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4.2/5 (sur 5 notes)

Né(e) à : Créteil , 1949
Biographie :

Hawa Djabali est née à Créteil en 1949. Elle regagne l’Algérie à l’âge de douze ans. Elle y plonge ses racines entre Lakhdaria, Constantine et Alger et fréquente le Conservatoire.

Plus tard, elle écrit pour la presse sous le pseudonyme de Assia D. et assume certaines émissions radio de la chaîne III, puis les produit. Son regard se porte sur les femmes de son pays dont les destins sont parmi ses principales sources d’inspiration.

Elle a écrit de nombreuses pièces de théâtre, publié des romans, et rejoint en 1989 le Centre Culturel Arabe, à Bruxelles, fondé en 1988 par Ali Kheder, centre culturel qui s’affirme laïque et indépendant.

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Bibliographie de Hawa Djabali   (3)Voir plus

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Damas, grise et terrible, Amman riche et désolée, Marrakech qui tombe en morceaux dans le puits sec des oublis ancestraux, Alger dont il ne reste rien qu'un peu de chaux sur des blessures vives, Tunis qui s'anonyme, Le Caire qui perd le souffle, Baghdad, pillée, menée à la guerre civile : un demi-siècle, sans un frisson, a vidé le passé du monde. Il faudra, un jour, vous réinventer. L'ombre guerrière de vos remparts ne retiendra ni eau ni âme, villes arabes aux noms démesurés.
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Longtemps, elle n'avait vécu que de ces moments éblouissants. La lumière, les femmes qui l'entouraient. Elle ne devait sa survie qu à cette possibilité de solidarité, de beauté. Longtemps, elle n'avait pas su qu'une autre vie était possible. L'espoir fou qui accompagna l'indépendance de l'Algérie fut à la mesure des trahisons successives qui assassinèrent le pays. Et ce peuple était malade. Pas seulement rongé par la faim et les épidémies mais troublé dans son fondement, humilié, plongé dans un sentiment de persécution, dans un dédoublement de lui-même, cassé dans sa structure par le filon de rouille qui s'était introduit entre les hommes et les femmes. Les gens crachaient tout le temps, les hommes surtout, comme s'ils voulaient se débarrasser d'eux-mêmes, extraire leur propre sève. Ils se sentaient tous impurs et l'impureté, comme il se doit, fut solennellement attribuée aux femmes. (p.44)
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Elle ne craignait pas grand-chose; la guerre avait transformé bien des femmes. (...)
Quand tout va mal chez nous, les femmes se lèvent et tiennent le combat. (...)

La proximité de la mort changeait les codes. La mort , imminente, changeait le sens des mots. (p.46-47)
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