Gwyneth Cravens

La peste à New York de John S. Marr publié en 1978 et j’avoue n’eut été la crise du coronavirus qui fait la manchette en ce moment j’aurais simplement jeté un coup d’œil à la jaquette du bouquin tout en me promettant de le lire un jour. Après un mois de vacances passées en Californie, une adolescente rentre seule à New York, elle se met à tousser violemment, s'effondre, est hospitalisée. Et le processus de l'épidémie se met en marche, car avec la peste pulmonaire cela est une histoire de 24 heures. Le souffle du malade peut tuer et il faut agir vite, la streptomycine, les tétracyclines et les fluoroquinolones sont les antibiotiques de référence pour le traitement de la peste. Ce sont des antibiotiques parfaitement efficaces s’ils sont administrés à temps (la est toute la question). Un bon roman qui donne à réfléchir sur cette maladie que je croyais disparue, cette maladie peut sommeiller 30,40 et même une centaine d’années puis son réveil est brutal. Une simple recherche sur le web nous montre une photo d’un américain hospitalisé en 2015 et qui en est mort et le site de l’Institut Pasteur nous en dit plus sur ce fléau. J’ai été estomaqué d’apprendre que les malades de la peste sont confus tels des zombies.

Une fiction sur l'arrivée de la peste à New-York, par avion, en plein vingtième siècle. C'est un roman médical catastrophe qui se lit comme un thriller dont, bien sûr, il ne faut pas dévoiler l'issue.