Citations de Harlan Coben (2311)
On dit en plaisantant que notre semaine de vacances a passé trop vite, mais, si on y réfléchit, elle a duré beaucoup plus longtemps que la semaine où l’on vaque à nos occupations quotidiennes. On se plaint non pas parce que le temps a filé trop vite, mais parce qu’on a été heureux. Pour faire ralentir le temps, pour allonger les journées, il suffit donc de varier ses activités. De voyager dans des endroits exotiques. De suivre des· cours.
La nature humaine est tellement prévisible. J’en ai la preuve tous les jours, Leo. Un témoin me raconte quelque chose dans l’espoir de me choquer. Moi, l’enquêteur, je joue les blasés. L’autre, s’il est sincère, ne réagit pas. Tandis que le menteur va en rajouter des tonnes pour me faire partager son indignation. J’emploie le mot « rajouter », mais, en réalité, c’est de l’affabulation pure et simple. Ils ne peuvent pas s’en empêcher.
Alors qu’est-ce que j’attends pour déménager ?
Je suis sûr qu’un psy se ferait un plaisir de disséquer le pourquoi du comment, mais, à mon avis, il ne faut pas aller chercher bien loin. Déménager demande un effort. C’est prouvé scientifiquement : un corps au repos reste au repos. Bon, c’est peut-être bancal comme explication, mais je n’en ai pas d’autre.
D’aucuns affirment que l’argent est la source de tout le mal. Peut-être. D’autres disent que l’argent ne fait pas le bonheur. C’est probablement vrai aussi. Mais si on le gère correctement, l’argent vous permet de gagner en temps et en liberté, qui sont des notions beaucoup plus concrètes que le bonheur.
Un bon instit, on le garde dans son coeur pour toujours.
Quand on est jeune, on ne mesure pas le privilège qu'on a d'être aimé inconditionnellement.
Les odeurs vous replongent dans le passé.
Terese: Demain je pars au ranch du patron dans son avion privé.
Myron: Super. Content pour toi.
Terese: Ce n'est pas encore fait.
Myron: Il te mangera dans la main.
Terese: Paraît qu'il a la main baladeuse.
Myron: Dans ce cas, c'est ma main qu'il va se manger.
Terese: Je t'aime, tu sais.
On ne combat pas des hommes pareils, Myron. Parce qu'on ne peut pas gagner. Ce n'est pas une question de bravoure. C'est une question d'amour. Il y a des personnes qu'on aime, avec qui on est lié. Ces hommes ne comprennent même pas ça. Ils ne sentent pas. Comment faire mal à quelqu'un qui ne sent rien ?
C'est facile d'être contre le travail des gamins, facile d'être contre le fait de payer un gosse de douze ans dix centimes de l'heure. Facile de condamner les parents et de dénoncer une telle exploitation. C'est un peu plus difficile quand le choix, c'est dix centimes ou crever, l'exploitation ou la mort.
Croyez-vous au coup de foudre? Moi non plus. Je crois, en revanche, à une attirance profonde, pas seulement physique, au premier regard. Je crois qu'une fois - peut-être deux- dans sa vie, on se sent attiré par quelqu'un d'une manière viscérale, immédiate...
Désormais Myron est agent .Et il est drôlement bon. Le meilleur selon moi. Droit, honnête, fidèle comme l’enfer....(page 19)
La seule règle fondamentale quant au déroulement d'un combat est qu'on ne peut jamais prévoir le déroulement d'un combat. Il faut être prêt à tout, y compris à ce qui paraît impossible
Au cinéma, on entend les gangsters dire : ce n'est que du business: ce n'est que du business. Personnellement, je n'y crois pas. Qu'on soit bon ou méchant, on tend à graviter autour de ses centres d'intérêt. Les trafiquants de drogue, par exemple, se servent dans leurs marchandises.
Une bonne cause ne peut justifier une mauvaise action.
New Jersey, aujourd'hui. Pour surveiller sa baby-sitter, Maya a installé une caméra dans son salon. Un jour, un homme apparaît à l'écran, jouant avec sa petite Lily. Un homme que Maya connaît bien : Joe, son mari... qu'elle vient d'enterrer. Un choc.
_ Tu veux absolument que ça reste un moment mémorable, hein?
_ Que serait la vie sans cela ?
Derrière le comptoir trônaient deux jeunes anorexiques en noir, visiblement nourris aux céréales. La jeunesse éternelle. Attendez un peu ... un garçon et une fille, même s'il n'était pas facile de dire qui était qui.
Haussé un sourcil à l'adresse de Carrex.
- Et vous êtes?
- Facilement excité, a-t-il rétorqué.
On part à l'autre bout du monde combattre un ennemi enragé. On croit que le danger vient de là, d'un combattant armé, que si votre vie doit voler en éclats ce sera dû à un lance-roquettes, à un engin explosif ou aux balles du fusil d'assaut d'un fanatique. Mais non, l'ennemi avait frappé, comme c'est souvent le cas, là où on s'attendait le moins, sur ce bon vieux sol américain.