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3.77/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Igoumen, Biélorussie , le 25/12/1888
Mort(e) à : New York , le 23/12/1962
Biographie :

H. Leivick, de son vrai nom Leivick Halpern, est un poète et dramaturge yiddish.

Il reçut une éducation juive traditionnelle et s’engagea très jeune dans le mouvement révolutionnaire. À 17 ans, il prit part à la révolution avortée de 1905 contre le pouvoir tsariste.

À partir de 1906, il purgea six ans de cachot et fut envoyé en 1912 en Sibérie. Il parvint à s’échapper et gagna les États-Unis en 1913.

De 1914 à 1932, il exerce divers métiers (ouvrier dans une usine de vêtements enfant à Philadelphie, colleur de papier peint à New York) et collabore à de nombreuses revues et journaux. En parallèle, il écrit des poèmes et des drames, publiés dans des recueils littéraires yiddish.

En 1921, il crée la pièce "Le Golem" ("Der goylem"), poème dramatique en huit scènes, reflétant les problèmes de la condition juive en Europe. En 1937, H. Leivick participe au Congrès mondiale de la culture yiddish à Paris.

"Dans les bagnes du tsar" ("Af tsarisher katorge", 1958), un témoignage exceptionnel sur l’humaine condition soumise à des situations extrêmes, est son principal texte en prose.
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Source : www.editionsdelantilope.fr
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Mais l'amitié de prison est à la fois plus profonde que celle éprouvée en liberté, et plus éphémère, plus oublieuse, plus mystérieuse. Peut-être parce que c'est une amitié, une camaraderie forcée par l'existence commune obligatoire. Peut-être parce qu'elle est en quelque sorte impersonnelle, le résultat d'une politique révolutionnaire, et non pas d'un choix intime et naturel.
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H. Leivick
Chez le détenu politique, le bagne tsariste portait atteinte à sa liberté plus qu’à sa personnalité. Il réprimait la politique, de façon parfois absurde, mais il n’entamait pas sa personnalité, la laissait tranquille, sois ce que tu veux. Le bagne lassait au forçat son libre arbitre, si l’on peut dire. (page 124)
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Le pouvoir soviétique a repris le même régime carcéral, et l’a rendu encore plus terrible. (page 100)
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Les yeux de Roudin s’illuminent à chaque fois qu’il prononce le nom de Tolstoï. Mais moi, je dois l’avouer, à chaque fois qu’il mentionne le nom de l’écrivain, j’éprouve un sentiment de malaise. Pas au sujet du condamné, cet homme intègre et pur, mais au sujet de Tolstoï, le comte, malgré ses errances et ses recherches tragiques, il vit dans sa propriété de Iasnaïa Poliana et ici, son merveilleux disciple traîne au bagne. Je ne l’ai pas dit évidemment à mon voisin. Cela aurait manqué de tact. 
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Si c'est comme ça, il faut condamner toute révolution, même la plus juste, parce qu'elle ne peut que s'opposer à la majorité. La révolution est un acte d'impatience. Je pense à ça très souvent en ce moment.
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L'humain en l'homme, le bien comme le mal, dans cette promiscuité abominable disparut, révélant sa brutale nudité qui tantôt t'aveugle, tantôt te rend clairvoyant. Tu plonges le regard en l'homme comme en un gouffre profond ou parfois en un miroir poli. Dans les deux cas, tu te vois toi-même. Tu te lamentes sur ce que tu es devenu ou tu te sens pousser des ailes.
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Est-ce qu'un individu a le droit moral de mettre en péril la vie d'autrui, même s'il s'agit de sauver le monde ?
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MAHARAL. Ton vouloir ne compte pas. Tes voies sont déjà tracées, tes jours, tes nuits et tous tes actes. Tu seras créé non pour vivre tout simplement, mais pour accomplir des prodiges secrets et cachés. Tes actions resteront dissimulées et nul ne saura rien de ta force immense. Tu seras bûcheron, tu seras porteur d'eau.
LA FIGURE. Un golem.
MAHARAL. L'envoyé de tout un peuple. Un héros.
LA FIGURE. Un valet sur qui dominer.
MAHARAL. Un être vivant.
LA FIGURE. Un être vivant, alors qu'attends-tu ? Où est l'âme qui doit m'être insufflée ?
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C'est donc cela le cachot, une casemate de pierre. Ni jour, ni nuit, ni temps, ni son.
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