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4.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Yémen
Né(e) à : Qaydûn, Hadramaout , 1911
Mort(e) à : Jeddah, Arabie Saoudite , 1995
Biographie :

L’Imam Ahmad Mashhûr Ibn Tâhâ Al-Haddâd est un noble savant et un gnostique ayant quitté la région de Hadramaout au Yémen dans sa jeunesse pour prêcher l’Islam dans diverses contrées du continent africain.

Il entreprit son premier voyage dans sa jeunesse et visita l’île de Java en Indonésie. Il retourna ensuite au pays pour participer au courant scientifique et littéraire qui animait la poésie, le soufisme, la langue arabe et l’histoire. Il se distingua par la suite comme poète et prédicateur talentueux.

Alors qu’il n’avait que vingt-deux ans, il partit en Afrique pour enseigner le message de l’Islam dans l’île de Zanzibar. Quatre ans plus tard, la vague le porta jusqu’au port de Mombasa au Kenya. Il s’y installa durablement et sillonna ce pays pour inviter les gens à répondre à l’appel divin avec miséricorde, science et sagesse, et pour éduquer les musulmans qui y vivent. En 1956, il se dirigea vers Kampala en Ouganda et y séjourna pendant treize ans.

Dans chacune de ces terres d’Afrique orientale, il participa à la fondation de nombreuses mosquées et écoles islamiques qui continuent à diffuser les enseignements de l’Islam.

Il dédia son œuvre maîtresse Miftâh Al-Jannah, ou la Clef du Paradis, à un exposé du monothéisme pur selon les trois facettes mentionnées dans le hadith de Jibrîl : l’islam, la foi et la bienfaisance (Al-Islâm, Al-Îmân, Al-Ihsân), ou encore la sharî`ah, la tarîqah et la haqîqah (La loi, la voie, et la vérité).

Cet ouvrage qu’il composa en arabe pendant son séjour en Ouganda fut traduit dans plusieurs langues dont l’anglais.

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Source : http://www.islamophile.org/spip/L-Imam-Ahmad-Mashhur-Al-Haddad.html
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Contempler, c’est être présent et observer. Dans la terminologie des soufis, cela signifie une vision intérieure particulière provoquée par la faculté de perspicacité spirituelle (basîra) et une proximité non physique, associées à la connaissance de la certitude (‘ilm al-yaqîn) et à la vérité de la certitude (haqq al-yaqîn). Celui que Dieu protège des voiles de la distance et de la distraction, et qui se rapproche de Lui par l’ihsân (excellence dans l’adoration) – mentionnée dans le hadîth qui parle d’adorer Dieu « comme si tu le voyais »(1) – est entré dans la présence de la contemplation (hadrat al-shuhûd), s’est installé sous son ombre ample, a goûté la saveur de la foi grâce à la « faculté de perception intuitive », et il a pénétré dans le jardin de la gnose immédiate (intérieurement en cette vie) avant de pénétrer dans le jardin du contentement absolu (extérieurement dans l’au-delà). « Et pour celui qui aura craint de comparaître devant son Seigneur, il y aura deux jardins (55 : 46). »

Le voile qui est chez le serviteur est enlevé lorsqu’il s’orne lui-même d’attributs louables, et qu’il se débarrasse de leurs contraires opaques. Il parvient alors à la contemplation de la beauté du Réel à travers la beauté de Ses noms et attributs, et à travers les merveilles de ce qu’Il a façonné et de Ses créatures. Il trouve la sérénité dans Son rappel (dhikr) et en Le remerciant, le plaisir en Lui obéissant et en communiant avec Lui, et la joie par la connaissance directe de Lui. Parmi les gens de la contemplation, quelqu’un a dit :

« Quiconque connaît Dieu Le voit en toute chose, au point que rien ne lui cause plus d’angoisse. Toute chose trouve en lui un réconfort, et il trouve un tel réconfort en toute chose. Il contemple la signification de Sa parole, Exalté soit-Il : ‘’Tout doit périr sauf Son visage’’ (28 : 88) et il comprend la signification de l’affirmation du Prophète, que les bénédictions et la paix de Dieu soient sur lui : ‘’La chose la plus vraie qu’ait dite Labîd est que "tout est vain sauf Dieu"(2)’’ Et descend sur son cœur un rayon de lumière de Son affirmation, Exalté soit-Il : ‘’Où que vous vous tourniez, la face de Dieu est donc là’’ (2 : 115), et toute confusion est balayée concernant la signification de : ‘’Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire’’ (50 : 16). Tout ce qu’il énonce est vérité, parce que la Vérité sera alors sa vue, son ouïe et sa langue. »

(1) Bukhârî (50, 4777), Muslim (8, 9, 10).

(2) Bukhârî (3841, 6147), Muslim (2256). (pp. 118-119)
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Le Prophète a dit, que les bénédictions et la paix de Dieu soient sur lui et sur sa famille : « L’idolâtrie dans ma nation est plus imperceptible que les bruits de pas des fourmis. »(1) L’idolâtrie mineure n’anéantit pas les fondements de la foi, dont dépend le salut, mais elle les détériore. Lâ ilâha illa’llâh détruit à la fois les idolâtries majeures et les idolâtries mineures chez quiconque la prononce avec une fois sincère et agit en conséquence.

Le fait que lâ ilâha vient en tête signifie que le cœur est purifié des choses cachées et des impuretés. L’affirmation suivante, illa’llâh, orne et rempli le cœur des lumières du tawhîd et de la foi(2). Il n’est par conséquent pas surprenant que se tenir à cette invocation, et la répéter, aboutit à purifier le cœur, à nettoyer ses défauts et à l’illuminer (…) une indication subtile (ishâra) se trouve dans le fait que les lettres du témoignage viennent toutes des profondeurs du corps, qu’aucune n’est formée sur les lèvres, ce qui indique qu’elles doivent provenir de la partie interne la plus pure, qui est le cœur, et non des lèvres. Aucune de ces lettres ne porte de point, et c’est une allusion au fait de s’affranchir dans l’adoration de quoi que ce soit d’autre que Dieu.

Lâ ilâha illa’llâh, Muhammadun rasûlu’llâh comporte sept mots. Un homme a sept membres, et l’enfer a sept portes. Chaque mot ferme une des sept portes contre l’un des sept membres.

(1) Ahmad (19606) et Bukhârî dans Al-adab al-mufrad, 1 : 250

(2) Voici le genre d’oppositions que les poètes arabes et les soufis affectionnent tant. Takhliya consiste à vider et purifier le récipient, qui est le cœur, de tout ce qui peut s’opposer à l’entrée de la lumière. Tahliya consiste à l’orner et l’embellir par les croyances, le rappel et le bon caractère, afin de favoriser l’afflux de lumière. On parle aussi de takhallî, abandon, et de tahallî, ornement. (pp. 55-56)
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