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3.88/5 (sur 774 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bacon, Géorgie , le 07/06/1935
Mort(e) à : Gainsville , le 28/03/2012
Biographie :

Harry Crews est un romancier américain.

Harry Crews s’engage à 17 ans dans le corps des Marines, où il passera trois années.

Il intègre ensuite l’université de Floride pour des études d’anglais, qu’il interrompt en 1956 pour une virée de 18 mois en moto à travers les États-Unis. Il exercera jusqu’en 1997 comme enseignant d’anglais dans plusieurs écoles et universités de Floride.

Il devra attendre 1968 pour voir son premier ouvrage publié, The Gospel Singer (Le Chanteur de gospel).

Il publie ensuite régulièrement des romans, nouvelles, articles et reportages, notamment pour les magazines Playboy et Esquire dont il fut un contributeur régulier.

Le récit de son enfance en Géorgie A Childhood : The Biography of a Place (Des Mules et des hommes, Gallimard / Série Noire) est considéré par l’écrivain James Crumley comme « peut-être le meilleur livre de la littérature américaine contemporaine ».

Crews apparaît au cinéma dans le film de Sean Penn, The Indian Runner, dans le rôle de M. Baker.
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Le grand James Ellroy poursuit son tableau wagnérien de Los Angeles dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. Et Harry Crews brosse un portrait saisissant des péquenots du sud dans les années 70. En contrepoint, un regard subtil sur l'Inde occupée par les Anglais au lendemain de la grande guerre par Abir Mukherjee, jeune auteur à suivre. "La tempête qui vient" de James Ellroy (Rivages/Noir) "Péquenots" de Harry Crews (Finitude) "L'attaque du Calcutta-Darjeeling" de Abir Mukherjee (Liana Lévi)

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Citations et extraits (136) Voir plus Ajouter une citation
Harry Crews
La normalité, c'est de la merde.

(Dans "Le faucon va mourir")
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Je les appelle dorés-sur-tranche parce que ces vieux-là ils aiment rien tant que de rester étalés au soleil à cuire dans leur graisse comme du bacon. Ils viennent prendre leur retraite ici et c'est à qui chopera son cancer de la peau le premier.
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Dans ce monde, il y avait pénurie d'un paquet de trucs, mais les connards pleins aux as, on n'était pas prêt d'en manquer.
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- À la fac, Shep fait partie de l'équipe débats-discussions, expliqua Berenice Sweet.
- Oh, fit Joe Lon.
C'était bien la première fois qu'on lui présentait quelqu'un d'une équipe d'ébats, et il ne savait trop quoi dire, vu qu'il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait. Sûrement un jeu de pédé à la con importé de l'étranger, genre balle au pied avec ballon rond. Ce qu'il en disait, lui, Joe Lon, c'est qu'il n'y avait que des suceurs de pine pour taper dans un ballon rond.
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Le paternel à Hester était là aussi à m'attendre. Il tenait sa longue canne comme un bâton de Moïse et il tapait contre le bitume par petites rafales. Il avait toujours l'horrible sourire automatique collé sur la figure. On aurait dit que quelqu'un lui avait conseillé de sourire, et qu'il le faisait mais sans savoir pourquoi.
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Muscle m'a regardé. Ses yeux sont revenus sur Al. Toujours sans rien moufter. Bien sûr, faut dire que le seul mec que je connaisse encore moins causant qu'Al c'est Russel Muscle. Lui son idée d'une conversation c'est : Salut.
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Père disait : fais un vœux d'une main, chie dans l'autre et regarde laquelle se remplit la plus vite.
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- Et vous ?
- Une tasse d'eau chaude, répondit Didymus.
- On vend pas d'eau chaude, mon gars, dit-elle tandis que ses sourcils se rejoignaient comme des chenilles et que ses mâchoires s'en prenaient à son chewing-gum avec une violence inouïe.
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Moi ça me faisait triquer prodigieusement. De la voir matée comme ça, j'avais un gourdin fallait voir, de la brique. J'ai profité d'un moment où Al regardait ailleurs pour lever la main et dire : "J'ai la trique c'est de la brique".
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Comme on vivait dans un endroit hermétiquement clos, coupés de tout et de tout le monde, l’invention nous faisait comme un monde de vie. Inventer des histoires (…) était pour nous non seulement une manière de comprendre la façon dont on vivait, mais aussi une défense contre ce genre de vie.
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