Un bruit de porte me réveille vaguement, miguel entre dans la chambre, sans allumer la lumière, je tourne la tête dans la chambre et distingue juste sa silhouette dans le contre-jour de la lumière du salon. Il est deux heures du matin, il pue l'alcool et le cannabis. Je me redresse dans le lit.
- T'es encore là, cabron, t'es pas retourné chez ton blondinet ?
Sa voix est épaisse, l'élocution difficile, il est visiblement complètement parti.
- Chéri, viens te coucher, on parlera demain.
Je pose ma main sur son bras. Il réagit violemment à mon contact, me repousse, puis m'attrape, me jette hors du lit, et commence à me bourrer de coups de pied, de poing, en jurant en espagnol.