AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Haruki Murakami (4480)


Plutôt qu’une allumette de second ordre, je préfère être une boîte de première qualité.
Commenter  J’apprécie          20
Des esprits étroits, sans aucune imagination et très intolérants. Les thèses déconnectées de la réalité, les termes vidés de leur sens, les idéaux usurpés, les systèmes rigides. Voilà ce qui me fait vraiment peur.
Commenter  J’apprécie          20
Chacun souffre à sa façon et ses cicatrices lui sont personnelles. Je pense que j'ai soif d'égalité et de justice autant que n'importe qui. Mais je déteste par dessus tout les gens qui manquent d'imagination. Ceux que T. S. Eliot appelait « les hommes vides ». Ils bouchent leur vide avec des brins de paille qu'ils ne sentent pas, et ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Et avec leurs mots creux, ils essaient d'imposer leur propre insensibilité aux autres.
Commenter  J’apprécie          20
Je m’assis sur le lit, m’enfouis le visage dans les mains. Pourquoi devais-je subir une telle épreuve ? Alors que j’étais simplement venu à la bibliothèque emprunter des livres !
Commenter  J’apprécie          20
S'asseoir confortablement avec un bon livre quand tout part à vau-l'eau autour de soi est à mon avis une excellente façon de procéder. Je vous encourage à suivre ce conseil.
Commenter  J’apprécie          20
Il y avait beaucoup de choses que Nakata ne comprenait pas, et tout ce qui était lié à la violence en faisait partie.
Commenter  J’apprécie          20
Pour un homme, il se peut que sa vieillesse soit un évènement encore plus imprévisible que sa mort. Quelque chose qui dépasse de loin ce qu'il peut imaginer. C'est la sentence que quelqu'un lui annonce un jour, lui faisant comprendre que son existence n'est plus indispensable à ce monde, sur le plan biologique (ou sur le plan social).
Commenter  J’apprécie          20
On change petit à petit, tu vois, on change sans cesse et, au fur et à mesure, un grand nombre des choses qui nous entourent disparaissent. On n'y peut rien, on ne peut rien faire pour arrêter ce mouvement. Les choses se figent dans notre conscience. Mais elles disparaissent du monde réel.
Commenter  J’apprécie          20
Ce n'était pas mon bras qu'elle cherchait, mais un bras. Ce n'était pas ma chaleur qu'elle cherchait, mais une chaleur. J'étais gêné de n'être que moi.
Commenter  J’apprécie          20
Le monde entier n'est qu'une ombre, une ombre du monde réel. C'est pourquoi nous devons être inquiets et méfiants. Et c'est aussi pourquoi nous nous aimons les uns les autres. L'amour est la seule chose qui nous permette de voir chacun sous son vrai jour. C'est pourquoi je ne peux me passer de toi, tu es la seule personne qui m'ait jamais aimé.
Commenter  J’apprécie          20
Chaque jour, les hommes fabriquent des millions de spermatozoïdes, déclara la vieille femme à Aomamé. Le saviez-vous?
– Je ne connaissais pas le nombre précis, répondit Aomamé.
– Moi non plus, bien entendu. En tout cas, un nombre infini, lancé en une fois. Mais le nombre d'ovules arrivés à maturité que les femmes produisent est limité. Vous en connaissez le nombre ?
– Précisément, non.
– Pas plus de quatre cents pour toute une vie, répondit la vieille femme. Les ovules ne sont pas renouvelés chaque mois. Dès la naissance, ils sont tous en réserve à l'intérieur du corps des femmes. Après les premières règles, ils sortent chaque fois, l'un après l'autre, dès qu'ils sont arrivés à maturité. Dans cette enfant aussi, les ovules sont en réserve. Comme elle n'est pas encore réglée, on peut s'attendre à ce qu'ils soient tous là, intacts. Bien rangés, comme dans un tiroir, chez elle. Il va sans dire que le rôle des ovules est de servir à la conception, une fois qu'ils ont été pénétrés par les spermatozoïdes."
Aomamé opina.
"Si la mentalité des hommes et celle des femmes sont différentes en bien des points, c'est sans doute dû à la différence du système de reproduction. La tâche principale des femmes, si nous nous plaçons uniquement du point de vue biologique, est de veiller sur ces ovules en nombre limité. Vous, moi, et aussi cette enfant.
Commenter  J’apprécie          20
" Est ce bien Aristote qui a dit que l'âme des hommes était composée de raison, de volonté, de désirs? Demanda Tengo.
– Non c'est Platon. (...) Ne serait-ce pas amusant d'imaginer que la raison, la volonté et les désirs se réunissent autour d'une table et débattent passionnément? "
Commenter  J’apprécie          20
Il est très facile de devenir des hommes sans femmes. On a juste besoin d’aimer profondément une femme et que celle ci disparaisse ensuite.[…]
Et dès que vous êtes un homme sans femmes, les couleurs de la solitude vous pénètrent le corps . Comme du vin rouge renversé sur un tapis aux teintes claires. Si compétent que vous soyez en travaux ménagers, vous aurez un mal fou à enlever cette tache. Elle finira peut être par pâlir avec le temps, mais au bout du compte elle demeurera là pour toujours, jusqu’à votre dernier souffle. […].Il ne vous reste plus qu’à passer votre vie en compagnie de ce léger changement de couleur et de ses contours flous.
Commenter  J’apprécie          20
J'avais adoré les 2 premiers tomes de 1Q84 mais le 3eme était de trop. Kafka sur le rivage semblait à la hauteur des délices ressentis lors de mes lectures de 1Q84 jusqu'à la 500eme page et là, j'ai senti l'arnaque ! Où voulait il en venir au final ? Résultat, nulle part. Toute les scènes racontées qui semblent être des messages à décoder ( les chats, les sardines ou harengs? , les sangsues, la pierre de l'entrée ...) tout ça n'a aucun sens. Murakami est un grand arnaqueur ! Je ne me laisserai plus avoir par cet auteur.
Commenter  J’apprécie          20
Est-ce la logique qui engendre l'action ou bien l'inverse ?
Commenter  J’apprécie          20
C'est à ce moment là que j'ai compris. Compris que nous étions de merveilleuses compagnes de voyage l'une pour l'autre, mais en fait à la façon de blocs de métal solitaires, qui suivent chacun leur trajectoire.
Commenter  J’apprécie          20
Eh ben dis donc, c'est la première fois que je jouis comme ça, dit-il en se laissant doucement aller dans la baignoire.
Et ce n'est qu'un début, dit la fille. Je t'ai réservé le meilleur pour la suite.
- C'était drôlement bon, pourtant.
- Bon à quel point ?
- Au point qu'il n'y a plus de passé ni de futur après un truc pareil.
- À vrai dire, toute perception est déjà mémoire.
Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir.
Le jeune routier leva la tête, la bouche entrouverte et dévisagea la fille.
- Ou'est-ce que tu viens de dire. là ?
Du Henri Bergson, dit la fille en posant ses lèvres sur le gland
d’Hoshino pour lécher les quelques gouttes de sperme qui restaient. Ma hier et
mets-moi.
— Quoi ? J’ai pas compris.
— Matière et Mémoire. Tu ne l’as jamais lu ?
— Je ne crois pas, répondit Hoshino après un instant de réflexion. 
Commenter  J’apprécie          20
Ses traits réguliers et son air de fée détachée de la réalité sont toujours là. Et je constate avec ravissement que même sa silhouette a à peine changé. Cependant, la photo de la pochette du disque a gardé une trace d'une chose que la femme mûre a définitivement perdu : une sorte de jaillissement d'énergie. Pas quelque chose d'éclatant, non. Un appel transparent et discret qui va droit au cœur, comme de l'eau jaillissant d'entre les rochers. L'éclat de cette force illumine la jeune fille assise devant le piano.
Derrière son sourire, on entrevoit le beau chemin qu'emprunte le cœur des gens heureux. Comme lorsqu'on garde derrière les paupières la trace des lueurs que dessinent les lucioles dans l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          20
Une connaissance juste ne veut point toujours dire une connaissance enrichissante. L'objectivité n'est point forcément supérieure à la subjectivité. Le fait ne dissipe point systématiquement l'illusion.
Commenter  J’apprécie          20
Tous tant que nous sommes, nous ne pouvons que respirer l’air de notre temps, supporter son poids, grandir dans son cadre. Ce n’est ni bon ni mauvais, c’est comme ça que les choses se font. Autrefois comme aujourd’hui, en agissant à leur façon, les jeunes irritent leurs parents.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Haruki Murakami Voir plus


{* *}