AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Harry Kemelman (20)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le jour où le rabbin a démissionné

CHALLENGE ABC 2014/2015 (14/26)



C'est tout à fait par hasard que je découvre Harry Lemelman, écrivain américain décédé en 1996, et les multiples aventures qu'il a fait vivre à son rabbin David Small. Ces livres sont présentés comme des romans policiers ; c'est ce que laisse aussi entendre le résumé de l'éditeur de l'opus "Le jour où le rabbin a démissionné". Je tiens à prévenir un éventuel lecteur : qu'il ne s'attende pas à un polar au suspense insoutenable. Je précise que le supposé meurtre intervient à la 170ième page (sur 317).



Pour moi, ce livre est surtout une gentille satire de la "bonne société américaine". Il faut dire que dans la Communauté de Barnard's Crossing, où officie notre rabbin, il y a du beau monde. Il ne faut donc pas s'étonner que le premier soupçonné du meurtre de Victor Joyce (un homme détestable, coureur de jupons et de dot mais professeur d'université) soit un type avec les cheveux longs et une boucle d'oreille.

Non seulement, le soufflé a mis longtemps a gonflé mais il s'est affaissé rapidement. Pour éviter aussi bien les remous dans la communauté qu' une justice américaine très pointilleuse sur les procédures, l'affaire est très vite close sur la fin. Je trouve d'ailleurs que le rabbin ne mène pas vraiment l'enquête (ce que la série laisse supposer), il sert plutôt d'intermédiaire entre les protagonistes.



Pour résumer, ce roman est avant tout une peinture de la middle-class américaine des années 90, avec ses codes, son attachement à la religion, bref, tout ce qui préserve les apparences. L'évocation de l'évolution de l'enseignement à travers le temps, sujet évoqué puisque l'on y côtoie le milieu universitaire, en fait une lecture certes intéressante mais pas inoubliable. 12/20
Commenter  J’apprécie          120
Samedi le rabbin se met à table

* Deuxième de la série des enquêtes du rabbin Small



Paru en 1966, ce roman raconte la vie d’un rabbin dans la petite communauté juive de Barnard’s Crossing. Oui il y a un homme retrouvé mort mais, ce n’est qu’un prétexte, selon moi. Chaque livre de cette série des enquêtes du rabbin David Small nous fait découvrir la religion juive. Dans celui-ci, l’intrigue se déroule lors du “jour des Expiations”, “jour des Pardons” ou de “shabbat des shabbat” le Yom Kippour. Suite à cette nuit sacrée, le corps de Monsieur Hirsh est découvert dans sa voiture stationnée à l’intérieur de son garage. Est-ce un suicide? Une mort accidentelle ? Un meurtre? Cette question est très importante car si on a affaire à un suicide, Hirsh, juif non prratiquant, ne pourra être enterré dans le cimetière. Cet événement cause une grande commotion dans la communauté … Et il y a aussi le combat du conseil administratif de la congrégation avec le rabbin pour la construction d’une nouvelle synagogue ….



À travers toutes ces histoires on apprend beaucoup, et c’est ça que j’apprécie des aventures du rabbin Small. Une lecture pour curieux et pour ceux qui aiment les romans policiers très “soft” , doux.

Commenter  J’apprécie          100
Le jour où le rabbin a démissionné

Le rabbin Small veut changer de voie, changer ses habitudes mais il est rattrapé par le détective avec qui il a l'habitude de faire duo pour résoudre une énième enquête.

un bon polar qui met en scène différentes cultures, différentes visions de la vie.
Commenter  J’apprécie          80
Ce jour où le rabbin a quitté la ville

Ce titre est la douzième et dernière enquête du rabbin Small, l’auteur est décédé peu de temps après la parution de cet opus, en 1996. Alors que David Small quitte sa petite ville pour s’établir à Boston, il est temps de mesurer le chemin parcouru, ou plutôt de se dire que rien n’a véritablement changé en vingt et un ans (nombre d’années qui sépare le premier et le dernier tome).

La petite communauté se plaint toujours autant de son rabbin non conventionnel ! Comment, ce n’est plus le même ? Ce n’est pas une raison pour ne pas se plaindre, et même des deux, tandis que l’on y est ! Le rabbin Small vient à la synagogue débraillé, sans avoir ôté la poussière de ses chaussures – il avait en tête son sermon, non son cirage, il faut le comprendre. Le rabbin Selig (son remplaçant) fait du jogging… en jogging ! Il court avec d’autres membres de la communauté. Est-ce bien sérieux ? Pire : il a menacé de frapper le professeur Kent ! Certes, le doyen de la faculté a regardé la femme du pasteur en train de se déshabiller mais c’est un septuagénaire ! Et vous ne savez pas tout : on a retrouvé, quelques jours plus tard, le professeur Kent mort, dans l’allée de la maison du rabbin, sous une couche de neige. Ah, une telle chose ne serait pas arrivé du temps du rabbin Small !

Comment ? Il avait été soupçonné du meurtre d’une jeune fille retrouvée dans son allée ? Oui, mais c’était une monumentale erreur ! D’ailleurs, allez le chercher à Boston, pour qu’il nous aide à débrouiller cette affaire ! Pas envie de dissension entre les communautés, c’est moi qui vous le dis ! Puis, il connaissait le professeur Kent, il enseignait dans la même université. Oui, bon, il l’a vu, cela revient presque au même!

Plus qu’un roman policier, ce livre est un regard porté sur une petite communauté, les rumeurs qui y bruissent, les amitiés, les inimitiés qui s’y nouent. Il brosse aussi un portrait cynique du milieu universitaire. Être publié ou périr pourrait être la devise des professeurs, tant on se moque de leurs qualités de pédagogues. A vrai dire, ils semblent prendre beaucoup de liberté avec leur enseignement, quand ils ne prennent pas des privautés avec des collègues moins diplômés ou moins pistonnés qu’eux.

Il faut beaucoup de patience et de finesse pour découvrir l’identité du coupable, et ramener la paix à Barnard’s crossing. Rendons grâce au rabbin d’y être parvenu une dernière fois.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          70
On soupçonne le rabbin

Ce roman est parfait pour toute personne qui n’a plus envie de lire. Je dois dire qu’il a été une vraie bouffée d’air frais. Et pourtant, dans cette petite communauté, tout est loin d’aller bien. David Small est un rabbin bien trop respectueux des rites pour les membres de sa communauté, il aime trop rappeler certaines vérités, et pas seulement les vérités religieuses. Passionné par les livres, les études, peu soucieux de son apparence dans une société américaine où elle compte déjà beaucoup, David a une sensibilité et une finesse qui détonnent.

Aussi, quand il se retrouve bien malgré lui accusé du meurtre d’une jeune femme, doit-il se défendre alors qu’il risque au même moment de perdre sa place, le conseil d’administration souhaitant son renvoi. Ce qui m’a touchée à ce moment est le soutien inattendu et publique que reçoit sa femme, de la part d’une personne qui pourtant, n’appréciait pas forcément le rabbin. J’aime cette idée de dépasser ses inimitiés au nom de la justice et de la solidarité. Et il en a bien besoin, le rabbin. Si j’ai découvert beaucoup en lisant ce roman sur la religion juive, j’ai également été choquée par l’antisémitisme qui ne demande qu’à exploser. L’ignorance, la bétise, conduisent à la violence.

L’amitié qui se noue entre le rabbin et le policier permette à David Small d’aider les enquêteurs. Il faut dire qu’il a un immense avantage sur eux : il sait qu’il n’est pas coupable, ce qui lui permet de voir (et moi avec lui) certains indices autrement. Proche des membres de sa communauté, il est à l’écoute de leurs tourments, de leur souffrance, sans aucun voyeurisme, mais avec beaucoup de compassion.

J’ai très envie de poursuivre la lecture de cette série.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Lundi le rabbin s'est envolé pour Israël

Après six années de bons et loyaux services auprès de sa communauté et une septième bien entamée, le rabbin David Small a besoin de prendre un peu de recul. Son envie de partir en Israël le taraude et il décide de se mettre en congé de son poste pour un séjour de trois mois à Jérusalem. À trente-cinq ans, c’est le moment ou jamais, d’autant qu’on ne s’empresse pas de lui renouveler son contrat. En Terre Sainte, il se sent revivre loin des jeux hypocrites du conseil d’administration de sa communauté et des manœuvres habituelles de ses membres. D’ailleurs ceux-ci ont recruté pour le remplacer à Barnard’s Crossing le rabbin Deucht qui a toute l’expérience et le doigté nécessaire pour leur donner entière satisfaction.

La famille Small, logée à Jérusalem par les soins de l’efficace tante Gittel, trouve vite un rythme de vie qui lui convient entre l’école pour le petit Jonathan, le bénévolat à l’hôpital pour Miriam tandis que David savoure d’avoir du temps pour flâner dans la ville, boire du café et se rendre de temps à autre à la synagogue. Il rencontre aussi le beau-frère du rabbin Deutch, Dan Stedman, un journaliste qui rassemble des matériaux pour écrire un livre sur l’opinion publique israélienne et son fils Roy, étudiant à l’université.

Cet opus des aventures du rabbin Small aurait pu s’intituler « Les doutes du rabbin » : peut-on continuer à exercer ce ministère quand on est sans cesse confronté à la trivialité des situations de la vie courante et que l’on s’expose en permanence au regard et au jugement des autres plutôt qu’à leur respect ? Kemelman semble se désintéresser de l’intrigue qui devient un prétexte pour faire un portrait d’Israël, de ses réussites (la vie au kibboutz semble tenter un moment David), mais aussi de ses difficultés telles que la discrimination à l’égard des juifs séfarades et la montée de la violence dans la population arabe. Par ailleurs, le fil du roman est souvent interrompu pour revenir à Barnard’s Crossing et nous livrer les interrogations des membres de la communauté sur leurs rabbins en titre et remplaçant et sur les hésitations du rabbin retraité Deutch à reprendre du service. Ce livre séduira moins pour la résolution de l’énigme de l’attentat terroriste, résolue de façon invraisemblable par Small, que pour l’originalité de son personnage principal, sorte de Persan à Jérusalem.

Et puis tout finit bien, partie à trois, la petite famille Small revient à quatre.

Commenter  J’apprécie          50
On soupçonne le rabbin

David Small termine sa première année en tant que rabbin de la communauté juive de Barnard's Crossing dans le Massaschusetts. Passionné par l'étude des textes sacrés, attaché à l'expression d'une foi sincère ancrée dans la tradition, il accorde peu d'importance à son apparence et se refuse à jouer les utilités dans toutes les activités sociales organisées par les membres de sa communauté. C'est pourquoi, en dehors du président du conseil d'administration, Jacob Wasserman, il compte peu de soutiens et pressent que son contrat ne sera pas renouvelé. Au même moment, la jeune gouvernante des Serafino propriétaires d'un club de nuit, Elspeth Bleech, est retrouvée morte derrière le muret du parking de la synagogue. Lorsque le commissaire Hugh Lanigan informe David que le crime a été commis dans sa voiture, les choses prennent une tournure vraiment inquiétante pour le rabbin déjà mis en difficulté pour sa capacité à servir convenablement sa communauté. Bien vite sa qualité de principal suspect s'efface devant les soupçons qui pèsent sur Melvin Bronstein, un homme qui multiplie les aventures féminines pour échapper à sa solitude sexuelle. L'alliance inattendue du rabbin et du policier va permettre d'élucider une affaire qui risquait de provoquer de nombreux remous dans la petite ville balnéaire.

Cette première histoire du rabbin David Small a été publiée dans les années 1960 et inaugure la chronique de ses aventures à Barnard's Crossing. Harry Kemelman nous dépeint les mœurs de la communauté où officie le jeune rabbin avec beaucoup d'humour. Il dévoile les luttes d'influence entre ses membres, les jalousies et tensions, toute une agitation qui contraste avec la placidité de leur rabbin et sa tranquille assurance. Le couple que forment David Small et sa femme Miriam montre que le sacerdoce n'exclut pas David des interrogations et des préoccupations propres à tous les individus vivant en société. Avec une certaine malice, il n'hésite pas à rappeler aux uns et aux autres que les rabbins ne sont pas châtrés et que le séminaire peut toujours trouver une solution pour les rabbins qui ont une femme trop moderne au goût de leur communauté.

Harry Kemelman n'occulte pas les réactions antisémites promptes à resurgir dans une petite ville provinciale quand un crime commis menace l'équilibre fragile de ses composantes sociales. Sans appuyer, il rappelle la lâcheté des coups de téléphone anonymes ou le venin des ragots colportés. Là encore, il traite du sujet avec humour en montrant l'initiative du président du conseil municipal de faire bénir les régates par le rabbin dans un quiproquo drôlatique.

Les aventures du rabbin se dégustent comme une leçon d'humanité et de tolérance, toute teintée de délicatesse et avec le plaisir d'une intrigue habilement ficelée.
Commenter  J’apprécie          50
Mardi le rabbin a vu rouge

Je ne comprends pas que cette série policière soit aujourd’hui quasiment introuvable, si ce n’est en occasion. Pas assez policière ? Pas assez consensuelle ? Ce livre pose en effet des questions qui fâchent, montre une vision de la justice assez dérangeante, et certaines opinions, qui paraissent pourtant datées, sont toujours d’actualité dans l’Amérique profonde et puritaine.

Le rabbin Small est invité à remplacer un confrère à l’université, pour donner des cours sur le judaïsme. Si vous connaissez un peu le personnage, vous vous doutez bien que l’argent n’entre pas du tout en ligne de compte, il s’agit bien pour lui de vivre une nouvelle expérience qui ne manquera pas de le désarçonner, de le questionner.

Quel est le but de l’enseignement ? Transmettre un savoir. Quel est le but de l’étudiant ? Acquérir une culture – c’est du moins le point de vue du rabbin. Or, il découvrir qu’il n’en est rien, et que le but des étudiants est de trouver un bon travail après – il cherche avant tout des études pratiques, et les professeur cherchent avant tout un bon poste, une belle carrière, et à valider les compétences de leurs étudiants avec un minimum d’efforts. Le débat est toujours d’actualité. Certains ne parlent-ils pas de supprimer certaines formations, puisqu’elles ne débouchent pas sur de « vrais métiers » (les termes restent à définir) ? Les futurs bacheliers ne se pré-incrivent-ils pas, ne forment-ils pas des vœux pour se retrouver, parfois, dans des filières qui ne les attirent pas du tout ?

L’université où se passe l’action est une « petite » université. Elle n’est pas prestigieuse, elle est même conservatrice et suit les règles à la lettre. L’antisémitisme est présent, ce n’est pas grave, ce ne sont que quelques plaisanteries sans importance. L’idée d’intégrer des étudiants noirs ne fait pas non plus l’unanimité. Et c’est dans ce contexte, alors que le contrat d’un professeur pourtant apprécié de ses étudiants n’a pas été reconduit et qu’une délégation d’étudiants activistes était reçu par la doyenne qu’une bombe explose, causant la mort d’un professeur d’anglais.

La manière dont l’enquête est menée nous donne une bonne idée du système judiciaire américain, et comment des hommes, selon leurs préjugés, peuvent pourrir la vie des autres, simplement parce qu’ils en ont le pouvoir, et que le mode de vie des « suspects » ne leur convient pas. Ne parlez pas de preuves. Même si elles innocentent le suspect, c’est à son avocat de prouver son innocence (en ne laissant rien passer) parce que le procureur, lui, peut choisir de les ignorer, comme il peut ou non choisir de garder les suspects en prison jusqu’au procès. Même s’ils sont reconnus innocents, le procureur, qui est élu, rappelons-le, aura réussi à briser leur vie. Les policiers ne sont pas en reste, et un certain sergent emprisonnerait bien le rabbin (oui, le rabbin) qui est à ses yeux le coupable idéal. Non, David Small s’offusque à peine, il en a vu d’autres au cours de cette enquête, justifiant parfaitement le titre du roman.

Il n’est pas le seul, et une autre question central dans ce roman est la famille. Nos chers petits étudiants ont des parents, les professeurs, les procureurs, ont des familles, ou pas. Le procureur adjoint n’est pas marié, ce qui lui a permis de faire ce qui l’intéressait vraiment, et non de chercher à bien gagner sa vie, pour plaire à une fiancée, une femme, ou même à sa propre famille qui, pour certains, ne le comprennent pas. La doyenne de l’université n’est pas mariée non plus, et les explications divergent à ce sujet. Le procureur s’inquiète pour ses quatre filles, ce qui nuit à son objectivité. Quant au rabbin, qui célèbre des mariages et se disputent parfois avec les fiancés, il fait preuve de beaucoup de lucidité. Tous devraient l’avoir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          50
Jeudi le rabbin est sorti

Voici ici de nouveau les aventures du jeune rabbin américain et de son épouse, ses démêlés avec les administrateurs de la communauté et ses relations sociales, ses réflexions toutes imprégnées de la plus traditionnelle pensée juive.

Digne héritier de Miss Marple et du Père Brown, le rabbin David Small n'a pas son pareil pour débrouiller une énigme. Il mène ses enquêtes au sein de la petite communauté de Barnard's Crossing, près de Boston, et ses méthodes d'investigation directement inspirées du Talmud laissent pantois - quoique ravis - tous les inspecteurs de la brigade de la localité, et en particulier leur chef, le commissaire Lanigan.

Le rabbin David Small n'est pas un "grand détective" comme les autres. Sa force, il la trouve dans ses petites cellules grises et, comme l'a écrit un excellent critique, "on prend un plaisir intense à suivre ce chef religieux d'une petite communauté juive des environs de Boston qui, contraint et forcé par les événements, met son bon sens, le "pilpul" et la sagesse des Ecritures saintes au service de la justice".



Ce septième opus de la série la semaine du Rabbin est vraiment réussi. Si vous ne connaissez pas David Small alors vite découvrez le ! Et si vous avez comment moi lu les sept enquêtes de la semaine du Rabin alors passez au » jour où le rabbin… ». Vous y retrouverez avec grand plaisir la dialectique talmudique de David , son bon sens , ses raisonnement pointilleux, mais aussi la sagesse de la Bible qu’il met au service de la justice




Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
On soupçonne le rabbin

Un vrai petit bonheur de simplicité.

L'histoire peut paraitre classique mais pas le dénouement. La progression dans l'enquete est logique et continue.

Certains personnages sont attachants et on aime en détester d'autres.

Un vrai bon moment de lecture et je retrouverais avec plaisir le pasteur, son épouse et l'inspecteur de Police.
Commenter  J’apprécie          40
La semaine du rabbin : Coffret en 2 volumes..

Coffret réunissant 2 volumes comprenant les sept romans de la série des aventures de David Small, jeune rabbin qui mène ses enquêtes dans une petite communauté près de Boston en s'inspirant du Talmud.

Digne héritier de Miss Marple et du Père Brown, le rabbin David Small n'a pas son pareil pour débrouiller une énigme. Il mène ses enquêtes au sein de la petite communauté de Barnard's Crossing, près de Boston, et ses méthodes d'investigation directement inspirées du Talmud laissent pantois - quoique ravis - tous les inspecteurs de la brigade de la localité, et en particulier leur chef, le commissaire Lanigan.



Au lecteur, ce personnage livre une note particulièrement originale dans le domaine du roman policier : outre la savoureuse description d'une petite ville américaine et de ses habitants avec leur grossièreté, leur ignorance, leur vanité et parfois leurs scrupules de conscience, l'auteur apporte des éclaircies à la fois brèves et savantes sur l'univers judaïque. Et il le fait à l'aide d'un « héros » auquel il a communiqué une large part de son humour et de sa joie de vivre.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
On soupçonne le rabbin

David Small est le rabbin d’une communauté juive près de Boston. Peu soucieux de se faire apprécier des personnes qu’il côtoie, il préfère la compagnie des livres et n’hésite pas à dire la vérité quelle qu’elle puisse être !

Lorsque la cadavre d’une jeune femme est découvert tout près de l’enceinte qui clôt la synagogue, les soupçons se portent assez vite sur ce rabbin peu apprécié de sa communauté et dont le renouvellement de contrat dépend d’un conseil d’administration peu disposé à poursuivre sa collaboration avec un chef spirituel si peu populaire !! Heureusement, David Small, épris de justice, ne manque pas de ressource et ses déductions pleines de finesse aident même la police à y voir plus clair dans cette affaire !!



Vendredi, on soupçonne le rabbin est le premier volet très prometteur d’une série qui ne manque pas d’intérêt ! J’ai pris grand plaisir à suivre les raisonnements de ce rabbin peu causant mais terriblement juste.

L’enquête policière, assez banale en soi (j’avais deviné assez vite le nom du meurtrier), sert de prétexte à l’auteur pour dresser le portrait d’une communauté juive américaine et nous laisse entrevoir le quotidien de ses membres fortement influencés par les préceptes du Talmud…



Une très belle découverte avec des personnages attachants : on en redemande !
Lien : http://loumanolit.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30
Un beau jour le rabbin a acheté une croix

Voici ici de nouveau les aventures du jeune rabbin américain et de son épouse, ses démêlés avec les administrateurs de la communauté et ses relations sociales, ses réflexions toutes imprégnées de la plus traditionnelle pensée juive.

Digne héritier de Miss Marple et du Père Brown, le rabbin David Small n'a pas son pareil pour débrouiller une énigme. Il mène ses enquêtes au sein de la petite communauté de Barnard's Crossing, près de Boston, et ses méthodes d'investigation directement inspirées du Talmud laissent pantois - quoique ravis - tous les inspecteurs de la brigade de la localité, et en particulier leur chef, le commissaire Lanigan.

Le rabbin David Small n'est pas un "grand détective" comme les autres. Sa force, il la trouve dans ses petites cellules grises et, comme l'a écrit un excellent critique, "on prend un plaisir intense à suivre ce chef religieux d'une petite communauté juive des environs de Boston qui, contraint et forcé par les événements, met son bon sens, le "pilpul" et la sagesse des Ecritures saintes au service de la justice"

"Un Beau jour, le rabbin a acheté une croix" est un livre fourmillant de mystères et de surprises qu'une fois de plus le rabbin David Small sera seul, avec l'aide du Talmud, à savoir démêler.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
On soupçonne le rabbin

*Prix Edgar Poe du meilleur premier roman (1965)

Cela fait un an que David Small est le rabbin d’une petite communauté juive près de Boston. Certains l’aiment d'autres non … il est si jeune, comment peut-il être assez sage pour les conseillers?

Voilà qu’un matin on retrouve le corps inanimé de Elspeth, la bonne de la famille Serafino, sur le terrain de la synagogue. Qui a bien pu tuer cette jeune femme ? Le rabbin Small n’était-il pas dans son bureau à la synagogue ?

J’ai découvert ce livre lorsqu’on en a écrit une excellente critique sur un site de furieux lecteurs. Et puisque j’aime apprendre, je me suis dis que je pourrais m’initier à divers rites de la religion juive.

Bien écrit (q.q.coquilles et erreurs de traduction), amusant, léger, le rabbin Small participe à l’enquête tout en étant soupçonné de ce meurtre. Un polars bien classique et très rafraîchissant !

Commenter  J’apprécie          20
Dimanche, le rabbin est resté à la maison

Le rabbin David Small est de nouveau confronté à des dissensions au sein de la petite communauté juive de Barnard’s Crossing. Le nouveau président de la communauté, Ben Gorfinkle, entend changer radicalement l’image de celle-ci en l’amenant sur le terrain de l’action sociale et de l’engagement politique, notamment en faveur de la lutte pour les droits civiques. Ce virage libéral n’est pas pour plaire à l’aile conservatrice dont le représentant, Meyer Paff, est prêt à mettre en œuvre une mesure radicale : la scission de la communauté. Mais ses plans vont être contrecarrés par le meurtre du jeune Moose Carter au cours d’une soirée qui réunissait plusieurs enfants de notables juifs.

Ce nouvel épisode des aventures du rabbin Small s’enlise dans la description du combat qui oppose les factions rivales de la communauté juive. L’intrigue policière ne démarre que tardivement et ne semble se greffer au thème principal que par raccroc. Son élucidation n’est que le prétexte à rapprocher les factions rivales et ressouder la communauté. D’ailleurs, peu de péripéties dans la résolution de l’énigme qui est cousue de fil blanc. On sent que l’auteur est bien mal à l’aise pour évoquer le trafic de marijuana et lui donner un tant soit peu de crédibilité.

Heureusement, les débats entre les uns et les autres sont toujours aussi savoureux, et encore plus quand le rabbin y ajoute son poil à gratter. Rassurons-nous, après un dimanche terne, vient le lundi et notre rabbin et sa petite famille nous promettent d’autres aventures en s’envolant vers Jérusalem.
Commenter  J’apprécie          20
La semaine du rabbin, tome 1

C'est avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans les aventures du rabbin David Small. L'originalité du personnage m'a tout de suite plu. Homme de son époque, il ne renonce pourtant pas à ses convictions forgées dans l'étude des textes sacrés et le commentaire de la Loi. Son esprit logique fait merveille pour débrouiller les petits conflits comme les affaires plus graves. Moqué par certains, admiré par d'autres, il va son chemin en s'efforçant de respecter les principes de droiture et d'équité que d'autres écartent un peu trop facilement au gré de leurs intérêts. L'écriture de Harry Kemelman, limpide, fluide, serre au plus près son personnage en lui rendant sa simplicité et sa modestie avec une touchante délicatesse. L'humour affleure à tout moment, contrepoint délicat ou vivifiant à ce que le crime peut avoir de sordide.
Commenter  J’apprécie          20
Jeudi le rabbin est sorti

Que voulez-vous que je vous dise, Grands détectives c’est vraiment une magnifique collection. Tous ces enquêteurs saugrenus qui nous emmènent dans des mondes et des problématiques inconnus sont bien sympas. Là, on part à Boston où un rabbin détective plutôt conservateur intervient à peine dans la marche des événements. Prétexte à nous raconter les hauts et les bas de cette société que sans cette collection, je n’aurais pas rencontrée, les conservateurs de tout bord n’étant pas vraiment ma tasse de thé.



Commenter  J’apprécie          20
Samedi le rabbin se met à table

Harry Kemelman nous offre ici un polar agréable et léger à lire, avec son rabbin, David Small. Il nous plonge dans l'ambiance des sixties, au sein d'une communauté juive d'une petite ville, totalement intégrée à celle-ci.
Commenter  J’apprécie          10
Samedi le rabbin se met à table

Petit roman divertissant (malgré quelques lourdeurs) où le rabbin Small ne mène pas vraiment l'enquête mais découvre de manière presque fortuite le coupable par un concours de circonstances.



La trame est cependant là. Un homme meurt lors d'un assassinat déguisé en accident ce qui questionne les autorités religieuses (s'agit t-il en fait d'un suicide) que les assurances (si c'est un accident, l'indemnité est élevée).
Commenter  J’apprécie          00
Ce jour où le rabbin a quitté la ville

Harry Kemelman et son rabbin David Small c'est un peu le judaisme pour les nuls.

On apprend plein de choses sur la religion, les rites , la loi , la culture, etc... juifs et en plus on a droit à une enquête policière.

C'est instructif et distrayant à la fois
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Harry Kemelman (235)Voir plus

Quiz Voir plus

Les chats dans la littérature

Qui est l'auteur de la nouvelle intitulée "Le chat noir" ?

H. P. Lovecraft
Eugène Sue
Alphonse Allais
Edgar Allan Poe

10 questions
299 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}