Ce paysage urbain, nous l'observons à travers les yeux d'un oiseau de nuit qui volerait très haut dans le ciel. Depuis ce point de vue panoramique, la ville apparaît comme une gigantesque créature. Ou même comme un agrégat de corps vivants. S'étendant jusqu'à d'insaisissables confins, des vaisseaux sanguins, innombrables, irriguent les cellules, les régénèrent inlassablement. Les vaisseaux convoient des informations nouvelles recyclent les anciennes. Donnent naissance à des consommations nouvelles, recyclent les anciennes. En tous lieux, les corps agrégés clignotent au rythme des battements du coeur, s'échauffent, se meuvent.