Citations de Harper Lee (1090)
"Je voudrais que tu comprennes ce qu'est le vrai courage. C'est savoir que tu pars battu d'avance, et malgrè cela, agir quand même et tenir jusqu'au bout."
Avant de vivre en paix avec les autres, je dois vivre en paix avec moi-même. La seule chose qui ne doive pas céder à la loi de la majorité est la conscience de l’individu.
Jusqu'au jour où je craignis que cela me fut enlevé, je ne m'étais jamais rendu compte que j'aimais lire. Pense-t-on que l'on aime respirer ?
Et puis les gens n'aiment pas que quelqu'un se vante d'en savoir plus qu'eux.
Il y a des gens qui ... qui sont si préoccupés par l'autre monde qu'ils n'ont jamais appris à vivre dans celui-ci et tu n'as qu'à descendre la rue pour en voir les résultats.
- On va gagner Atticus ?
- Non, ma chérie.
- Alors pourquoi...
- Ce n'est pas parce qu'on est battu d'avance qu'il ne faut pas essayer de gagner.
Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter.
D'abord, Scout, un petit truc pour que tout se passe mieux entre les autres, quels qu'ils soient, et toi :
Tu ne comprendras jamais aucune personne tant que tu n'envisageras pas la situation de son point de vue ...
-Pardon ?
-... tant que tu ne te glisseras pas dans sa peau et que tu n'essaieras pas de te mettre à sa place.
Tu es trop petite pour comprendre, mais parfois, la Bible est plus dangereuse entre les mains d’un homme qu’une bouteille de whisky entre celles de ton père.
Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu’est le vrai courage, au lieu de t’imaginer que c’est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c’est de savoir que tu pars battu, mais d’agir quand même sans s’arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver.
- Tu es trop petite pour le comprendre, mais parfois, la Bible est plus dangereuse entre les mains d'un homme qu'une bouteille de whisky entre celles de ton père.
Les gens se déplaçaient lentement alors. Ils traversaient la place d’un pas pesant, traînaient dans les magasins et devant les vitrines, prenaient leur temps pour tout. La journée semblait durer plus de vingt-quatre heures. On ne se pressait pas, car on n’avait nulle part où aller, rien à acheter et pas d’argent à dépenser, rien à voir au-delà des limites du comté de Maycomb. Pourtant, c’était une période de vague optimisme pour certains : le comté venait d’apprendre qu’il n’avait à avoir peur que de la peur elle-même.
"Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais d'agit quand même sans s'arrêter."
Jusqu'au jour où je craignis que cela me fut enlevé, je ne m'étais jamais rendu compte que j'aimais lire. Pense-t-on que l'on aime respirer ?
Un papier d'aluminium était collé dans un trou d'arbre, juste à la hauteur de mes yeux, et accrochait le soleil de midi. Je me hissai sur la pointe des pieds, regardai à nouveau à la hâte autour de moi, tendis la main vers le trou et en tirais deux plaques de chewing-gum privées de leur papier d'emballage...
... Je les reniflai, elles avaient l'odeur qu'il fallait. Je les léchai et attendis un instant. Comme je ne mourais pas, je les enfournai d'un coup : d'authentiques Wringley's double-mint.
-Salut.
-Salut répondit Jem aimablement.
-Je m'appelle Charles Baker Harris. Je sais lire.
-Et alors ? Dis-je.
-Je pensais que vous aimeriez le savoir. Si vous avec besoin que je vous lise quelque chose...
-Quel âge as-tu ? Coupa Jem. Quatre ans et demi ?
- Presque sept ans.
-Alors il n'y a rien d'extraordinaire à ça , reprit Jem en me désignant du pouce. Scout sait lire depuis qu'elle est né et elle va pas encore à l'école.
Jusqu'au jour où j'eus peur d'en être privée, je ne m'étais jamais rendue compte que j'aimais lire. Pense-t-on que l'on aime respirer ?
La seconde année était sinistre, mais Jem assura que plus je grandirais plus l'école m'intéresserait, qu'il avait commencé de la même façon et que ce n'était qu'à partir de la sixième année qu'on apprenait quelque chose de valable. La sixième année parut lui plaire dès le début : il passa par une brève phase égyptienne qui me déconcerta ; il essaya de marcher un pied derrière l'autre, complètement à plat, un bras devant lui, l'autre derrière. Il déclara que les Égyptiens marchaient ainsi ; je répondis que, dans ce cas, je ne voyais pas comment ils réussissaient à faire quoi que ce soit, mais Jem affirma qu'ils avaient accompli plus de choses que les Américains... avaient inventé le papier toilette et l'embaumement perpétuel, et il demanda où nous en serions aujourd'hui, sans eux.
- Comment les fleurs peuvent-elles avoir chaud ? Elles ne bougent pas !
- Je ne saurai répondre à cette question Jem Finch. Tout ce que je sais, c'est que s'il gèle cette nuit, elles mourront, alors il faut les protéger. Tu comprends ?
-oui madame. Miss Maudie ?
- Je t'écoute.
- on peut vous emprunter un peu de votre neige, Scout et moi ?
- plutôt deux fois qu'une, prenez tout.Il y a un vieux panier à fruits sous la véranda, remplissez le donc.
Les gens normaux ne tirent jamais aucune fierté de leurs talents, dit Miss Maudie.