AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Catherine Harton (7)


Après une heure, Leena est frigorifiée, elle chiale, sa mère lui demande de patienter encore quelques instants. Puis, elle aperçoit une nageoire dorsale, de la vapeur qui sort d’un évent au ralenti, les baleines s’étirent au soleil, majestueuses, elles font gronder la mer. Leena s’imprègne de chacune des images, l’eau salée et le balancement du bateau amendent la magnificence du moment. Elle s’agrippe à une des poignées, pas de doute ce bateau est un signe de liberté
Commenter  J’apprécie          50
Pavia aime entendre souffler le vent, le sentir se frayer un passage à travers les lattes de bois, le cadrage des fenêtres ; il aime son hurlement, sa longue plainte, sa dramaturgie. Il aime sentir la nature gronder, elle rappelle les gens à l’ordre, impose sa force.
Commenter  J’apprécie          40
La nature ouvre ses branchies, son ventre : les magnifiques grappes de verdure, l’apparition des collets, les fontes promises, quelques pousses sèches et un reflet argenté sur l’eau. L’odeur des lieux monte à la tête, trop de parfums doux et incisifs à la fois, le sel, la marée montante, le corps réparé. La température a monté en flèche, quinze degrés. Le soleil accapare chaque pli d’humanité, les glaciers luisent ; c’est un spectacle rare.
Commenter  J’apprécie          30

Il fait le tour de sa maison à la recherche de ses chiens. Six molosses aux yeux grands froids. Il comble ses protecteurs, lance des morceaux de viande découpés à la hâte. Il sait que ses chiens sont une partie insécable de son existence. Sans les chiens, l’hiver n’aurait été que plus pénible, interminable. (p. 25)
Commenter  J’apprécie          20
Elle apprivoise le soleil de l’après-midi, son tapage intérieur. Un peu comme si le jour faisait violence. Les glaciers, comme des cathédrales de glace, sont au centre de l’immensité, un désert blanc, magnifique, mais aussi ravageur lors des tempêtes. Elle a l’habitude de ce paysage et de ses faiblesses, elle a mis des années à apprivoiser la lame du froid, à parfaire son rôle. Bientôt, les nuits noires sans fin s’étendront sur le paysage, les étoiles seules serviront de guides ou d’astérisques fragiles à l’existence. (p. 46)
Commenter  J’apprécie          20
[…]; ce sol ne nous appartient pas, un jour l’homme blanc prendra possession de nos âmes, l’homme n’a jamais dominé la nature, il la subit, s’il croit faire corps avec elle c’est qu’il ne l’a pas encore comprise. (p. 80)
Commenter  J’apprécie          20
Puis, elle aperçoit une nageoire dorsale, de la vapeur qui sort d’un évent au ralentit, les baleines s’étirent au soleil, majestueuses, elles font gronder la mer. Leena s’imprègne de chacune des images, l’eau salée et le balancement du bateau amendent la magnificence du moment. Elle s’agrippe à une des poignées, pas de doute ce bateau est un signe de liberté.
Leena se dit que les baleines sont là pour ralentir le temps. Le moment est libéré de toute peines et doutes, le moment qu’elles viennent quêter de l’air à la surface.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Catherine Harton (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Moi Président, bla bla quiz

Film de Lionel Delplanque sorti en 2006, avec Albert Dupontel, Mélanie Doutey, Claude Rich et Jérémie Rénier.

Président
Un président
Le Président
Moi Président

10 questions
25 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}