Gwendal Le Bec

Que se passe-t-il dans une basse-cour lorsqu’un beau jour, un dindon apparaît affublé d’une plume sur la tête ? Rien ! Il ne se passe rien ! Mais voilà, le dindon est là tous les jours avec ses plumes dressées sur la tête telles les cornes d’un bovidé.

Petit à petit, il convainc les autres volatiles qu’il est malséant de sortir nu-tête ! Le nombre de ses disciples augmente tellement qu’ils finissent par devenir majoritaires. Tellement majoritaires qu’ils estiment devoir imposer à tous le port de la plume car il est indécent de sortir le crâne à découvert. Mais peu à peu, des dissidences voient le jour : non, la plume ne doit pas être portée sur la tête mais sous le menton…





Critique :



Mais que voilà une étrange histoire merveilleusement racontée pour comprendre comment une dictature s’installe subrepticement et finit par s’imposer. Nous ne sommes pas très éloignés des fables de Jean de la Fontaine. Le texte, fort bien écrit, est prenant.

C’est un merveilleux point de départ pour un débat philosophique avec des enfants.

Une histoire que l'envie de lire et relire ne cessera ! Des oiseaux mis au défi : le premier arrivé le plus près du soleil sera le roi des oiseaux.

Une multitude d'oiseaux dessinés en noir, blanc et orange sur papier crème, couverture cartonnée grand format, l'ouvrage est édité par Albin Michel Jeunesse.

Ce très bel album a été primé "Pépite de l'Album 2011" au Salon du Livre et de la presse jeunesse de Montreuil.

L'auteur Gwendal Le Bec est parti d'une histoire qu'il a entendu par son père lorsqu'il était enfant. Il nous livre là un magnifique album dans un format assez grand.

L'histoire: Les oiseaux décident d'élire leur roi. L'épreuve consistera à voler le plus près du soleil. Rapidement, les volatiles incapables de voler (autruche, dindons, poules) sont distancés, jusqu'à ce qu'il n'en reste un ou presque.

La fin est très amusante et surprenante.

Les illustrations: un trait noir sur un papier écru ré-haussé de quelques touches d'orange par-ci par-là.

Il existe une autre version de ce livre "Le roi des oiseaux" aux éditions du Père Castor dont l'auteur est Geneviève Lecourtier.

Ce livre a reçu un prix "Pépite de l'album 2011", lors du Salon du livre et de la jeunesse en Seine-Saint-Denis.

« Un jour (pour une raison que je ne connais pas), les oiseaux décidèrent de se choisir un roi. Afin de le désigner, ils organisèrent une grande course. Celui qui volerait le plus près du soleil deviendrait le roi des oiseaux... ». Les premiers éliminés furent les oiseaux non volants (dodos, dindons, poules, manchots, autruches...). Bien d’autres suivirent et si les oiseaux migrateurs, habitués aux longs voyages, semblaient posséder une longueur d’avance, le majestueux aigle doré finit par tous les distancer. Mais les apparences peuvent être trompeuses et le vainqueur n’est pas toujours celui que l’on croit...



Aucun décor, une bichromie d’orange et de noir avec quelques tons de gris : les choix graphiques minimalistes de Gwendal Le Bec poussent le regard à se focaliser sur les oiseaux, rien que les oiseaux. Le très grand format de l’album donne de la profondeur à l’infini du ciel. Du texte, on retiendra le nombre incalculable d’espèces citées : rouges-gorges, hérons, huppes, merles, pics, macareux, calaos, colibris, toucans, cacatoès, chouettes, hiboux, mésanges, troglodytes, pélican, bernaches, cigognes, flamants rose, fous de bassan, etc. Une sorte d'inventaire à la Prévert qui se révèle au final étonnamment poétique.



Un très beau voyage vers le soleil qui couronnera un minuscule volatile dont je ne vous dévoilerais évidemment pas l'identité. Et puis c’est bien la première fois qu’autant de noms d’oiseaux jetés à la face du lecteur sonnent avec une telle musicalité !




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Le roi des oiseaux de Gwendal Le Bec est un album de grande qualité au cœur duquel le noir et l’orangé se mêlent superbement. Les oiseaux y sont majestueux, bruyants et téméraires, tous aspirent à devenir roi et pour cela il leur faut atteindre le soleil. Celui qui s’en approchera le plus sera désigné roi des oiseaux. Un jour, toutes les espèces se réunissent et désignent leur champion, dodos, oies, rapaces, tous attendent sur la ligne de départ, plus ou moins avantagés par leur corps et leurs plumage.



Alors qu’autruches, paons et kiwis doivent très vite se rendre à l’évidence, les oiseaux à l’aise dans les airs s’élèvent. La course est longue et éprouvante mais l’enjeu vaut cette peine. Après des heures de vol, ne demeure dans les cieux que l’aigle royal bien heureux d’être le dernier encore en lice. C’était sans compter sur le petit oiseau qui s’était discrètement endormi dans son douillet plumage et qui s’élève à son tour, frais et reposé. Voici comment ce petit oiseau reçu le nom de Roitelet.



Aux allures de conte des origines, Gwendal Le Bec offre un graphisme d’une incroyable qualité pour servir ce petit Roitelet. Truffé de détails et d’humour, Le roi des oiseaux mérite amplement son titre de Pépite de l’album 2011 ! Un vrai délice servi par un grand format au papier de qualité, nécessaire à cette nuée compacte d’oiseaux qui s’élève. L’occasion également pour vous cher lecteur, de réviser vos connaissances en matière d’espèces ailées…
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Un album au très grand format, mettant en valeur la forêt et ses animaux petits ou grands, au graphisme somptueux, des crayonnés colorés à l'aquarelle.



Rarement j'aurai eu l'occasion d'admirer un album jeunesse à la qualité graphique aussi magnifique. Les enfants n'apprécieront pas à leur juste valeur, mais les adultes seront forcément sensibles à ces décors merveilleux au sein desquels se glisse sur chaque double page un animal "vedette" et quelques complices plus discrets.



Splendide.

Un jour, les oiseaux décidèrent de se trouver un roi. Mais ils n’arrivent pas à se mettre d’accord.

L’un d’eux propose d’organiser une grande course vers le soleil.



Celui qui se rapprochait le plus de l’astre serait le Roi des Oiseaux.



Au top départ, tous s’élancent vers le soleil, mais très rapidement plusieurs sont obligés d’abandonner…



J’ai découvert cet album il y a un moment et je l’avais vraiment beaucoup aimé.



L’histoire en elle-même est un classique, que j’aime bien raconter aux classes, qui aborde la ruse, l’égalité. Une très jolie histoire, vraiment, pleine d’humour en plus, qui donne l’impression d’être une légende.



J’ai aussi beaucoup apprécié les illustrations de Gwendal Le Bec, que je trouve magnifique, tout spécialement quand les oiseaux s’élancent dans le ciel. C’est vraiment magnifique et j’aime également l’utilisation de ces couleurs hors du commun.



Vraiment un très joli album que je vous conseille, dès 6 ans.
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Voici une jolie fable sur les rumeurs et les mensonges avec ce petit gorille qui vu de loin commet des exactions mais qui en réalité fait de ce que lui a demandé son grand-père (à savoir chercher à manger).



Les illustrations de Gwendal Le Bec, sur fond blanc, donnent des expressions très humaines à la collection de singes qui poursuit le petit gorille.



Un album sympathique.
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Le texte court et sobre de Catherine Leblanc s'adresse aux jeunes lecteurs avec malice et douceur pour nous conter les petits et grands moments de la vie quotidienne des bambins !
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N’être qu’un enfant ne veut pas pour autant dire que l’on n’est personne. Quand on est encore petit, on n’est pas forcément moins capable que les grands. Ça n’empêche pas, par exemple, d’être gourmand, inventif, amoureux ou curieux. Voilà quelque chose que l’on a tendance à oublier rapidement, malheureusement. Et finalement, est-ce que l’inverse serait vrai ? À vérifier ! Catherine Leblanc et Gwendal Le Bec avaient bien besoin d’un album grand format pour témoigner toute l’affection qu’ils portent aux bambins. Quelques mots soigneusement triés et des illustrations colorées suffisent ici pour livrer en toute simplicité un message plein de poésie et d’humour.
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Sacré tour de force de Gwendal Le Bec que cette proposition en album d'une histoire montrant l'arrivée au pouvoir d'un régime autoritaire.

On pense forcément à La Ferme des animaux de George Orwell mais la forme choisie ici la rend accessible aux plus jeunes. On voit les mécanismes démocratiques détournés et comment la société se modèle de manière dictatoriale, ou tout du moins restrictive.

Chacun y mettra le type de régime qu'il y voit mais l'album fait écho à bien des situations contemporaines.

Et puis il ne faut pas oublier les superbes illustrations, mettant en avant la basse-cour et ses différents emplumés avec un certain panache.

Un album qui mérite une place dans votre bibliothèque.


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Une histoire drôle et loufoque qui permettra peut-être de convaincre certains parents réticents de partager leur foyer avec un pote à pattes.
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Un magnifique album sur la désignation du roi des oiseaux... Outre la finesse de l'histoire, la beauté des illustrations est absolument magique ! En plus, dans un beau grand format qui fait de chaque page en noir et orangé une véritable œuvre d'art.

Une histoire que je relis avec grand plaisir.

Ce petit oiseau qui économise ses forces me plait décidément beaucoup.



Un texte simple et beau, avec des noms d'oiseaux et la difficulté de la course très bien rendue.

Des dessins saisissants, noir, blanc et orange.

C'est le graphisme épuré de la première de couverture qui m'a d'abord attirée. Un fond noir, couleur peu commune pour un livre pour enfants, sur lequel se détache la silhouette orange, allongée et inachevée d'un chien. Le contraste des couleurs donne envie d'ouvrir cet album et on n'est pas déçu. L'histoire est mignonne et farfelue ; Ralf va sauver la vie de ses maîtres en s'étirant comme un élastique. Tous les enfants devraient adhérer à ce joli album.
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Petit Gorille est envoyé par son grand-père chez le flamant rose pour aller chercher des œufs. Mais attention à ne pas les casser ! Sur la route, il va rencontrer d'autres animaux qui vont l'aider ou à qui il va venir en aide. Mais pendant tout son périple, Petit Gorille est vu par Vervet et d'autres singes, qui l'accusent d'être un voleur et un méchant gorille. Jusqu'à ce que la vérité éclate... Un très bel album, magnifiquement illustré par Gwendal Le Bec, qui se lit comme un conte moral, où ce que l'on voit n'est pas toujours ce que l'on pense. Un joli texte qui invite à la réflexion avec les plus jeunes.

Ralph est un petit chien mais il prend beaucoup de place. Le père de sa famille n'est pas très gentil avec lui et le met dehors pour dormir à la niche. Pourtant quand une nuit, Ralph sent de la fumée, il fait tout pour aider sa famille.



Je suis partagée sur cet album. Ça débutait bien, avec des illustrations plutôt sympa, un chien tout en longueur qui m'a rappelé celui de Petting zoo, et un texte plutôt rythmé.

Puis je trouve que ça traîne un peu en longueur et je me suis ennuyé. En plus, je trouve que le chien n'est vraiment pas bien traité. Même lorsqu'il essaie de prévenir tout le monde du danger, on le rembarre.

Il y a un jeu avec l'aspect chien "en longueur". Ça m'a amusée mais là aussi je trouve que c'est trop.

Dans l'ensemble, il y a plein de bonnes idées mais l'album s'étire un peu en longueur. C'est le cas de le dire.
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Avec une réflexion implicite sur l'indépendance de la pensée, La Fontaine n'aurait su dire mieux que cet album délicat et décapant à la fois !
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Gros coup de cœur pour cet album ! Ramona Bãdescu nous conte une très belle histoire d'amitié naissante qui passera par de nombreux sentiments tels la culpabilité, l'inquiétude, la curiosité, le respect et la pudeur. Le tout porté par un magnifique texte teinté de douceur, comme les délicates illustrations qui l'accompagnent.

La couverture est chouette, les illustrations sympas aussi. Mais pour moi ça s'arrête-là.



C'est malgré tout bien écrit, rythmé, adapté au jeune enfant (dès 2 ans et demi je dirai, puis parfait pour un enfant qui débute en lecture car l'histoire n'est pas "bébé").



Mais c'est le fond du livre, la morale (s'il y en a une) qui ne me plait pas. L'histoire d'un chien qui prend trop de place, un chien qui est présent chaque fois qu'il est indésirable uniquement.



Jusqu'à ce qu'il sauve la vie de sa famille.



Là il va enfin être aimé, même s'il prend encore plus de place qu'avant car pour les sauver il a dû s'allonger, encore et encore jusqu'à devenir un chien très très long.



Donc globalement, la famille se rend compte à quel point ce chien est important dans leur vie, puis ils se mettent à l'aimer enfin à la hauteur de l'amour que lui leur donne.



Bof... faut-il qu'un animal accomplisse quelque chose d'extraordinaire pour mériter sa place dans une famille? pour mériter de recevoir des démonstrations d'amour allant un peu au-delà des soins de survie de base? peut-on ignorer un animal sous prétexte que son amour pour sa famille est indéfectible et donc acquis? (puis faites l'exercice de relire ce dernier paragraphe en remplaçant le mot "animal" par le mot "humain", ça fesse!)