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Les étrangers du vendredi de Harry Whittington
Il n'est rien de plus sombre que l'intérieur d'une maison abandonnée. Celle-ci l'était depuis si longtemps qu'elle avait du oublier les bruits humains. |
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Les étrangers du vendredi de Harry Whittington
Il n'est rien de plus sombre que l'intérieur d'une maison abandonnée. Celle-ci l'était depuis si longtemps qu'elle avait du oublier les bruits humains. |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
Bernice examina le policier. Elle le détestait. Elle commença à parler, lui racontant mensonges sur mensonges. Mais, en elle-même, derrière la protection de ses épaisses lunettes, Bernice pensait amèrement : « Comment est-ce que cela a commencé, Mr Findlay ? Cela a dû commencer dans le ventre de ma mère. Seriez-vous choqué, Mr Findlay, si je le disais à voix haute ? Naturellement, cela a commencé ainsi. Si vous vous y connaissiez en génétique, vous le sauriez. Vous sauriez que deux personnes laides peuvent donner naissance à un bel enfant, leurs traits se confondant en un ensemble plaisant. Ou cela peut se passer de façon inverse. Deux parents très beaux. Vivant dans le Bronx. Travaillant dur. La femme allant à l’église tous les dimanches, et médisant de ses voisins le reste de la semaine. Une femme ordinaire. Le mari, buvant modérément, regardant avec envie les femmes plus jeunes et plus jolies. Leur enfant est né. Les premières années, elle attrape la scarlatine et la rougeole. Puis, au jardin d’enfants, à l’âge de cinq ans, on découvre qu’elle est astigmate. On lui met des lunettes. Bien sûr, voilà comment cela a commencé, Mr Findlay. + Lire la suite |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
La porte de la bibliothèque s’ouvrit et un homme entra. On aurait dit une ombre grise. Tout d’abord, Bernice pensa à une illusion optique créée par les reflets de la lumière sur ses lunettes. Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, pensa-t-elle amèrement. |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
Findlay vint se placer devant elle. Elle put l’examiner en détail. Son visage était gris, couleur de granit. Même les rides semblaient tailladées dans son visage rocailleux. Ses yeux gris étaient froids et dépourvus de tout humour. Quand il parlait, c’est à peine si ses lèvres pâles laissaient voir des dents jaunies. Bernice avait peur de lui. Elle n’avait jamais autant été effrayée par un être humain. Elle avait peur de rester seule dans la pièce avec lui. |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
— Je fais mon boulot, Miss Harper. Cela fait des années que je le fais. Je ne suis pas marié. Un homme de mon âge doit se raccrocher à quelque chose. J’ai mon travail. J’en connais toutes les ficelles, Miss Harper – Il soupira – Tout comme je connais toutes les ruses, toutes les excuses ou tous les mensonges et on ne me la fait pas. |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
Bernice ferma la bouche. Ses mains agrippées au bureau étaient moites. Elle regarda l’homme gris et s’aperçut qu’elle le haïssait. Elle le haïssait de toute son âme. Elle dut contrôler sa respiration pour lui répondre. Elle était sûre qu’il entendait les battements de son cœur. |
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Des feux qui détruisent de Harry Whittington
Pure routine. Naturellement, la police voudra savoir ce qui s’est passé. Comme vous êtes le seul témoin, il faudra bien leur expliquer. Ne vous inquiétez pas. Dès que le policier en aura terminé, commencez donc à appeler les différentes personnes. |
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Vingt-deux ! de Harry Whittington
tout homme espère rencontrer un jour une femme qui lui être spécialement destinée
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Combien de filles ont eu Mr et Mrs Bennet?