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3.99/5 (sur 625 notes)

Nationalité : France
Biographie :

H.V. Gavriel est une lectrice de SF et de Fantasy passionnée qui ne conçoit pas une bonne journée sans un bon livre.

C’est donc tout naturellement qu’elle s’est mise à l’écriture depuis quelques années, et avec un succès immédiat.

Elle est notamment l’auteure de plusieurs romans et nouvelles de romance contemporaine M/M. Sa série Les Loups de Riverdance lui permet donc de réunir ses deux genres de prédilection : la romance gay et l’urban fantasy.


Site : https://hvgavriel.wordpress.com/
Facebook : https://www.facebook.com/hv.gavriel.auteur/

Source : http://www.milady.fr/auteurs/view/h-v-gavriel
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Bibliographie de H. V. Gavriel   (16)Voir plus

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Extrait de la conférence "Quand le héros a les crocs... Vampires et Loups-garous!" avec Jeanne-A Debats, Marika Gallman, H.V. Gavriel et N.M. Zimmerman.


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Je vois un sourire sinueux jouer ses lèvres. Il est là, debout devant moi… bien plus grand et costaud que moi, et il attend, cet enfoiré, il attend que je le supplie. J’ai une féroce envie de tourner les talons, éventuellement après avoir effacé ce sourire suffisant de sa face, et je crois qu’il s’en doute car il sourit encore plus. Mais deux petits visages implorants sont tournés vers moi comme si j’étais Dieu, et je suis bien incapable de résister à leur prière muette.

— S’il vous plaît, acceptez mon invitation. Je vous offrirai à boire pendant que les enfants goûteront si vous préférez être présent et ne pas laisser Cody seul chez des inconnus.
— On boira quoi, du thé ?
— Si vous voulez…
— Je préfère les trucs plus forts, ceux qui vous grisent…
— Heu… d’accord.
— Et on fera plus ample connaissance ?
— Oui, nous pourrons discuter.
— Discuter, hein ? Ce n’est pas tout à fait ce que j’avais en tête. J’aime pas la parlote, je préfère l’action.
— Oh ! (Je pique un fard en me rendant compte de ce qu’il dit et lui jette un regard effaré.) Mais je… je ne suis pas comme vous, moi. Je ne joue pas dans votre camp ! Je ne vous donne pas un rendez-vous, ou quelque chose comme ça !
— Ça va, l’hétéro, du calme ! Je plaisante, je saurai me tenir. Les costards-cravates coincés du cul, c’est pas trop mon truc de toute façon.
— Papa, il a dit un gros mot, t’as entendu ?
— Lily-Rose, tais-toi. Et vous aussi. Demain, ici, même heure ?

Pour la première fois, il penche son visage et ses yeux noirs se posent sur Cody. Le gosse le regarde, l’air concentré comme s’il déchiffrait un problème de mathématiques compliqué. Il n’y a pas eu un seul geste de tendresse ou d’affection entre eux, et, en y réfléchissant, je crois n’en avoir jamais vu. Mais il y a quelque chose qui passe du grand Indien au petit bout de chou, impalpable, intangible, fort et douloureux.
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Qui a dit que le bleu était une couleur froide ? Celui-là n'a jamais vu les yeux de Marcus, brûlants comme un ciel d'été, aussi chaud qu'un baiser
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Erwann laisse son regard aux couleurs de l'océan errer sur le paysage urbain dévoilé par la grande baie vitrée du bureau qu'il partageait avec ses trois autres collègues du service des ressources humaines. Une chance d'avoir cette ouverture sur l'extérieur au lieu des salles borgnes où s'entassaient les autres employés de l'entreprise. Non pas que cela change vraiment quelque chose, comme s'il avait pu respirer de l'air pur, ou exposer son visage au soleil. Ou sentir les embruns déposer des baisers salés sur ses lèvres, comme lorsqu'il était chez lui. Enfin, son ancien chez lui, là où il avait grandi, là où flottait encore l'odeur des crêpes et du bonheur domestique. Sans lui. Parce que lui était là, ici et maintenant, dans cet environnement stérile, aseptisé, moquette beige, bureaux bruns, murs beiges, sièges bruns, tout ce brun et ce beige dans lequel il se sentait peu à peu disparaître, devenir transparent. Ses grandes enjambées de marin, son rire sonore, ses yeux d'océan n'étaient pas à leur place dans cette tour parisienne, alors il ne riait plus, ne regardait plus vraiment, et marchait à pas comptés et pressés, comme tous les autres, silhouette anonyme parmi les salariés de la tour, des usagers du métro, des piétons des grands boulevards.
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Ces trois ans perdus si longtemps dans les brumes noires de l'oubli et du désespoir, ces brumes qui depuis se sont dissipées, comme si le sentir se rapprocher de moi m'avait obligé à me remémorer ce que j'avais tenté d'occulter.
Nephilim, c'est ce que je suis.
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Et si des larmes se mêlent à l'eau de la douche sur mon visage, si mon coeur est si serré qu'il me fait plus mal que tous les coups reçus, personne n'a besoin de le savoir, c'est entre moi et moi, comme toujours.
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– Comment tu faisais pour gagner ta vie ? C’est drôlement jeune, quinze ans, pour travailler.

Putains ! Je veux bien dévoiler un peu de moi, mais aller jusque-là, je ne l’avais pas prévu. Je ne suis pas prêt, pas encore, je ne le serai peut-être jamais ! Je regarde Léo, sa curiosité est sincère, sans malice. Léo, mon ami innocent, si tu savais comme ta question me crucifie ! Il est si jeune encore, je ne crois pas l’avoir jamais été. Mes yeux font le tour de la tablée, Sheena se mord les lèvres, Marcus a l’air sombre, et l’éternel sourire sarcastique de Derek a disparu. Se doutent-ils, eux, de ce qu’un gosse de quinze ans vivant dans la rue doit faire pour gagner sa vie ? Oui, sans doute que oui.
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Je bois ma bière en regardant la partie qui se déroule. Intéressant ce qu’un simple jeu peut révéler sur le caractère des joueurs. Dimitri est excellent, mais retient délibérément son jeu, de manière discrète. Évidemment, il a eu quelques centaines d’années pour s’entraîner… ou pas, j’ignore si le billard américain existait déjà quand il était jeune. Mais, au-delà du geste très sûr, c’est son sens tactique que j’admire. J’ai joué d’interminables parties d’échecs avec le vieux Jeb quand j’étais gosse et, même si je suis trop fonceur pour être fin tacticien, je sais reconnaître ceux qui le sont. Le vampire l’est. Et il joue avec sa proie un peu comme le ferait un loup, ça me plaît. Il laisse des ouvertures à son adversaire, pour rendre la partie plus piquante, alors qu’il aurait pu y mettre un terme très rapidement. Je ne peux m’empêcher de sourire en comprenant ce qu’il prépare, et il me surprend les yeux fixés sur lui. Il me rend mon sourire, et un clin d’œil complice. J’étouffe mon rire en portant le goulot de ma bouteille à mes lèvres tandis que son adversaire tombe tête baissée dans le piège qui lui est tendu.

Soudain, je sens une présence près de moi. Je tourne la tête, dévisageant sans aménité le minet qui vient de s’adosser au mur contre moi. Il me sourit d’un air aguicheur et engage la conversation. Il est plutôt mignon, assez à mon goût. Moi qui cherchais un coup facile pour ce soir, on dirait qu’il est tout trouvé. Mais, bizarrement, j’en ai soudain moins envie. Le bruit des boules de billard s’entrechoquant avec une certaine brutalité ramène mon attention vers la table de jeu, et vers Dimitri, qui se redresse avec une grimace de mécontentement et me jette un regard froid. Comme si c’était ma faute !
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Frédo et moi, on est inséparables. Je sais que dans les romans, il y a tout plein de jeunes homosexuels amoureux de leur meilleur ami hétéro, et qui se consument en silence. C'est super romantique... ou très glauque. Parce que, faut être clair, un hétéro qui se transforme en super amant gay sous la magie de l'amoooour, c'est à peu près aussi fréquent que le crapaud qui se transforme en prince avec un baiser. Vous en avez déjà rencontré beaucoup, vous, des princes crapauds ? Moi, non. Et pourtant, j'ai essayé. Mais bon j'avais huit ans, j'étais très naïf, et c'est la faute à Frédo, qui m'avait juré que ça marcherait. Crétin !
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Je suis bien placé pour savoir que le monde n'est pas toujours ce qu'il paraît, que le surnaturel côtoie le naturel, et que la magie coexiste avec la physique quantique. La seule chose qui m'étonne encore, c'est l'art qu'ont les humains de ne pas voir ce qui les dérange, d’interpréter les choses pour essayer de les faire rentrer dans des casiers bien définis, avec des petites étiquettes dessus...
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Un bruit de porte me réveille vaguement, miguel entre dans la chambre, sans allumer la lumière, je tourne la tête dans la chambre et distingue juste sa silhouette dans le contre-jour de la lumière du salon. Il est deux heures du matin, il pue l'alcool et le cannabis. Je me redresse dans le lit.

- T'es encore là, cabron, t'es pas retourné chez ton blondinet ?

Sa voix est épaisse, l'élocution difficile, il est visiblement complètement parti.

- Chéri, viens te coucher, on parlera demain.

Je pose ma main sur son bras. Il réagit violemment à mon contact, me repousse, puis m'attrape, me jette hors du lit, et commence à me bourrer de coups de pied, de poing, en jurant en espagnol.
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