Hajime Sawada

K. Kurimoto était une auteure japonaise de littérature dite "populaire" qui avait écrit bon nombre de romans de SF, Fantasy et horreur dans sa relatif courte vie (elle est décédée à l'âge de 56 ans). Mais elle s'était avant tout fait connaître avec la série de Guin Saga qui connaît pas moins de 130 tomes et qui a servi de source d'inspiration aux manga's de la série, bien plus connue, "Berserk" de Kentaro Miura.



.....Après avoir assisté à l'assassinat de leur père, le roi de Perros, les jumeaux princiers, Rinda et Remus, s'enfuient dans la forêt maudite de Rood où ils font la connaissance d'un homme aux forces impressionnantes et à tête de Leopard (Guin) qui prend leur défense contre les soldats-assassins de Morgul. Le trio sera néanmoins fait prisonnier et amené devant l'impitoyable comte Vanon, un sorcier atteint d'un mal incurable qui le fait pourrir sur pied (littéralement et métaphoriquement).....



On entre de plain-pied dans ce monde de Fantasy médiévale dont on ne peut nier la ressemblance avec le moyen-âge européen. Il suffit d'observer avec quelle finesse le dessinateur Hajime Sawada a su détailler bourgs et forêts d'influence occidentale...jusqu'au moindre tourelle et branche.

Physiquement, les beaux jumeaux blonds se distinguent peu, or les mimiques de leurs visages et les attitudes de leurs corps les différencient aisément : Remus est plutôt faible, naïf, pas mûr pour ses quatorze ans, tandis que sa sœur Rinda (visitée par des visions prémonitoires) possède un caractère bien trempé et démontre de l'aplomb.

Et que dire de la formidable anatomie membrue de Guin, dont on voit se tendre le moindre muscle pendant les combats et luttes mais qui s'avère être une créature douce et conciliante en dehors des échauffourées, comme le dénote son regard dans sa gracieuse tête de léopard.



Il n'en reste pas moins que la Guin Saga est passablement cruelle, guerrière et violente (je pense p.e. à la vision de torture qui passe par la tête de Rinda) et la série peut, sans hésitation, être estampillé de catégorie "seinen".



C'est ici qu'avec plaisir (!), je remercie Alfaric qui m'a aiguillé sur ce manga, certes pas sans défauts : quelques hiatus et facilités dans le déroulement du scénario, par ailleurs avare de texte...mais qu'importe...on s'attarde plus longuement sur les dessins qui, pour ma part, m'ont raconté agréablement "mon histoire du soir".

Dans ce tome 4, la team Guin et les troupes mongaules de la générale Amnélys (Dame Farnèse de "Berserk" avec le casque de Griffith de "Berserk" ^^) découvrent la faune horrifique de Nociphère qui va des protoplasmes vampires aux insects géantes… Nous sommes bien dans la Dark Fantasy et je mettrais une petite pièce que le faite que l'Outremonde du JdR "La Légende des Cinq Anneaux" s'en inspire peu ou prou (à moins qu'il ne puise aux mêmes sources) ! ^^

Rémus dévoilent le pot aux roses quant à l'identité des jumeaux, et Guin expliquer très clairement à Isht van le sort qu'il l'attend s'il les trahi… Mais le colosse et les jumeaux se font capturer par les Mongauls dans leur sommeil. Pour le mercenaire rouge, c'est l'heure des choix : veut-il être un couard ou un brave ? veut-il être un salaud ou un héros ? Il ne sait pas encore, mais ici commence le long chemin qui le mènera un jour à devenir roi de ses propres mains… To Be Continued !

PS: on commence à teaser sur le passé du Guin, et on lance le mystère de la nef céleste ^^

PS: les dessins perdent un peu en qualité, surtout parce dans la désolation de Nociphère il n'y a pas grand-chose à dessiner en arrière-plan… blink

Peu de textes pour un tome 2 de toute beauté, dense et rythmé, âpre et violent, mais surtout epicness to the max ! Avec des dessins somptueux et découpage excellent les graphismes entièrement consacrés à des scènes d'action digne d'un blockbuster hollywoodien pètent une classe de ouf… Et j'ai gardé le meilleur pour la fin : nous sommes dans une super réappropriation de la meilleure histoire du père fondateur de la fantasy, à savoir "Au-delà de la Rivière Noire" de R.E. Howard ! Rhââ lovely car tous les ingrédients de barbarie s'abattant sur avant-poste de la civilisation sont là, avec de coolissimes emprunts à "La Planète des singes"… et dans les entrailles de la terre les rescapés de la tuerie guidés par Guin découvrent la véritable nature du Comte Vannon… To Be Continued…



Ni plus ni moins que l'une des meilleures BD fantasy que j'ai pu lire, et j'en en lues beaucoup…

Après un tome 5 qui faisait la part belle ou suspens, ce tome 6 est un très bon tome de transition où on découvre le peuple Raku qui emprunte sans doute à celui des Navajos IRL, et où s’installe un relationship drama assez sympa entre Isht Van et Linda qui s’envoient des piques à tout va…

Guin comprend que l’Empire Mongaul veut à tout prix retrouver les jumeaux de Paroh pour s’emparer des secrets la Tour de Cristal (une machine de téléportation, et les lecteurs comprennent avec le récit du sorcier handicapé Kal Mol en provenance du Khitai que ledit empire est aussi à la recherche de la pierre assassine pour prendre l’ascendant sur les Trois Royaumes (une météorite hautement radioactive, destructrice de toute vie l’environnant). C’est dont lui qui organise la résistance des Sems en pariant sur la guérilla pour espérer pouvoir l’emporter : finalement il n’existe que depuis quelques jours, mais il est déjà entré dans l’Histoire que depuis quelques jours et il est déjà entré dans la légende en devenant le héros de Nociphère et le cauchemar du Mongaul…

Alors que les Guros s’allient aux Rakus, les Karoïs rendus arrogants par la chute de la forteresse de Stafolos se lancent seuls à l’assaut du campement des troupes Mongauls ! Mais Guin sait que sans l’aide des mystérieux Lagons, la victoire ne sera sans doute jamais possible… IRL Les Navajos, les Cheyennes, les Comanches et les Apaches auraient fondé une fédération pour s’opposer aux Yankees, ce n’aurait sans doute pas été très différent : ce western médiéval à la sauce "Planète des singes" est décidément très plaisant, ce qui rend l’arrêt du manga d’autant plus frustrant (le visionnage de l’anime m’a permis de progresser plus avant dans la saga, mais lui aussi a été arrêté… Mais la bataille de la Grande Alliance de Nociphère contre les troupes de l’Empire Mongaul, c’était un grand moment de fantasy épique hein !)

PS: beaucoup trop de trames crayonnées aussi, graphiquement c’est dommage également

Dans ce tome 3, la team Guin échappe au bruit et à la fureur de la chute de Stafolos en se jetant du haut d'une falaise dans le Fleuve Kès (scène encore une fois de toute beauté, et complètement epicness to the max). Miraculés et recueillis par le mercenaire vantard Isht Van, ils décident de descendre le fleuve qui sépare l'Empire Mongaul des Marches de Nociphère pour rejoindre le port de Ros (ce qui nous permet de faire connaissance de la redoutable faune locale avec le Big Mouth et le Ring Worm ^^).

Ils ne savent qu'ils ont été pris en chasse par la générale Amnélys (on t'a reconnu Dame Farnèse de "Berserk" ^^), qui souhaite découvrir tout autant les secrets de la Tour de Cristal de Paroh que ceux de la Pierre Assassine de Nociphère pour que son pays puisse se débarrasser de ses encombrant alliés de Kum et Yulania, qui attendent la première occasion pour trahir… Et tandis que Linda voit ses talents de prophétesse mis à mal par les visions des destins immenses de Guin et Isht Van, le devin attitré d'Amnélys la prévient que les astres hésitent à choisir leur direction en raison d'un imposant fauve félin… To Be Continued !

Le manga "Guin Saga" est l’adaptation de la saga littéraire du même nom, qui est un monument de la Fantasy mondiale : rien de moins que cela, et rarement un ouvrage aura eu autant d’influence sur le genre en son pays !

Car la Fantasy japonaise se divise en 3 courants :

- le courant Science-Fantasy / Arcanepunk, maintenant largement majoritaire, né avec les JRPG dans les années 1990

- le courant Heroic Fantasy, d’importation américaine, né avec "Les Chroniques de la Guerre de Lodoss" dans les années 1980

- le courant Dark Fantasy, qui est né en avec "Guin Saga" de Kaoru Kurimoto, qui perdure depuis lors et qui a très largement influencé toute la fantasy japonaise



Mais qui est Kaoru Kurimoto ?

Pianiste, claveciniste, jazzwoman, rockeuse, compositrice, dramaturge, journaliste, critique et enfin romancière dans à peu près tous les genres (policier, historique, romance, érotisme, science-fiction, fantastique, fantasy) Kaoru Kurimoto elle a écrit près de 400 romans et les tomes de "Guin Saga" en présente en bon tiers. L’auteure nous a quitté avant l’heure à la suite d’une longue maladie à l’âge de 56 ans… Dans son testament il y avait plusieurs nouveaux épisodes déjà écrits, le synopsis d’autres épisodes encore et la volonté que sa saga lui survive en continuant indéfiniment… (aujourd’hui elle s’approche des 150 tomes avec un univers riche et détaillé donc immense, et des dizaines de personnages intéressants voire fascinants : ah j’entends pester les lecteurs du "Trône de fer" qui attendent toujours la fin du bestseller de GRR Martin ^^)



Mais "Guin Saga" de quoi ça parle ?

Dès le tout début nous sommes plongés directement au cœur de l’action : nous suivons la chute de la cité de Paroh, perle de la steppe, face aux troupes d’invasion de l’Empire Mongaul et la fuite désespérée des jumeaux royaux Linda et Rémus grâce à SPOILER… Dans leur cavale, ils sont sauvés par Guin, un colosse amnésique à la force herculéenne et à la tête de léopard ! Le premier arc de la saga est donc d’échapper aux troupes ennemies, trouver des alliés pour rentrer au pays et organiser sa résistance puis sa libération (en entraînant la chute de l’Empire Mongaul au passage)…

Et durant les arcs suivants le suspens est longtemps maintenu sur la réelle identité de Guin qui possède le don des langues et qui sait tout du vaste monde mais rien sur lui-même : cobaye d’un sorcier, mutant en cavale, héros déchu et maudit, dieu descendu parmi les hommes pour changer le monde… La violence dont il fait preuve durant les combats s’oppose au calme et la civilité dont il fait preuve en dehors des combats, et la noblesse de ses sentiments cache une intelligence retorse voire machiavélique : il ne fait pas bon être son ennemi !

Je ne vais pas vous mentir : on sent très rapidement que les principales inspirations de la prolifique auteure sont R.E. Howard, Clark Ashton Smith, et Michael Moorcock. Que c’est bon !!! De la vraie fantasy vintage, celle d’avant la BCF yankee, Donjon & Dragon et les gloubiboulgas vidéoludiques… Et comme l’auteure est fine connaisseuse des auteures SFFF des années 1970, on se surprend à découvrir des alter egos de Fitz Cavalerie et Littlefinger et cie avant même que ceux ne soient créées… (car les mêmes causes produisent les mêmes effets ^^)



Et le manga dans tout cela ?

Il s’agit d’une adaptation fidèle, porté par les dessins splendides d’Hajime Sawada qui malheureusement s’épurent en cours en route et perdent en détails et en soin dans les tomes suivants (et que dire des superbes couvertures de Kato Naoyuki, l’un des meilleurs illustrateurs du Japon !)… Le manga seinen dark fantasy lancé à l’apogée des shonens mainstream à rallonge n’a pas vraiment eu sa chance, et n’a guère été soutenu malgré toutes ses qualités en étant arrêté au tome 6 juste avant la bataille entre les troupes mongaules et les barbares sems de Nociphère… Soupirs…





Dans ce tome 1, nous sommes transportés de la cité de Paroh à la forêt de Rood à l’autre bout des terres civilisées et nous découvrons à travers les yeux de la courageuse et résolue Linda et du peureux et indécis Rémus un univers dark fantasy où dès que le soleil se couche les créatures de la nuit rôdent en nombre… Heureusement, le puissant mais amnésique Guin les prend sous son aile, eux dont la fuite a prouvé les pouvoirs de la Tour de Cristal dont les secrets sont ardemment convoités par l’Empire Mongaul. Mais la cavale est de courte durée, puisqu’ils sont rattrapés par les soldats de Vannon le Comte Noir, aristocrate atteint d’une forme rare et hautement contagieuse de lèpre, qui les ramènent à la forteresse de Stafolos…

Dans les geôles du château frontalier, Linda fait la connaissance de Suni de Nociphère, la petite indigène de la tribu de Rani, et Rémus fait la connaissance d’Isht Van de Valakie, le mercenaire rouge persuadé que le destin l’a choisi pour devenir roi de ses propres mains… Grâce aux bons soins du Comte Vannon, Guin fait lui la connaissance d’un géant de Gabul sur le sable de l’arène, tandis que la double planche finale nous montrent les barbares pictes, euh pardon, les Sems de la sauvage tribu Karoïs prêts à fondre sur la forteresse de Stafolos… To Be Continued…



Nous sommes bel et bien dans un univers de haute aventure ! Oh Yeah !!!

A noter que plusieurs passages semblent sortis directement de la saga culte "Berserk", et c’est normal puisque le mangaka Kentaro Miura est un fanboy absolu de "Guin Saga" ! et tout ce passage a été repris par Konami pour élaborer la franchise vidéoludique "Castlevania" ^^

Ce tome 5 est rythmé et testostéroné, puisqu’intégralement consacré à l’évasion de la team Guin du campement militaire mongaul et à leur cavale à travers le désert de Nociphère… Et alors que tout semble perdu et que Guin se prépare à livrer un baroud d’honneur pour retarder leurs poursuivants,

la cavalerie arrive à la rescousse ! mais ce ne sont pas les tuniques bleues, mais les indigènes sems !!! La bataille est violente, et au cœur du combat Isht Van et Guin font la connaissance d’Astrius le Lion Rouge de Gohra, autre personnage récurrent de la saga… Victorieux, Guin lance un ultimatum aux survivants mongauls : « rentrez chez vous et laissez Nociphère tranquille, ou je vous traquerai jusqu’en enfer pour vous péter la gueule ! »

Entre "Fort Apache" et "La Planète des singes", un chouette western médiéval qui inverse joliment les codes du genre (l’auteure a connu la période des films pro indiens). To Be Continued !

Masamune est sans nouvelles de Yoko, l’amour de sa vie, depuis maintenant cinq ans. Tout juste sait-il qu’elle est partie suivre des études à l’étranger. Mais un coup de téléphone lui apprend que Yoko vient de mourir et qu’elle laisse derrière elle une petite fille dont il est le père. Un coup de massue pour ce salaryman célibataire à la vie bien rangée. Après quelques hésitations, Masamune accueille chez lui la petite Koharu. Commence alors une délicate cohabitation entre deux êtres qu’à priori tout oppose...



Attention, terrain glissant. J’ai tiqué en trouvant ce manga au pied du sapin. Sourire de circonstance et remerciements au gros barbu (je suis bien élevé) mais surtout d’énormes doutes concernant la qualité de ce titre en lisant le résumé sur la 4ème de couverture. Je me suis dit que j’allais encore devoir me taper un drame larmoyant dégoulinant de bons sentiments, gardant en souvenir la pénible lecture d’"Un bol plein de bonheur". A l’arrivée, mes préjugés ont été balayés par ce début d’histoire finement mis en place. Certes, on joue avec la corde sensible, mais sans jamais forcer. Le démarrage de la relation entre Masamune et Koharu est parfaitement amené. Alors que les psychologues ont dit à la petite fille de vite tirer un trait sur le triste accident qui a frappé sa mère, l’enfant au contraire ne veut pas oublier sa maman. Elle avoue à Koharu dès leur première rencontre : « Je voulais te rencontrer parce que je pensais que tu connaîtrais un moyen de vivre sans maman. » La réussite de leur cohabitation et le renforcement de leurs sentiments réciproques reposent sur ce postulat de départ : chacun soutiendra l’autre dans les moments difficiles pour rendre plus supportable le vide laissé par la disparition de Yoko. Intéressante également la délicate mise en route de la nouvelle vie de père célibataire de Masamune avec la difficulté de jongler entre le travail et sa fille, le regard désapprobateur des mamans à l’école ou encore son impuissance à gérer certains comportements de son enfant...



Bien sûr tout n’est pas parfait et l’auteur le reconnaît d’ailleurs dans la postface : « L’histoire est puérile, grossièrement écrite et manque parfois de cohérence, mais si ne serait-ce que quelques bribes restent dans votre mémoire, je serais ravie ». Sans être aussi sévère, je dirais que quelques faiblesses sautent aux yeux niveau scénario mais rien de dramatique. Et puis pour ce qui est du dessin, le trait est aéré et extrêmement lisible. Une simplicité de bon aloi qui sert parfaitement bien le propos et rend la progression du récit limpide.



Une agréable surprise donc. Seconde fois cette année que mes préjugés sur les mangas « tire-larmes » me jouent des tours après le très réussi "Chien gardien d’étoiles". Jamais deux sans trois ?






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Je découvre ce manga un peu par hasard très étonnée par la finesse et la qualité des dessins permettant de s'attarder sur certaines cases, certains plans ou personnages pour en apprécier la drôlerie ou le sens du détail.

Les monstres sont particulièrement réussis dans un mélange savant d'effrayant et de drôlerie : les passages de la goule des forêts animant un corps de soldats décomposés. Génial! On est dans la pure tradition du manga et de la référence aux monstres de Hokusai.

L'histoire est prenante comme un conte : deux jumeaux blonds comme les blés fuient la destruction de leur royaume dans un forêt sombre et sont sauvés par un géant en slip à tête de léopard. J'adore!

Vivement la suite.

Ce deuxième opus fait la part belle aux combats, aux scènes de bataille et aux affrontements musclés et sanglants. Il y a au final peu de dialogues pour faire avancer l'intrigue. Le château enfermant les trois héros est attaqué par une armée de Sem, sorte de singes humanoïdes, qui détruisent sous l'assaut monument et armée.

Ce sixième et dernier tome de la série Blood of Matools s'achève sur une fin digne de ce nom. Cette histoire m'a part ailleurs fait repenser à la Vision d'Escaflowne, un autre manga d'heroïc-fantasy que j'avais vu en version animée et dont on peut remarquer quelques similitudes entre ces deux univers.



Hajime Sawada conclue une aventure détaillée et originale. Loin d'être aussi efficace qu'un Berserk ou d'un Ubel Blatt, j'ai tout de même eut un coup de coeur pour ce chara-design très bien imaginé tant pour les monstres que les humains. L'univers est très riche, bien expliqué, ce qui renforce la cohérence de ces magnifiques décors. On finit par s'attacher aux personnages et leurs caractères.



Une petite série qui tient toutes ses promesses et répond à toutes nos interrogations. Une belle évasion contenant en plus un recueil d'illustrations à la fin de ce tome, ultime cadeau offert par l'auteur en guise d'adieu.

Avant dernier tome de la série. Le dénouement final reste toujours aussi incertain pour nos héros.



C'est pour délivrer le monde plongé dans la terreur à cause du Dieu Hald qu'ils se rendent cette fois ci en Terre Sainte, l'occasion tant attendue pour laisser libre court à Hajime Sawada de dessiner des cornes à ses personnages comme il aime tant le faire.



L'action est ici plus discrète car c'est la fable millénaire du riche Monde des Matools que nous compte l'auteur pendant que Kai retrouve enfin Sophy.



Les mystères entourant la vraie nature de ces bêtes se dévoilent les uns après les autres alors que le dernier tome est à venir.

Un monstrueux dilemme est au coeur de l'intrigue dans ce troisième tome. Kai devra choisir entre les liens du sang et ceux de l'amour...



La terrible malédiction qui frappe les Matools est enfin révélée. De nouveaux personnages font leurs apparitions et le mystère entourant la Cathédrale de Lava ne fait que commencer.



Je mets beaucoup de temps avant de finir la lecture d'un tome de Blood of Matools. L'histoire est vraiment passionnante. Le mangaka est débordant d'idées, il sait toujours où il nous emmène et on reste figé par ce qui nous attend.

On remarque tout de suite que ce manga date un peu. Les dessins particulièrement m'ont rappelé les anime des années 80-90. Blood of matools a été publié au Japon en 1992 mais c'est seulement en 2007 que nous avons pu le découvrir en français.



Les personnages sont le point fort de ce shonen. On retrouve Kai -ça veut dire coquillage en japonais, je trouve ce prénom trop mignon ! -, ce prénom tendre tranche pas mal avec le caractère de notre héros qui est un guerrier sanguinaire qui n'hésite pas à tuer. Pour compléter le duo, on retrouve Sophy, une jeune femme qui n'a pas la langue dans sa poche. C'est une guérisseuse dont le pouvoir s'amenuise au fur et à mesure.
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Blood of Matools ne cesse de surprendre à chaque nouveau tome.



Un tome à deux vitesse pour ce quatrième volume. Dans la première partie l'Archipape accepte enfin de procéder au rituel destiné à ramener à la vie l'esprit du Matools au prix d'un risque énorme pour le héros, confronté une fois de plus à un choix difficile. Le mystère concernant le passé de Kai est enfin révélé. Un véritable choc s'installe dans son esprit lorsqu'il prend conscience de sa vraie nature.



C'est au cours de la cérémonie destinée à réintégrer l'âme de Sophy dans son corps que l'armée de Hald décide d'attaquer la Cathédrale de Lava. Un épisode qui m'a fait repenser au Seigneur des anneaux de Tolkien... pendant que la citadelle était au coeur de la bataille.



Dans la seconde partie, le rythme est cette fois moins soutenu et prend un nouveau tournant concernant les relations très intimes entre Kai et "Sophy". Les décors sont toujours aussi beaux mais j'ai regretté pour ma part le manque d'actions auquel on pouvait s'attendre durant l'assaut de la Cathédrale et la passivité des protagonistes.

Un deuxième tome captivant et riche en rebondissements. On ne démord vraiment pas avant de l'avoir terminé.



Hajime Sawada ne lésine pas sur la quantité d'intrigues et de dénouements qu'il ajoute à son récit. Il ne cesse de remettre en cause nos acquis quant aux secrets qui entourent le Matools et ses vertus.



J'ai beaucoup aimé la tournure que prenait la relation entre Kay et Sophy, ils forment un duo très attachant. Ce second tome est l'occasion d'en apprendre plus sur la mère de Kai mais surtout de la raison qui l'a poussée à l'abandonner lui et sa soeur quelques années auparavant.

Découvert il y a peu, je ne l'ai pas encore acheté. L'histoire est très belle, un peu floue, mais ce n'est pas gênant. Un jeune père et sa fille qui ont tous les deux perdus l'être aimé...

Dessins magnifiques et histoire originale.



Résumé :



Un jeune homme découvre qu'il est le père d'une fillette de cinq ans le jour où l'amour de sa vie meurt et lui en confie la charge. Ces deux êtres fragiles vont alors se soutenir l'un l'autre en partageant le souvenir de la disparue.

Malgré ce point de départ mélodramatique qui ne manquera pas de tirer quelques larmes aux âmes sensibles, le récit ne s'attarde jamais grossièrement sur le spectacle de la douleur, laissant la part belle à des scènes de vie quotidienne d'une grande tendresse, dans lesquelles Mizu Sahara montre comment l'affection (pour sa famille, ses enfants et ceux des autres...) tient une place bien plus centrale dans notre existence que la culture moderne nous laisse le croire. Parents, grands-parents, professeurs...

Autour de la vie des enfants, le monde se structure et les liens se tissent. Une chaleureuse bienveillance plane sur le quotidien tout à tour grave et léger de Masume et Koharu.

Un petit peu plus graphique que le volume précédent. Les personnes qui aiment Game of Thrones ou the Witcher apprécieront la lecture de ce tome. on avance peu dans l'histoire mais le suspens est bien présent. Les illustrations sont toujours aussi belles mais il faut le maire directement après le premier tome pour ne pas être coupé dans son élan de lecture.

la patte artistique est vraiment belle et l'histoire est interessante. celles et ceux qui aiment elden ring, elder scrolls ou the witcher apprécieront ce manga.

Attention aux âmes sensibles. quelques pages peuvent être graphiques. ça ne sera pas adapté aux plus jeunes.

[Pas de résumé personnel]



Un premier tome et une série qui m’a conquise ! Même si les dessins sont âgés je n’ai eu aucun mal à m’immerger dans l’histoire. Je me suis beaucoup attachée aux personnages dès le début. Il y a toujours de l’action mais l’histoire prend bien le temps de s’installer. Ce manga est sérieux mais sait aussi être amusant par moment, il y a toujours un peu de suspense et j’ai dévoré la collection très rapidement ! Pour moi c’est un manga vraiment génial ! Dommage qu’il ne soit plus commercialisé.



Ma note : 19,5/20 Dès le début un manga qui commence très bien ! Si vous avez l’occasion de le trouver d’occasion, foncez !

#Frimousse
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