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3.74/5 (sur 195 notes)

Nationalité : Islande
Né(e) à : Reykjavik , le 04/04/1961
Biographie :

Gyrðir Elíasson est un écrivain, poète, traducteur islandais.

Elíasson a obtenu le prestigieux grand prix de littérature du Conseil nordique en 2011 pour son recueil de nouvelles intitulé Entre les arbres (Milli trjánna).

Un autre recueil de nouvelles, Gula húsið (non traduit ; littéralement La Maison jaune), a remporté le prix littéraire islandais ainsi que le prix Halldór Laxness de littérature.

Ses livres, proches du courant nature writing, abordent des thèmes récurrent comme la nature, l’art, la création et la solitude qu'elle peut engendrer, ou encore les difficultés contemporaines de participer au jeu social.

Il est également traducteur de Richard Brautigan.

Source : Wikipedia
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Julien Delorme présente la Rentrée de La Peuplade.


Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
La quiétude est une notion composite: elle peut être triste, redoutable, agréable, sublime, solitaire.
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Les nouvelles de Syrie contribuent largement à épuiser ma réserve de foi en la vie. Il n’en reste plus que quelques gouttes. L’être humain ne carbure pas au pétrole, quoiqu’en pense les Américains.
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....on ne peut guère être soi-même à moins d'avoir quelque interaction avec les autres, aussi contradictoire que cela puisse paraître.
p.21
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Je vais voir si la porte du phare est ouverte. Elle ne l’est pas bien entendu. Je m’assieds alors au bord de l’à-pic et j'éprouve à nouveau cette sensation qui est un mélange de vertige et d’envie de me jeter dans le vide pour mettre fin à cette prise de vue archilongue qu’est la vie d’un homme. Ce film non monté dont le fil conducteur paraît souvent bien confus.
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C’est vrai ce qu’a dit Oscar Wilde: n’importe qui peut écrire un roman, s’il dispose d’une ignorance suffisamment vaste de la vie et de la littérature.
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J'aime bien m'allonger sur la banquette, dans le coin du salon, quand la pluie tambourine sur le toit et que j'étale sur moi la couverture en laine à carreaux. Parfois je contemple les ruisselets de pluie sur les vitres avant de fermer les yeux pour écouter. La pluie résonne différemment selon les régions. Celle d'ici est bien différente des trombes d'eau de l'est du pays. C'est comme le même air dans une tout autre orchestration.
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Si je trouvais un coquillage au milieu de l'intérieur inhabité, je le porterais sans coup férir à mon oreille pour écouter le bruit de la mer. Je ne crois pratiquement plus à rien, mais le bruit des vagues dans le coquillage a survécu à tous les naufrages. Depuis que l'on m'a dit que c'était la mer, je l'ai cru.
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Papa passait parfois des soirées entières dans le salon avec sa bouteille, à écouter en boucle le Concerto pour violoncelle n°1 de Chostakovitch, jusqu'à ce que la bouteille fût vide et lui-même, endormi. L'aiguille tressautait à la fin du morceau et le bras de l’électrophone n'arrivait pas à la soulever. Le bras de papa, couché au pied de sa chaise, était également sans force. Après avoir arrêté l'aiguille dans son périple sans fin, maman fermait la porte du salon, et nous allions tous deux nous coucher tandis que papa peinait à respirer dans la pièce obscure et sans air. Les notes du concerto s'étaient toutes déposées sur le tapis du salon et scintillaient faiblement à la pâle lueur du réverbère devant la fenêtre. J'entendais maman fulminer en entrant dans la chambre conjugale : "Concerto pour violoncelle... mon cul !"
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Je suis allé à Reykjavík pour quelques jours. J'y ai rencontré peu de gens et je suis resté la plupart du temps seul à la maison à boire du whisky en regardant de vieux films policiers en noir et blanc. Je ne sais pas pourquoi j'y suis allé. Sans doute rien que pour partir. Mais me voilà de retour et l'océan gris m'a attendu tout ce temps, comme un gros chien patient. Le soir, quand le temps est potable, je vais m'asseoir sur la côte, plongeant le regard sur la grève rocheuse.
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Il pleut et je lis, allongé sous la couverture à carreaux de la banquette du salon. Je donne momentanément congé à Thomas Mann pour parcourir un roman de Yukio Mishima que j'ai lu il y a longtemps et que je relis pour la simple raison que le livre était là, dans une armoire. Il s'agit du Marin rejeté par la mer. Je l'ai lu pour la première fois quand j'étais adolescent, puis j'ai vu le film avec Kris Kristofferson. Le film et le livre se sont emparés de moi pour ne plus me lâcher. Je relis le texte maintenant avec de tout autres yeux. C'est comme si j'avais subi un changement de globes oculaires, mais l'histoire me saisit pourtant à nouveau. La pluie qui ruisselle le long de la vitre est presque la reproduction de celle qui inonde les carreaux japonais du roman. Ma pensée va vers le matelot à la salopette bleue maculée de cambouis qui m'a emmené faire un tour en mer. Si mon soupçon se confirme, la mer ne l'aura pas rejeté.
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