Citations de Gyles Brandreth (367)
Je peux résister à tout sauf à la tentation.
Quoique, en vérité, [je ne lui obéis] pas tout à fait… Veronica et moi ne parlâmes pas de Millais et de Maupassant, mais de l'amour et des poèmes qu'il inspire. Je citais Baudelaire et Byron. Elle évoquait Wordsworth (pour me flatter), John Keats et Mrs. Browning
- Je ne sais pas quoi penser de Dubeney, et vous ?
- Où l'avez-vous rencontré ? me demanda Oscar.
- A la Librairie française, sur Beak Street.
- Oh ? fit Conan Doyle spontanément.
Oscar éclata de rire.
- Arthur, vous êtes un Écossais mais vous avez une âme d'Anglais. Tout ce qui est français, ne serait-ce que de loin, vous rend soupçonneux.
Conan Doyle sourit.
- Touché ! dit-il.
s'aimer soi même c'est commencer une idylle qui dure toute la vie
Seuls les êtres dépourvus d'imagination s'arrêtent à ce qu'ils voient. Les poètes et les détectives doivent aller plus loin.
Les hommes doués d’ambition doivent se battre avec les armes de leur temps. Notre siècle vénère l’argent et la célébrité. De nos jours, réussir, c’est obtenir l’or et la gloire. Rien d’autre.
Le spectateur se doit d’être attentif, car il est le violon sur lequel va jouer le maître.
Le destin aime ceux qui n’ont peur de rien.
Il n’y a aucun argument en faveur de la faim. La souffrance n’a aucune vertu. La vie devrait être un banquet ouvert à tous. Personne ne devrait rechercher autre chose dans l’existence que le plaisir.
Il ne sert à rien de discuter contre l’inévitable […]. Contre le vent d’est, le seul argument est de mettre son manteau.
Une fois dévoilé, un secret devient un serpent, capable de s’insinuer partout.
absolument génial, on a l'impression de connaître tous ces personnages, et pour moi qui adore Conan Doyle ... une intrigue policière très bien menée , magnifique !
Vous connaissez ma règle d'or : la seule façon de se conduire avec une femme est de lui faire l'amour si elle est belle et de le faire à une autre si elle est laide. Quel plat ridicule on fait de la fidélité ! Jeunes, les hommes voudraient être fidèles et ils ne le sont pas ; âgés, ils voudraient ne pas l'être et ils ne le peuvent pas. Il n'y a rien de plus à comprendre. Réjouissez-vous d'être jeune, Robert. Profitez de chaque parcelle de bonheur tant que vous le pouvez.
- Rien ne change, philosopha Oscar. Deux milles ans et le problème d'esclavage perdure. Nous essayons de le résoudre en amusant les esclaves.
Servez le vin, Robert.Nous devons finir la bouteille et mettre de l'ordre dans nos têtes.
Le vin pétillant était merveilleusement sec et frais.
- Pur et doré comme un rayon de lune au moi de mai, déclara Oscar.
J'essayais de lui expliquer que, quoi que je fusse plus que quiconque disposé à admirer le Christ, c'était avec son Eglise que j'avais un problème.
Oscar enviait à Arthur son personnage de Sherlock Holmes. Arthur enviait à Oscar son aisance avec les mots. Il n'avait aucune réserve vis-à-vis de Dorian Gray. Il le considérait comme une oeuvre subtile, honnête et d'une grande qualité artistique. Il respectait Oscar en tant qu'écrivain et en tant que gentleman. Et, de façon assez piquante, il estimait de plus que notre ami possédait toutes les qualités d'un bon détective : "De la mémoire, le sens de l'observation et l'aptitude à côtoyer des hommes de toutes espèces et de toutes conditions." Arthur avait déclaré à Oscar que si jamais il devait écrire une nouvelle aventure de Sherlock Holmes, il le prendrait comme modèle pour le personnage du frère aîné de son héros. - Faites-le, Arthur, je vous en prie, lui avait répondu Oscar. Le temps n'aura pas de prise sur vos livres ; or, j'aspire à l'immortalité.
Voici ce qui devait me tenir de petit-déjeuner, Arthur. Des nourritures intellectuelles. J'étais sur le point d'avaler une page ou deux du Voyages des innocents, de Mark Twain, pour mon porridge, puis de me plonger dans la Vie des saints, de Butler, en guise d'œufs au bacon, mais j'ai été grossièrement dérangé.
Penser que quelqu'un puisse être enterré dans un lieu si agréable vous ferait tomber amoureux de la mort .
Apprenez à respirer, messieurs. Appréciez cet instant, profitez de ce tabac. Riez quand vous le pouvez, pleurez quand vous le devez et, quand vous dormez, efforcez-vous de vraiment dormir. Vivez pleinement votre vie. Vous mourrez bien assez tôt.