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3.38/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 29/05/1929
Biographie :

Hary G . Frankfurt, spécialiste renommé de philosophie morale, est professeur émérite à l'université de Princeton.

Il a publié, entre autres ouvrages, The Reasons of Love, Necessity, Volition, and Love et The Importance of What We Care About.

Source : amazon.fr
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Harry G. Frankfurt
Le domaine de la publicité, celui des relations publiques, et celui de la politique, aujourd'hui étroitement lié aux deux précédents, abondent en conneries si totales et absolues qu'elles constituent de véritables modèles classiques de ce concept.
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Harry G. Frankfurt
Les êtres humains ne sont pas les seuls à avoir des désirs et des motivations, ni à faire des choix. Certains animaux paraissent même s'engager dans des délibérations ou prendre des décisions fondées sur une pensée antérieure. Cependant, il semble que cela soit la caractéristique des humains d'être capables de former des "désirs secondaires". En plus de vouloir et de choisir, les humains peuvent aussi vouloir avoir certains désirs ou motivations. Ils sont capables de vouloir être différents, dans leurs préférences et leurs objectifs, de ce qu'ils sont.
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Le fait qu’un individu se comporte de manière prétentieuse n’implique pas que ses déclarations soient automatiquement des conneries. Bien sûr, cela explique souvent sa propension à proférer des conneries. Mais il ne faudrait pas en conclure que les conneries sont toujours motivées par la prétention.
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La notion de fumisterie est similaire à la notion de mensonge, laquelle ne se confond pas seulement avec le caractère erroné de l’affirmation prononcée par le menteur, mais exige que ce dernier l’ait formulée dans un certain état d’esprit – à savoir dans le but de tromper.
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La prolifération contemporaine du baratin a des sources encore plus profondes dans les diverses formes de scepticisme qui nient toute possibilité d’accéder à une réalité objective et par conséquent de connaître la nature véritable des choses. Ces doctrines "antirealistes’ sapent notre confiance dans la valeur des efforts désintéressés pour distinguer le vrai du faux, et même dans l’intelligibilité de la notion de recherche objective. Cette perte de confiance a entraîné un abandon de la discipline nécessaire à toute personne désireuse de se consacrer à l’idéal d’exactitude, au profit d’une autre sorte de discipline : celle que requière l’idéal alternatif de sincérité. Au lieu d’essayer de parvenir à une représentation exacte du monde, l’individu s’efforce de donner une représentation honnête de lui-même. Convaincu que la réalité ne possède pas de nature inhérente, qu'il pourrait espérer identifier comme la véritable essence des choses, il tente d’être fidèle à lui même.
Pourtant, il est absurde d’imaginer que nous soyons nous même des êtres définis, et donc susceptibles d’inspirer des descriptions correctes ou incorrectes, si nous nous sommes d’abord montrés incapables de donner une définition précise de tout le reste. En tant qu’êtres conscients, nous n’existons que par rapport aux autres choses, et nous ne pouvons pas nous connaître aussi. En outre, aucune théorie ni aucune expérience ne soutient ce jugement extravagant selon lequel la vérité la plus facile à connaître pour un individu serait la sienne. Les faits qui nous concernent personnellement ne frappent ni par leur solidité, ni par leur résistance aux assauts du scepticisme.
Chacun sait que notre nature insaisissable, pour ne pas dire chimérique, est beaucoup moins stable que celle des autres choses.
La sincérité par conséquent, c’est du baratin.
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Quand nous disons d’un discours que « c’est du vent », nous signifions que rien d’autre ne sort de la bouche de l’orateur. Une simple vapeur. Ses paroles sont creuses, sans substance ni contenu. Par là même, son maniement du langage n’est d’aucune utilité pour le but qu’il prétend servir. L’orateur ne communique pas plus d’informations que s’il s’était contenté d’expirer l’air de ses poumons.
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Même s’il est exact que les participants aux parties de déconnade sont en général des hommes, on aurait tort de considérer ces dernières comme de simples conversations informelles entre mâles – de même que le caquetage ne se résume pas à une conversation informelle entre femmes.
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le baratineur est un plus grand ennemi de la vérité que le menteur.
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Une imitation factice, en toc, n’est pas nécessairement inférieure à l’objet véritable (si ce n’est bien sûr du point de vue de l’authenticité). Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas authentique qu’il présente par ailleurs le moindre défaut. Après tout, une imitation peut être parfaite. Le problème posé par une contrefaçon ne concerne pas son aspect, mais les conditions dans lesquelles elle a été fabriquée.
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Le domaine de la publicité, celui des relations publiques, et celui de la politique, aujourd'hui étroitement lié aux deux précédents, abondent en conneries si totales et absolues qu'elles constituent de véritables modèles classiques de ce concept.
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