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Biographie :

Henri Hauvette, né le 24 janvier 1865 à Paris, mort le 14 février 1935 à Paris est un romaniste, italianiste et un spécialiste de littérature comparée.

Henri Hauvette fit ses études au Lycée Louis-le-Grand, avant de devenir licencié et agrégé ès lettres de l’université en 1888 . En 1889, il est nommé professeur au lycée Marceau de Chartres (1889-1893) puis à Gap (1893-1895) avant de passer un long séjour en Italie.

En novembre 1895, il est chargé d’un cours de langue et de littérature italiennes à l’université de Grenoble, où il devient professeur titulaire en 1903. Il soutient alors ses thèses de doctorat, Un exilé florentin à la cour de France au xvie siècle : Luigi Alamanni, 1495-1556, sa vie et son œuvre et De Laurentio de Primofato qui primus Joannis Boccacii opera quaedam gallice transtulit ineunte seculo XVe (Laurent de Premierfait, traducteur de Boccace).

Il entre ensuite à la Faculté de lettres de Paris), d’abord comme chargé de cours (1906), puis comme maître de conférence de langue et littérature italiennes (1908), professeur adjoint (1910) et enfin professeur titulaire (1918).

Henri Hauvette était membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 19331.

Il était le fils de l’orientaliste (indianiste) Eugène-Louis Hauvette-Besnault (1820-1880) et le frère de Maurice Hauvette, colonel d'artillerie (légion d'honneur) (1854-1912) et d'Amédée Hauvette, helléniste (1856-1908) et beau-frère de René Cagnat .


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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Rome a tout enseigné à Claude Lorrain. Ce petit paysan de la vallée de la Moselle, venu en Italie sans préparation, presque illettré, ne sachant rien de l'art de la peinture à laquelle il rêvait de se consacrer, a connu Rome encore adolescent et s'y est fixé, dans sa vingt-cinquième année, pour n'en plus jamais sortir et y passer toute sa carrière. L'apprentissage qu'il y trouva ne fut point celui que les artistes du monde entier y venaient chercher. On ne peut croire que son art personnel ait tiré grand profit de sa présence dans l'atelier d'Antonio Tassi, qui l'employait près de Viterbe, vers 1655, avec une équipe de décorateurs français, aux ouvrages de la villa Lante. Mais, tandis qu'il vivait de ces travaux presque manuels, le noble pays lui révélait peu à peu la vocation véritable de son génie. Les lignes harmonieuses des horizons, la majesté des monuments et surtout une lumière enchanteresse
pour des yeux du Nord, voilà les éléments essentiels de la peinture de Claude, ce qu'il a aimé d'un amour profond
et ce qu'il a, toute sa vie, essayé de rendre.
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Jusqu'à sou départ pour Naples, l'instruction de Boccace avait été, peut-on dire, négative : il n'avait appris que ce dont il estimait n'avoir aucun besoin, mais ne savait rien de ce qu'il jugea toujours le plus indispensable. En revanche, il avait acquis un robuste dédain pour tous les marchands, les manieurs d'argent, ceux qui exerçaient les divers métiers qu'il appelle, avec un mépris souverain, les « arts mécaniques ^auxquels il a sans cesse opposé la noble poésie, seule capable de procurer la gloire : « Que diront donc tous nos marchands, habiles seulement à encaisser des écus? Prétendront-ils que la poésie n'est pas lucrative, elle qui promet à ses adeptes tant de siècles de survivance, et soutiendront-ils encore que seuls les arts mécaniques assurent un gain? Ces gens-là n'ont qu'à se taire, en rougissant d'oser seulement attaquer les choses célestes, auxquelles ils ne comprennent rien; qu'ils se bornent à ramper parmi les objets que la bassesse de leur esprit est à peine capable de saisir ». Par l'insistance avec laquelle il a développé cette thèse, on sent que Boccace en puisait l'idée dans un fonds d'impressions très anciennes, qui lurent parmi les premières à façonner sa personnalité.
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Ghirlandaio est, avec Botticelli, l'expression artistique la plus brillante du
tempérament florentin dans le dernier quart du quinzième siècle ; il en est
même, à certains égards, l'image plus fidèle et plus complète, au moment où Florence s'abandonnait avec sécurité à la joie et à l'orgueil de son épanouissement splendide, avant l'invasion étrangère, avant la dictature mystique de Savonarole.
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Il convient cependant de remarquer que la classe des artistes conservait un caractère un peu différent de celle des autres intellectuels. Tandis que les lettrés, philosophes et humanistes, recrutaient des disciples nombreux et enthousiastes dans les rangs de la bourgeoisie riche, l'artisan ne participait guère à cette culture supérieure.
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Les fresques de Ghirlandaio ont préservé son nom de l'oubli; mais, pour en bien comprendre le caractère véritable, il faut se souvenir que le peintre était invité à y glorifier beaucoup moins la douce figure de l'apôtre de la pauvreté que le parvenu, l'homme d'argent qui en a fait les frais, ainsi que sa famille, ses puissants protecteurs, et Florence même — toutes choses, en vérité, qui n'ont rien à voir avec le saint dont la venue en ce monde a été comparée par Dante à l'apparition du soleil levant. Aussi convient-il de distinguer deux séries de compositions parmi les six scènes exécutées par Ghirlandaio : il y a celles où le peintre a consciencieusement essayé de traiter quelques épisodes de la vie de saint François, et celles où son sujet ne lui a fourni qu'un prétexte pour satisfaire la vanité de son riche client.
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Dante connaissait encore d'autres preuves curieuses, subtiles, inattendues, de la divinité de l'institution impériale. Sous Tibère, dit-il, l'autorité de l'empereur atteignit une gloire qu'elle n'avait jamais connue, qu'elle ne devait plus connaître, car c'est alors que Dieu l'a chargée de tirer vengeance du péché d'Adam en faisant mourir Jésus. On est d'abord un peu surpris, car nous avons perdu l'habitude de parler de Tibère avec tant d'honneur — il est vrai que les Annales de Tacite n'étaient pas encore connues au xiii^ siècle — et surtout nous voyons mal quel lustre le supplice du Golgotha a pu faire rejaillir sur la pourpre impériale.
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En ce qui concerne la personne du peintre, que de problèmes encore! C'est d'abord son nom, aujourd'hui connu sur la foi de pièces d'archives irrécusables, mais longtemps écrit par erreur « Razzi » ; cependant un petit nombre de documents le désignent aussi sous le nom de « Giovannantonio de' Tizoni », et cette bizarrerie n'a pas encore été expliquée de façon tout à fait satisfaisante. Ces difficultés ne sont rien pourtant en comparaison des discussions soulevées par son surnom, « il Sodoma », attesté, malgré des
variantes orthographiques, par une longue suite de textes, correspondances privées ou pièces officielles. C'est un surnom fâcheux qui jette un mauvais soupçon sur G. A. Bazzi. Mais les critiques les plus récents ont entrepris de défendre sa mémoire ; ils se portent garants que leur artiste fut un homme très moral.
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Antoine-Jean-Baptiste Thomas, élève de Vincent, né en 1791, obtint le Grand Prix de peinture en 1816. Il partit à la fin de novembre pour Rome où il ne fit qu'un séjour de deux ans. Rappelé en France, il renonça à sa pension et ne revint plus en Italie. Il mourut, jeune encore, en 1834.
Thomas est aujourd'hui tout à fait oublié. Ceux de ses tableaux qui ont subsisté et que l'on peut voir encore : son morceau de concours à l'École des Beaux-Arts, Oenone refusant de secourir Paris blessé, sa grande composition à Saint-Roch, les Vendeurs chassés du temple, enfin la Procession de Saint Janvier à Naples (Versailles), dont j'aurai à reparler, n'ont pas suffi à consacrer la réputation qu'il avait acquise de son vivant.
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lO DICO SEGUITANDO...
Notes sur la composition des sept premiers chants de l'Enfer.
Ces trois mots, par lesquels s'ouvre le chant VIII de l'Enfer, ont été l'occasion d'anecdotes diverses, de discussions, d'hypothèses sur une interruption possible, survenue en cet endroit, dans la composition du poème et, par suite, sur les dates auxquelles Dante commença, suspendit et termina l'Enfer, sur ce que pouvait être l'ébauche supposée du poème, et encore sur la répartition des péchés entre les divers cercles de la damnation.
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Manifestement, cet admirable décorateur, ce portraitiste de premier ordre n'a pas profité de la vogue des préraphaélites : un peu moins de correction, une conception moins limpide et moins sereine de la vie ne lui eussent sans doute pas nui. La mode a poussé au premier rang, à côté d'un maître véritable comme Botticelli, quelques peintres sûrement inférieurs ; ainsi s'est vu refoulé au second plan l'évocateur prestigieux de tant de scènes et de figures, toujours pleines cependant de jeunesse et de fraîcheur.
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