Je ne suis pas une accro du roman feel good ou de romance mais j'avoue que parfois j'aime en lire pour changer.
Celui-ci ne m'a pas déçue et bien au contraire j'ai été happée par l'histoire.
L'héroïne, Rachel, est journaliste dans la presse à scandales. Elle est drôle et a de la répartie, un caractère bien trempé mais un cœur tendre.🥰 Son objectif : prouver que le sénateur Reed est coupable d'actes répréhensibles mais c'est sans compter sur ses jumeaux de fils 😉
Je me suis bien souvent demandée qu'aurais-je fait à sa place ? 🤔
J'ai pris un grand plaisir à revenir à ma lecture dès que j'en avais l'occasion. La Romance est bien dosée, les personnages sont attachants ou détestables mais chacun a de bons et mauvais côtés, et c'est ce qui rend ce roman si attrayant.
J'ai hâte de pousuivre cette histoire et d3 savoir quelles seront les chemins empruntés par Rachel ainsi que tous les autres protagonistes.
EXTRAIT
L’élément déclencheur de ce rendez-vous ?
Notre instant cam à deux heures du matin. Dès lors où nos regards s’étaient croisés par caméras interposées, nos sourires béats l’un pour l’autre avaient achevé de nous convaincre que la rencontre réelle était inéluctable. Cette fois-là, j’avais pu admirer en direct son torse parfait et son jogging qui lui tombait sur les hanches, toutes aussi parfaites.
Nous ne pouvions parler. Nous chuchotions à peine, bien trop effrayés à l’idée de réveiller nos moitiés profondément endormies. Installés confortablement derrière nos écrans respectifs, nous nous dévorions du regard avec envie.
— J’ai apprécié te voir te mordre la lèvre, m’avait-il écrit après avoir raccroché.
J’étais aux anges. Cet homme, contrairement à celui que j’avais épousé, me regardait comme une femme et non une mère de famille. Il me désirait, il avait... envie de moi.
Mais avant de balancer toutes ces bombes à retardement qui vont réduire la vie de ce cher sénateur à néant du jour au lendemain, il me faut la preuve qui confirmera mes soupçons. Il a tué ma mère et je vais le faire enfermer pour ça. Il est temps que le monde découvre qui il est vraiment. Un pervers, un menteur, un maître chanteur, un… tueur. Prêt à tout pour protéger ses plus vils secrets. Mais moi, il ne pourra jamais me faire taire. Il ne pourra pas acheter mon silence. Il n’existe pas de prix suffisamment grand.
Certaines choses ne se pardonnent pas. Nous avons tous une boîte de Pandore dans laquelle nous enfermons certains éléments de notre passé. Nous avons tous des squelettes dans le placard. Moi… Carter… Asher… Josephine… ma famille… Stephen… le sénateur. Ma boîte à moi restera fermée, verrouillée à double tour. J’ai jeté la clé au large. Elle séjourne à présent au fond d’un océan de mauvais souvenirs. Cependant, je vais trouver celle des Reed, l’ouvrir et laisser s’échapper la vérité quitte à faire des ravages.
Quand le poisson a mordu à l’hameçon, il n’a plus qu’à le ferrer tranquillement jusqu’à pouvoir se délecter de sa prise. J’espère juste que les appâts que ce beau gosse dissémine ne sont pas uniquement des leurres, car pour une raison inexplicable, je tombe indéniablement sous son charme et dans ses filets et la chute serait vertigineuse. Je frétille encore dans l’eau, luttant contre le moment fatidique où j’en serai extirpée d’un seul geste impérieux et que je devrai affronter le séducteur qu’il est.
Ce petit jouet faisait et fait toujours l’affaire, remplissant, sans mauvais jeu de mots, son rôle. Seulement, il n’est pas suffisant. Moi, je rêve d’un vrai orgasme. D’un occasionné par une nuit d’intenses échanges, caresses et baisers, d’un homme que je désire terriblement. Un homme sexy, dont le corps sculpté tel un dieu grec me rendrait folle. Un homme sauvage, charismatique, mystérieux avec un instinct animal, qui grognerait de plaisir à chaque coup de reins.
La tension entre nous n’a fait que grimper avec des messages de plus en plus explicites qui m’amusent et font naître un désir inattendu. Son acharnement n’est en rien comparable à du harcèlement car je lui laisse la porte ouverte. C’est un jeu, un jeu de séduction qui affole mes sens. Ces échanges dangereux avec un parfait inconnu qui, soit dit en passant, m’a déjà embrassée et invitée à dîner, flattent mon ego. C’est fou, trop beau pour être vrai.
Même dans des situations dramatiques, Jo refuse de montrer sa souffrance et préfère relativiser et en plaisanter. Elle s’imagine sûrement que la douleur s’effacera. Chacun sa technique pour y parer. Pour l’embêter davantage, je la serre un peu plus contre moi. Cette dernière fait semblant de suffoquer. — Je vais étouffer avec des seins pareils ! Tu veux me tuer ? grogne-t-elle. Je la relâche, satisfaite, un grand sourire plaqué sur le visage.
Personne ne vérifie jamais si les rumeurs colportées sont véridiques ou non. Le but c’est d’avoir un truc intéressant sur lequel parler. Les réseaux sont envahis de fake news. Ici aussi d’ailleurs. Ce journal n’est pas le symbole même du bien-fondé. Certains articles sont montés de toutes pièces, nous le savons tous les deux. On crée une histoire autour d’une photo compromettante et on balance. C’est ce qu’on appelle « un torchon ».
La vie possède une multitude de chemins, faciles ou non, sinueux ou droits, escarpés ou accessibles. Chacun d’entre eux mène à la quête de soi. Pour ma part, j’ai emprunté une route semée d’embûches certes, mais une fois arrivé au bout, je pourrai être fier de tout ce que j’ai parcouru. Asher, lui, a emprunté la voie de la facilité. Seulement, ce qu’il ignore, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour rebrousser chemin.