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4.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Bizen, préfecture d'Okayama , le 03/03/1879
Mort(e) le : 28/10/1962
Biographie :

Hakuchō Masamune, nom de plume de Tadao Masamune, est un critique littéraire, dramaturge et romancier japonais, important représentant du mouvement littéraire naturaliste (Shizenshugi) au Japon.

En 1896, il intègre le département d'anglais du Tokyo Senmon Gakko (aujourd'hui université Waseda). Il est baptisé chrétien par le prêtre Uemura Masahisa en 1897.

Après avoir obtenu son diplôme il travaille pour le département des éditions de l'université, puis commence en 1903 à écrire des pièces littéraires, d'art et des critiques littéraires pour le journal Yomiuri Shinbun.

En 1904, il publie son premier roman, "Sekibaku" (Solitude), dans le revue littéraire Shinshosetsu, Jin’ai (Poussière).

Après avoir traduit Gorki, Maeterlinck et Nordau, il se fait remarquer par ses premières œuvres : "Poussières" (1907), "Où t’en vas-tu ?" (1908), "Enfer" (1909), "Maigres Lueurs" (1910) ou "Poupée d’argile" (1911), qui le placent au premier rang des auteurs naturalistes.

Le moment naturaliste passé, Hakuchô continue à écrire, sans se limiter au roman. Il pratique assidûment la critique littéraire. Dans les années 1930, il donne des récits de ses voyages en Europe, aux États-Unis et en Chine.

Il a écrit des œuvres variées tout au long de sa carrière, dont des nouvelles, des drames et des romanes.

Masamune reçoit le prix Yomiuri de littérature en 1959 pour "Kotoshi no aki".
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Bibliographie de Hakuchô Masamune   (1)Voir plus

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Tantine, quelqu'un n'est-il pas venu ? J'ai eu l'impression d'entendre une voix", et il regardait tout autour de lui avec des yeux ébahis.
"Pourquoi voulez-vous que quelqu'un vienne ? Vous êtes encore dans les brumes du sommeil... Il fait doux aujourd'hui, allez donc vous promener dans la colline de derrière. C'est cela qui vous fera du bien, physiquement aussi", lui conseilla-t-elle, et Otokichi, s'exécutant docilement, sortit.
Un peu plus tard, comme elle commençait à préparer le repas du soir tout en chantant des cantiques, Otokichi, de retour de sa promenade, repassa la voir. La concierge, si elle acceptait par gentillesse sa compagnie, éprouvait cependant peu à peu un sentiment d'anxiété. Comme il était un peu bizarre, il n'était pas impossible qu'à la faveur d'une occasion quelconque, il ne se laissât aller à quelque geste déplacé, et elle en vint à craindre que, si elle restait en relation avec lui, il n'en résultat quelque chose de fâcheux.
(Enfer)
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- Que faire en effet ?
Il avait dit cela comme si c'eût été l'affaire d'un autre, mais son visage s'était brusquement assombri.
"Tu prétends te comporter comme lorsque tu étais étudiant, mais, franchement, je ne sais pas comment tu peux rester aussi insouciant, sans songer à ta famille. N'as-tu pas, partout devant les yeux, tes devoirs qui restent à accomplir ?"
Oda n'abandonnait pas son ton sérieux.
"C'est pour cela que j'en ai assez de la famille", fit Kenji qui, se recouchant et fermant les yeux, ajouta :
"Cela fait longtemps que nous nous connaissons, mais ce n'est pas de toi qu'il faut attendre la Bonne Parole !"
Et, s'en tenant là, il ne souffla plus mot.
Après qu'Oda, ayant parlé à sa mère, fut parti, il se glissa sous sa couette glacée et murmura : "Celui-là aussi, quel mufle !"
Mais ce n'était pas le cri de qui se débat avec feu aux prises avec autrui ; c'était la voix, découragée, du désespoir.
(Où t'en vas-tu ?)
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Peu importait que l'on souffrît, que l'on pleurât, ou que l'on s'écroulât blessé, une existence débordante de vie, voilà ce qu'il désirait.
Répugnant à se lever, il en était là de ses réflexions, lorsque l'effet de l'alcool se dissipa et que la brise nocturne fraîchit. Il se désola de ce moi qui, ni des "ismes", ni des livres, ni de l'alcool, ni des femmes, non plus que de ses propres dons, ne trouvait à s'enivrer. Et comme il s'apitoyait sur lui-même, une larme perla au bout de ses cils.
La calme brise soulevait les feuilles tombées à ses pieds ; du haut des arbres, quelques autres vinrent glisser, effleurant sa tête au passage. Un agent de police, se retournant et jetant sur Kenji un regard oblique, marchait placidement. Kenji s'éloigna inconsciemment du banc, rajusta son chapeau et, cheminant dans l'obscurité, déboucha sur Shinzaka.
(Où t'en vas-tu ?)
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