Utopiales 2021.
Science et politique peuvent-elles s'allier pour le meilleur ?
Dans les romans de science-fiction, lorsqu'un virus échappe à tout contrôle, le gouvernement fictif commence toujours par mentir. La gestion politique de la pandémie dans le monde s'est souvent perdue. Naviguant à vue entre pénurie matérielle, nécessités économiques, psychologiques ou sim- plement de survie, les gouvernements se sont autant appuyés lourdement sur les avis scientifiques qu'ils les ont ignorés avec superbe, voire maquillés, déformés, transformés. Peut-on obtenir un consensus scientifico-politique efficient ?
Avec : Yannick Rumpala, Jérôme Santolini,
Gwen de Bonneval
Modération : Yann Olivier
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GILGAMESH : Tu te sens un peu perdu, Enkidu, mais ne t'inquiète pas, s'habituer au luxe n'est pas l'épreuve la plus difficile à surmonter.
COURTEPOINTE : Lui qui avait choisi de soigner plutôt que de tuer, on dit qu'il a mis fin à ses jours en ingurgitant sa propre médecine.
Un petit détour
Ces derniers temps, Valfred arborait un sourire quasi permanent. Il n'était pas peu fier de ses nouvelles dents du commerce qui avaient avantageusement remplacé les trois naturelles qu'il lui restait.
UTANAPISHTIM : L'être humain, quel qu'il soit, est fauché comme un roseau de cannaie. Bâtissons-nous des maisons pour toujours ? Scellons-nous des engagements pour toujours ? Partage-t-on un patrimoine pour toujours ? La haine se maintient-elle ici-bas pour toujours ? Le fleuve monte-t-il en crue pour toujours ?
_ Ça a tout de même un avantage qu'elles soient lointaines tes contrées, ça nous éloigne des pillards et de ceux qui nous traquent...
_Le danger n'en est pas moins grand : on sait ce que l'on quitte, pas ce que l'on va trouver.
UNE FOIS DE PLUS , LES IMPÉRIAUX ÉTAIENT AU COURANT DE NOS INTENTIONS.
NoUS PERDIMES PLUS DE DEUX MILLE SOLDATS
LE MARECHAL DE CATINAT SEMBLA Y CHE RCHER LA MORT, QUi N'OSA L'ATTEINDRE.
Tous les joueurs de mandoline sont des gars épatants, je trouve. Mais ce cuistot chinois était un petit gars vraiment épatant.
Il pouvait rester assis derrière la remise à gratouiller jusqu'à ce qu'on soit mûr pour chialer à la mort.
P.14 Le vent du sud-est
GILGAMESH : Maintenant que j'ai vu ton visage, tavernière, puissé-je ne pas voir en face celui de la mort, que je redoute tant.
LA TAVERNIÈRE : Où cours-tu ainsi, Gilgamesh ? La vie-sans-fin que tu poursuis, tu ne la trouveras pas. Lorsque les dieux ont créé les hommes, ils leur ont légué la mort, gardant pour eux seuls l'immortalité. Toi, Gilgamesh, remplis-toi le ventre, chaque jour, chaque nuit, réjouis-toi. Chaque jour, chaque nuit, fais la fête, danse et joue de la musique. Baigne-toi, lave-toi, revêts des habits propres. Contemple l'enfant qui te tient par la main et rends heureuse la femme blottie contre toi car telle est l'unique perspective réservée aux hommes.
ENKIDU : Quels genre de liens unissent les êtres humains ? Les femmes attendent-elles vraiment que les hommes se comportent comme Gilgamesh ?
LA FEMME : Secoue-moi donc cet homme pour qu'il se réveille. Qu'il rebrousse chemin et retourne en paix jusque chez lui !
UTANAPISHTIM : Les hommes sont déloyaux, il le sera aussi envers toi.