Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Montréal, Québec , le 20/06/1908
Mort(e) à : Royaume-Uni , le 04/1979
Né(e) à : Montréal, Québec , le 20/06/1908
Mort(e) à : Royaume-Uni , le 04/1979
Biographie :
Hartley Howard, nom de plume de Leopold Horace Ognall, est un auteur britannique de roman noir et de roman d'espionnage.
Il a également écrit d'autres romans policiers sous le pseudonyme de Harry Carmichael.
Né au Canada de parents britanniques, il y passe sa petite enfance. Quand la famille retourne en Angleterre, il est en âge de fréquenter l'école et fait ses études dans le Lanarkshire. Comme il se passionne pour les techniques de l'information, il travaille d'abord dans une entreprise de télécommunications. Il devient ensuite journaliste et réside successivement à Glasgow, Leeds et Manchester. Un temps ingénieur, il est plus tard embauché dans un service de vente par correspondance.
En 1951, il amorce sa carrière littéraire en publiant, sous le pseudonyme de Hartley Howard, la première enquête du détective new-yorkais Glenn Bowman. La série de près de quarante titres de ce dur-à-cuire, dont les intrigues s'essoufflent progressivement, reprend les situations classiques du roman noir et lorgne parfois du côté du roman d'espionnage, un genre qu'il aborde plus franchement dans deux romans mettant en scène l'intrépide Philip Scott.
En parallèle à la série Bowman, il signe du pseudonyme Harry Carmichael la série de l'inspecteur d'assurances et détective privé britannique John Piper. Les récits de cette seconde série, donnant parfois dans le roman noir, sont surtout des whodunits ou des thrillers, ce qui leur assure un renouvellement thématique appréciable, comme en font foi les textes publiés pendant la décennie 1970.
+ Voir plusHartley Howard, nom de plume de Leopold Horace Ognall, est un auteur britannique de roman noir et de roman d'espionnage.
Il a également écrit d'autres romans policiers sous le pseudonyme de Harry Carmichael.
Né au Canada de parents britanniques, il y passe sa petite enfance. Quand la famille retourne en Angleterre, il est en âge de fréquenter l'école et fait ses études dans le Lanarkshire. Comme il se passionne pour les techniques de l'information, il travaille d'abord dans une entreprise de télécommunications. Il devient ensuite journaliste et réside successivement à Glasgow, Leeds et Manchester. Un temps ingénieur, il est plus tard embauché dans un service de vente par correspondance.
En 1951, il amorce sa carrière littéraire en publiant, sous le pseudonyme de Hartley Howard, la première enquête du détective new-yorkais Glenn Bowman. La série de près de quarante titres de ce dur-à-cuire, dont les intrigues s'essoufflent progressivement, reprend les situations classiques du roman noir et lorgne parfois du côté du roman d'espionnage, un genre qu'il aborde plus franchement dans deux romans mettant en scène l'intrépide Philip Scott.
En parallèle à la série Bowman, il signe du pseudonyme Harry Carmichael la série de l'inspecteur d'assurances et détective privé britannique John Piper. Les récits de cette seconde série, donnant parfois dans le roman noir, sont surtout des whodunits ou des thrillers, ce qui leur assure un renouvellement thématique appréciable, comme en font foi les textes publiés pendant la décennie 1970.
Source : fr.wikipedia
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Citations et extraits (8)
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Mc Nair comprit aussitôt que j'allais lui sauter dessus. Mais il s'attendait à ce que je lui envoie mon gauche dans la physionomie, et là, il se trompait.
Comme il rejetait la tête en arrière pour esquiver, tout en essayant de changer de pied, je lui décochai un court crochet du droit, quelques centimètres au-dessous de la ceinture, et peut-être même un peu plus bas, à parler franc.
Il en resta cloué sur place, laissa tomber sa garde et aussi sa mâchoire inférieure que je lui remontai d'un gauche bien sec, au moment où il allait foncer sur moi.
Il n'en fallut pas davantage. Il s'affala sur le dos avec un bruit tel que je fus certain qu'il resterait au tapis. Son teint avait viré au blanc sale, ses yeux s'étaient révulsés et il respirait comme si l'air lui était rationné.
Comme il rejetait la tête en arrière pour esquiver, tout en essayant de changer de pied, je lui décochai un court crochet du droit, quelques centimètres au-dessous de la ceinture, et peut-être même un peu plus bas, à parler franc.
Il en resta cloué sur place, laissa tomber sa garde et aussi sa mâchoire inférieure que je lui remontai d'un gauche bien sec, au moment où il allait foncer sur moi.
Il n'en fallut pas davantage. Il s'affala sur le dos avec un bruit tel que je fus certain qu'il resterait au tapis. Son teint avait viré au blanc sale, ses yeux s'étaient révulsés et il respirait comme si l'air lui était rationné.
Nous descendîmes successivement les rues Lafayette et Delancey sous une lune blafarde. Derrière nous, le ciel pâlissait et les étoiles se noyaient dans la grisaille d'un petit matin morose et glacé. A travers les vitres embuées de la voiture, les rues apparaissaient comme des trous d'ombre parsemés de lumières falotes.
Je fis les derniers trois cents mètres à pied. Un soleil jaune feuille-morte dorait le petit brouillard qui flottait dans l'air. Un impalpable voile de brume estompait les branches à demi nues des sycomores.
Je fis les derniers trois cents mètres à pied. Un soleil jaune feuille-morte dorait le petit brouillard qui flottait dans l'air. Un impalpable voile de brume estompait les branches à demi nues des sycomores.
Un vieux chien savant n'apprend pas de nouveaux tours.
Je sais que vous êtes à la tête d'une chaîne d'agences de paris qui représente un million de dollars, je sais que vous avez une demi-douzaine de chevaux qui arrivent dans la luzerne quand les parieurs ont misé leur chemise sur eux, et je sais aussi que vous avez quelques tripots flottants qui ne font pas de tort à votre compte en banque.
La fille à la mèche blonde me fit entrer dans la salle d'attente et me laissa me distraire tout seul avec quelques numéros du "Saturday Evening Post" et quelques bouffées de "l'aimant" de Coty qui flottaient derrière elle. Drôlement aguichante, la coquine, avec son deux pièces qui la moulait comme un gant, ses hauts talons et ses boucles d'oreille en marcassite. Elle le savait, d'ailleurs, et le sourire qu'elle me décocha en refermant la porte était du genre "Ne vous faites pas d'illusion, mon garçon. On ne m'a pas si facilement". Pourtant, j'aurais juré que ce n'était pas plus difficile de l'avoir que d'attraper un rhume de cerveau dans un autobus bondé au mois de novembre.
(incipit)
(incipit)
- Il est très occupé.
- C'est l'éternelle excuse des hommes d’affaires ! Mon mari travaille beaucoup plus que tous nos amis.
- C'est sans doute la raison de son succès. Il faut travailler dur pour gagner beaucoup d'argent !
Elle me regarda avec attention.
- Il n'y a pas que l’argent qui compte dans la vie !
- Non, mais c'est ennuyeux de ne pas en avoir !
- C'est l'éternelle excuse des hommes d’affaires ! Mon mari travaille beaucoup plus que tous nos amis.
- C'est sans doute la raison de son succès. Il faut travailler dur pour gagner beaucoup d'argent !
Elle me regarda avec attention.
- Il n'y a pas que l’argent qui compte dans la vie !
- Non, mais c'est ennuyeux de ne pas en avoir !
Son étole avait glissé, découvrant son cou et ses épaules qui semblaient lumineuses. Je mourais d'envie de la caresser. Sa peau devait être aussi fraîche et douce que le velours des orchidées...
Le valet de chambre noir eut l'air surpris de me voir, et s'il continua de sourire, ce fut vraiment parce qu'il ne savait pas faire grand'chose d'autre de son visage.
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