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Critiques de Harry Turtledove (11)
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Best Military Science Fiction of the 20th C..

Une anthologie que je recommande parce que j'ai eu pas mal de plaisir à lire ces nouvelles ...

L'introduction est intéressante , relativement brève mais dense avec suffisamment de contenu .



C'est autour de la chose militaire que tournent ces textes qui ne traitent pas nécessairement du combat mais qui sont pourtant systématiquement dans le sillage de la guerre et de ses conséquences.

Ces nouvelles sont toutes bien écrites et elles sont suffisamment denses où longues pour générer l'impression chez le lecteur d'habiter ces univers .

Deux nouvelles sont une étape dans l'histoire du genre avec Haldeman et Orson Scott Card car le lecteur découvrira l'acte de naissance de : La guerre éternelle et du cycle d'Ender.



Deux textes (Benford et k Dick ) sont des bijoux du genre post apocalyptique .. Second Variety est un bijou très dickien avec une atmosphère post apocalyptique angoissante, épaisse et presque à couper au couteau ( penser aux screamer de planète hurlante, c’est de là que vient le script du film ) . "second variety" donc un univers où les deux camps sont dépassés par leurs armes et leurs machines qui prennent franchement les choses en mains. C’est un texte qui est encore hyper contemporain et n’est absolument pas daté .



Dragonrider est de la fantaisie et c'est l'univers de Perm qui est sollicité et la nouvelle parle dragon .

Il y a une uchronie troublante et convaincante ou Gandhi s'efforce de libérer une Inde occupée par des nazis qui ont gagné la seconde guerre mondiale : la non-violence à l'épreuve de la violence ! Ce texte m'a relativement séduit à mon corps défendant car l'idée est aussi saugrenue que le texte est réel et puissant . Il est principalement une confrontation intellectuelle entre Gandhi et un officier allemand .

David Drake propose un combat de cavalerie blindée très convaincant ..



“The Scapegoat”. Déchiffrer une civilisation alien étrangère qui évite le contact autrement que sur les champs de bataille .. pas facile ..

Dans ce texte vaincre c'est faire la paix ..

The scapegoat pose avec brio la thématique de l'altérité extrême . Les problématiques des conflits asymétriques y sont évoqués également .

Un contact se produit avec un vaisseaux extra-terrestre , un vaisseau de ligne non armé est détruit sans raison apparentes .

Contactés les extraterrestres se lancent dans des combats aussi acharnés que systématiques .

Il semble impossible d'établir un contact avec eux car toute tentative de contact déclenche de l'hostilité viscérale .

Le lecteur découvrira cette posture apparemment incohérente ( incohérente car l'ennemi est incontestablement inferieur du point de vue technologique ) lorsque l'alliance tentera le contact avec des extraterrestres ressortissants de cette civilisation mais qui paraissaient certainement neutres ...

Un prisonnier sera fait finalement . Il demeurera vivant contrairement aux usages habituels de ses collègues qui l'on précédés et il apparaitra vite que c'est une démarche volontaire qui l'anime .

Se poseront alors les questions de sa représentativité , de ses motivations , de la mise en œuvre d'un langage commun , de la signification et de la valeur de ses propositions .

Le dénouement et les règles de désengagement menaceront de couter chers et elles sont en rapport direct avec le titre de cette nouvelle .

Le style est celui des riches heures du cycle alliance et union , versus Forteresse des etoiles , donc rédaction à la 3e personne très limité , soliloques intérieurs des personnages , ambiance psychologique participative des environnements humains comme des lieux et de leurs caractéristiques , même celles dans des registres très factuels ( odeurs , couleurs , bruits , signes psychosomatiques ).Un bon récit avec un suspens qui va crescendo vers un dénouement potentiellement tragique et humainement couteux , pour un avenir considérablement incertain .



Among Thieves : Une civilisation résiste à des invasions barbares sur les zones de contact, le combat est acharné l'auteur sollicite l'héroïsme, la tactique et la ruse ..

Cordwainer Smith – “The Game of Rat and Dragon”.-:combats spatial et collaboration feline avec interface adaptée …

George R. R. Martin – “Night of the Vampyres” et agitation Politique , combat aérien .

Gregory Benford – “To The Storming Gulf”. Un récit post guerre nucléaire où les gens survivant à l’apocalypse impitoyable et où les IA aussi , ont la parole , un univers triste ( poignant ) Un monde ravagé , devenu hostile de par une guerre nucléaire et biologique ..



Ender : Dans cette nouvelle un conflit long et âpre a décimé les jeunes hommes , ainsi les classes d’âge pourvoyeuses de combattants viennent à manquer . Désespéré, la classe politique met en place un programme d’urgence qui réquisitionne les gosses à fort potentiel pour la tactique et la stratégie et pour les former à la guerre dans un environnement spatial . Un enfant en particulier, Ender , possède apparemment ce talent et c’est finalement un des meilleurs à l’entrainement ( des simulations ) en combat spatial . Mais il n’a que onze ans ..



Joe Haldeman - "Hero" : Et La guerre éternelle peut commencer ( beaucoup d’ironie douce , un texte puissamment évocateur ) ...

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Household Gods

Nicole, avocate de Los Angeles divorcée, est souvent dépassée par ses deux jeunes enfants en dépit — ou à cause — de son éducation bienveillante, alors que son ex-mari rechigne à payer la pension alimentaire malgré son bon train de vie. Elle se voit confrontée au plafond de verre quand la nomination d’un nouvel associé lui échappe, et se convainc que c’était mieux pour les femmes « avant » (!). Un soir où elle est exténuée, elle regarde à nouveau les deux anciens dieux latins sculptés sur une plaque votive qu’elle avait achetée à Vienne, lors de son voyage de noces en Europe. Elle se met à souhaiter vivre pendant l’Antiquité romaine et leur adresse une prière, pas vraiment sérieusement… Mais les dieux l’écoutent et exaucent son vœu : elle se réveille dans le corps d’Umma, une lointaine ancêtre vivant dans la ville romaine de Carnuntun près de Vienne, en 170 apr. J.-C..



J’ai lu ce roman sur les conseils chaleureux d’un ami.



J’ai trouvé que ce livre écrit à quatre mains avait du très bon, comme du pas bon du tout !



Commençons par le positif : la plume des auteurs est incroyable pour retranscrire le quotidien et ses tracas, que ce soit dans le Los Angeles des années 1990 ou dans l’Antiquité romaine. Je suivais les journées de Nicole/Umma comme si je les vivais : sa dernière journée à Los Angeles, où elle est dépassée par les enfants, prise dans les embouteillages qu’elle tente de contourner sans jamais réussir, son bureau où elle réalise qu’elle ne gravira pas les échelons, ses soucis financiers car son ex-mari ne paie pas la pension alimentaire ; et par la suite sa vie à Carnuntum avec la saleté, la puanteur, les poux, les vêtements rugueux, les pots de chambre vidés par les fenêtres, l’eau pure rendant malade, les journées exténuantes car tout doit être fait manuellement… Chaque geste du quotidien nous fait vivre ce qui arrive à Nicole, y compris quand elle comprend que dans l’Antiquité, la vie est fragile et tout le monde peut mourir de maladie à tout instant.



Malheureusement, de mon point de vue ce livre comporte une grosse faille : la personnalité de Nicole elle-même. Quand à Los Angeles, elle se convainquit que « c’était mieux avant » pour les femmes, j’ai mis cette idée absurde sur le compte de sa fatigue et sa déprime. Mais en avançant dans le livre, j’ai compris que c’est un des traits de caractère essentiels du personnage imaginé par les auteurs. Elle pensait réellement que pendant l’Antiquité existait une certaine égalité homme-femme ! De façon plus générale, son inculture historique m’a affligée : elle croyait que l’esclavage se résumait à la traite négrière et elle est surprise de voir des esclaves blancs à Carnuntum, elle ne savait pas que les femmes étaient des mineures selon la loi, et j’en passe. Elle découvre un monde parfois violent et cruel, toujours injuste, mais elle ne peut pas s’empêcher de raisonner en Américaine (soi-disant) instruite des années 90 pour tenter d’imposer ses vues, son hygiénisme et sa bien-pensance, ce qui lui causera quelques problèmes et beaucoup d’incompréhensions dans son nouvel entourage.



De plus, malgré son niveau d’éducation elle ignore totalement ce qu’est la « vraie » nature, avec les maladies apportées par la nourriture, les animaux sauvages dangereux ou encore les épidémies. J’ai eu l’impression d’une Américaine qui vivait dans sa bulle.



Difficile de noter ce livre : l’écriture et le talent pour décrire le quotidien valent un 18/20, et c’est bien l’immersion dans la ville romaine qui m’a donné envie de terminer le livre. Toutefois, l’ignorance de Nicole m’a semblé irréaliste (à moins de croire que les Américains seraient tous affligés d’une inculture historique crasse) et m’a plusieurs fois exaspérée. Donc pour le personnage principal j’attribue une note de 6/20. En étant gentille et en faisant une moyenne, j’accorde une note finale de 12/20, en prévenant toutefois qu’il faut lire le livre en prenant du recul avec la construction du personnage de Nicole. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ce roman n’a pas été traduit : il s’adresserait à une typologie d’Américains et désirerait leur faire prendre conscience de la réalité de l’Antiquité à travers un personnage qui leur apparaîtrait crédible, alors que les Européens trouveraient ce même personnage ridicule.



Aparté sur la classification : l’élément fondateur de ce roman est un voyage dans le temps, qui est un thème classique de la science-fiction. Mais évidemment, nous sommes très loin des récits de science-fiction habituels ! On pourrait aussi considérer cette œuvre comme un roman historique, toutefois le personnage de Nicole/Umma, avec ses pensées et ses réactions, n’aurait pas pu exister dans un vrai univers antique.


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Homeward Bound

Avec ce roman, le maître américain de l'uchronie Harry Turtledove signe un très beau et bon épilogue au double cycle composé des quatre romans "'Worldwar" et des trois romans "Colonization". Celui-ci est passionnant, enrichissant, et même touchant par moment.
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Colonization, tome 3 : Aftershocks

Troisième et dernier volume de la trilogie Colonization, et c'est du même niveau que les deux premiers volets, c'est-à-dire très bon. Il ne me reste plus maintenant qu'à lire Homeward Bound, le roman qui clôture la saga formée par les deux trilogies Worldwar et Colonization, pour dire au revoir aux envahisseurs reptiliens.
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Colonization, tome 2 : Down to Earth

Pas de doute, cette deuxième trilogie "Colonization" est meilleure que la trilogie originale "Worldwar", celle à laquelle elle fait suite. Ce deuxième volume était passionnant, un vrai régal ! Harry Turtledove est décidément très doué pour imaginer des uchronies passionnantes.
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Colonization, tome 1 : Second Contact

Après la trilogie Worldwar et quelques romans d'autres auteurs, je reviens à Harry Turtledove avec Colonization, la trilogie qui sert de suite à Worldwar. J'ai bien aimé le premier volet de cette nouvelle trilogie, moins centré sur la guerre mais au contraire sur la coexistence des Lézards et des Humains, vingt ans après l'arrivée des extra-terrestres en pleine Seconde Guerre Mondiale. C'est prometteur pour la suite !
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World War, tome 4 : Striking the Balance

Ce quatrième volume du cycle uchronique World Par d'Hart Turtledove est peut-être le meilleur de la série, et il conclut parfaitement ce premier cycle. Cela me donne envie de lire le deuxième cycle "Colonization", qui se déroule 20 ans après, dans les années 1960.
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World War, tome 3 : Upsetting the Balance

Le récit se poursuit dans le troisième volume de la tétralogie "Worldwar" d'Harry Turtledove. Comme dans les deux premiers volumes, c'est parfois un peu longuet et tous les personnages ne sont pas passionnants, mais c'est tout de même plutôt intéressant à suivre et à lire.
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World War, tome 2 : Tilting the Balance

Ce deuxième volet m'a moins passionné que le premier, sans doute parce qu'il ne fait qu'explorer l'idée originale du précédent, mais j'ai quand même aimé le lire. En espérant que les deux prochains volumes ne conservent que le meilleur des deux premiers et évitent les passages les moins intéressants.
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World War, tome 1 : In the Balance

L'idée de départ est géniale : des extra-terrestres reptiliens lancent une attaque sur la Terre en pleine Seconde Guerre Mondiale, forçant les Alliés et l'Axe à réétudier leurs positions stratégiques face aux nouveaux envahisseurs. Le récit est parfois un peu long dans ce premier volet, mais c'est suffisamment intéressant pour me donner envie de lire la suite.
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A World of Difference

Quand une sonde d'exploration se pose sur la planète Minerva (pensez Mars mais en plus grand), la dernière image qu'elle transmet est celle d'un être en train de briser la caméra avec une sorte de massue... Les scientifiques décident donc de monter une équipe d'exploration Americano Soviétique pour établir le contact avec ces êtres extraterrestres.

Malheureusement l'équipe se trouve aux prises avec une guerre sur cette planète et les deux nations, fortement marquées par leur politique de la guerre froide, se trouvent d'un coté opposé du conflit.

Les conflits idéologiques entre USA et URSS se trouvent transposés sur Minerva, ce qui est une manière détournée de voir la politique internationale des années 70-80 mais la science fiction a aussi sa place dans la découverte d'une planète inconnue, d'une race d'êtres différents et de leur culture.

Une découverte étonnante et agréable pour moi qui ne suis pourtant pas une grande amatrice de SF des années 1990.
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