Après une telle dégringolade matérielle, je n'ai pu qu'élever mes filles dans la crainte hystérique du déclassement. J'ai surpayé des écoles, hurlé quand elles avaient une mauvaise note, un trou dans leur jean ou les cheveux gras. Je n'ai pas honte de le dire, j'ai été une mère aigrie et pas sympa du tout.
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