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4.35/5 (sur 66 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Memphis, Tennessee , 1962
Biographie :

Wade Hampton Sides est un journaliste, historien et auteur.

Il fait ses études à la Presbyterian Day School puis à la Memphis University School et est diplômé de l'Université Yale avec un BA d'histoire.

Il a donné de nombreuses conférences notamment à Columbia, Yale, Stanford, à l'Université méthodiste du Sud, au Colorado College, à Manille et a été invité à de nombreuses émissions de télévision et de radio.

Rédacteur en chef du magazine "Outside", il écrit pour de nombreux périodiques tels le National Geographic, The New Yorker, Esquire, Men's Journal ou The Washington Post.

Il vit avec sa femme, la journaliste Anne Goodwin Sides, et ses trois fils à Santa Fe au Nouveau-Mexique.

son site : http://www.hamptonsides.com/
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La librairie "L?Odyssée" nous accueille aujourd'hui à Saint-Malo, où son gérant Frédéric Tué vous propose une sélection d?ouvrages qui sentent bon les embruns, les navires et les voyages? Dans la liste concoctée par cet amoureux de la mer, un roman d?aventures maritimes qui plaira à un large public, un livre jeunesse doux et tendre dans l?univers de la pêche ou encore le récit rocambolesque d?une expédition vers le Pôle Nord. - Pour les Trois Couleurs, de Fabien Claw (éditions Paulsen) - le Secret du Rocher Noir, de Joe Todd-Stanton (éditions L'Ecole des Loisirs) - Au Royaume des Glaces, l'impossible voyage de la Jeannette, de Hampton Sides (éditions Paulsen) Visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs/ Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/c/Lecteurs Dailymotion : http://www.dailymotion.com/OrangeLecteurs

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les Navajos n'étaient guère tournés vers l'abstraction : c'était un peuple résolument pratique, qui préférait gérer les problèmes à mesure qu'ils se présentaient sous leurs yeux. Cette tendance se retrouvait dans leur langage. Le Navajo est une langue extrêmement précise pour exprimer certaines choses comme le mouvement et les diverses relations dans l'espace entre des objets concrets ; mais elle peut se révéler extrêmement floue quand il s'agit de concepts liés au temps. Dans la même phrase, un Navajo est capable de parler de quelque chose qui s'est passé le jour même et d'enchaîner sans difficulté avec une histoire ayant eu lieu il y a des milliers d'années, dans les brumes des traditions tribales. Dans ces conditions, les propos du colonel Washington sur les délais à respecter, le pouvoir juridictionnel, et l'autorité légale s'imposant à eux à partir de ce jour, durent paraître totalement abscons aux deux Navajos.
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Pour autant que Muir pouvait en juger, les indigènes aléoutes avaient été ruinés par leur contact avec la "civilisation", d'abord russe, et désormais américaine. Les baleiniers, les phoquiers et les négociants de fourrures les avaient initiés à des vices nouveaux tout en minant la vitalité qui sous-tendait leur manière traditionnelle de produire, commercer et consommer. Muir écrivit : "Une fois qu'ils ont réglé leurs vieilles dettes auprès des Compagnies, les Aléoutes investissent ce qui leur reste dans des babioles, des vêtements qui sont loin de valoir leur propres fourrures et de la bière qui les mène directement à la dissipation la plus bestiale : rixes,femmes battues, etc. En quelques années, leur santé se dégrade, ils sont moins efficaces à la chasse, leurs enfants négligés meurent, et, de manière générale ils vont à leur perte."
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Les Américains inquiétaient Narbona. À la fin de l'été et au début de l'automne 1846, le chef navajo n'avait cessé d'entendre des histoires sur ces nouveaux conquérants – des récits perturbants, transmis par des messagers venus d'autres tribus. Leurs armes envoyaient des éclairs, lui avait-on dit. Ils avaient de petites boîtes magiques qui capturaient la lumière et leur permettaient de voir les choses au loin. Ils avaient vaincu les Mexicains sans avoir eu besoin de les combattre, et voilà qu'ils construisaient une imposante forteresse sur l'une des collines surplombant Santa Fe. Leurs remèdes étaient très efficaces. Narbona, cependant, ne comprenait pas ce qu'ils avaient l'intention de faire de cette partie du monde, ni pourquoi ils s'étaient donné la peine de venir de si loin – de quelque part vers l'est, par-delà les plaines à bisons – pour laisser leur empreinte sur une terre à ce point éloignée de leurs ancêtres.
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Il croyait aux signes et aux présages.
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Malgré de nombreux épisodes de ce genre, certaines tribus du Missouri se montraient amicales envers les colons, ou trouvaient plus raisonnable de conclure des alliances et de maintenir la paix. Kit Carson jouait avec de petits Indiens. Quant aux tribus sauk et fox, elles venaient régulièrement voir les colons de Boone's Lick et commerçaient avec eux. Dès son plus jeune âge, Carson découvrit cette vérité cruciale de la frontière : les "Indiens" n'existaient pas. Les tribus étaient très différentes les unes des autres, et s'opposaient parfois violemment. Chacune devait être envisagée de manière distincte, selon ses propres critères.
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Dit-on que payer cette connaissance par des vies humaines est un prix trop élevé? demanda-t-elle. Ce n'est pas par de tels calculs qu'on mesure l'effort humain. Le sacrifice est plus noble que la facilité, la vie altruiste se consume dans une mort solitaire, et le monde s'enrichit du don de la souffrance.
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Quand il était bébé, Narbona ne portait sans doute aucun nom du tout, car les Navajos, enclins à considérer que le bas âge est une simple poursuite de la gestation, avaient pour habitude de ne nommer leurs enfants que lorsque des caractéristiques personnelles commençaient à poindre : Visage-poilu, La-Maigre, Pas-de-cou, Petit-homme-qui-refuse-de-faire-ce-qu'on-lui-dit. Il existait peu de règles sur la façon, pour les parents, de nommer leurs enfants, mais il était généralement admis que le moment décisif où l'on pouvait définitivement dire qu'un bébé était passé de la petite enfance à quelque chose de plus humain était son "premier rire spontané".
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[...] L’attirance du Pôle était une affaire de génération : la plupart des postulants venaient comme De Long de passer à côté du plus grand conflit de l’histoire américaine. Ces jeunes hommes avaient soif d’une gloire comparable à celle que leurs pères avaient gagnée sur les champs de bataille de la guerre de Sécession, et ils désiraient ardemment montrer qu’ils étaient des hommes en s’engageant dans une entreprise impressionnante et hasardeuse qui, sans être tout à fait la guerre, n’était pas sans rapport.
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Le sacrifice est plus noble que la facilité, la vie altruiste se consume dans une mort solitaire, et le monde s'enrichit du don de la souffrance.
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C’était dans les livres qu’il trouvait la paix.
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