous déclare solennellement unis devant la lune elle-même. Puissiez-vous avoir une belle et longue vie.
Commenter  J’apprécie          00
— Bonjour, dis-je prudemment, ne sachant pas sur quel pied danser.

Un air mauvais plaqué sur le visage, la nouvelle arrivante me fusilla du regard, la mâchoire serrée.

— Ma petite-fille a disparu et tu me souhaites le bonjour ? pesta-t-elle.

Mes yeux s’écarquillèrent. Gênée, je cherchai instinctivement le contact visuel de mon homme, qui tenta de me sourire. Ça ressemblait plus à une grimace incertaine qu’à un sourire, pas vraiment rassurant. Heureusement, je ne me laissais pas impressionner facilement par les vieillards ronchons, j’étais immunisée avec Al.

— Étant donné que c’est une formule de politesse de base, je pensais que c’était de circonstance, rétorquai-je, je cherchais juste à faire la conversation.

— Eh bien tu devrais t’en abstenir, je n’ai jamais aimé les formules de politesse, surtout lorsqu’elles sont inutiles et inappropriées.

D’accord. C’était bien parti avec la belle-famille.

— Où tu l’as encore trouvée celle-là ? reprit-elle à l’intention de son petit-fils. Sur un trottoir ?

Je pouffai alors que le highlander poussait un grognement agacé. Visiblement, elle n’avait pas l’intention de masquer son hostilité.

— Techniquement, non, objectai-je, c’est dans un bar qu’il m’a trouvée.

La femme poussa une exclamation outrée.

— Oh, Nikolas ! Est-ce une prostituée ?

Je levai les yeux au ciel, mon compagnon montra les crocs.

— Surveille tes paroles grand-mère, gronda-t-il.

— Non Nikolas, gloussai-je, laisse-la dire. Entre nous, je me penchai vers elle et baissai d’un ton pour terminer ma phrase, je prends 300 dollars minute.

Je ponctuai ma phrase d’un petit clin d’œil moqueur, mais ma blague ne sembla pas l’amuser outre mesure ; elle releva le menton, outrée. On allait se marrer.

De retour dans le jet, qui cette fois, devait nous amener à l’aéroport South Padre Island International de Brownsville, je tentai de regagner ma place à côté de mon compagnon, mais la vieille femme m’en empêcha. Elle s’installa sur mon siège et posa son sac à ses pieds, avant de tapoter la place à ses côtés.

— Allez viens mon petit, dit-elle au rouquin, j’ai hâte de savoir comment tu vas.

Nick serra les dents, irrité.

— Grand-mère, tenta-t-il, c’est la place de Poppy.

— Tu ne veux pas de moi à tes côtés ? demanda-t-elle, vexée.

De toute évidence, elle savait y faire avec les sentiments…

Ayant mal au crâne et n’étant pas décidée à batailler pour un fauteuil, je posai une main sur le bras du loup-garou et agitai l’autre en l’air comme pour signifier à Nick que ce n’était pas grave. Il perdait patience, l’agitation inutile était bien la dernière des choses dont nous avions besoin.

— Laisse tomber, Red, reste calme, respire un bon coup et ne te laisse pas déstabiliser, grinçai-je en reprenant ses mots. Je serai à quelques sièges derrière.

Pour l’apaiser, je passai une main dans son cou et me hissai sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Il posa l’une de ses paumes sur ma hanche et agrippa mes cheveux de l’autre, entraînant ma tête en arrière pour approfondir notre étreinte. La colère le faisait bouillir de l’intérieur, je sentais sa chaleur à travers ses vêtements, il était brûlant.

— Je suis désolé, murmura-t-il contre ma bouche.

Je secouai la tête.

— Ne le sois pas, ta grand-mère à besoin de toi, d’être rassurée au sujet de Judy. Je crois que derrière sa carapace de peau de vache, elle a peur aussi.

— Tu sais ce qu’elle te dit la peau de vache ? maugréa la femme, qui avait tout entendu.

— J’en ai une petite idée, ouais, marmonnai-je.
Commenter  J’apprécie          00
— J’ai dit que j’allais prendre possession de toi Poppy, mais c’est à moi de choisir quand et comment je le ferai, dit-il en retirant son boxer.

Je serrai les dents.

— Et moi je suis supposée faire l’étoile de mer en attendant ? fulminai-je. Désolée Teller, mais ça ne marche pas comme ça, si tu voulais une poupée gonflable, il fallait t’en acheter une sur Amazon.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de G. A. River (99)Voir plus

Quiz Voir plus

Riverdale

Comment s’appelle le père de Chuck ?

Pop
F.P
Hiram
Al

20 questions
39 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}