Citations de Heather Graham (194)
Katie aimait ce cimetière. Il ressemblait tellement à Key West, chargé d’histoire, exubérant, plein de vieilles tombes et de monuments plus récents. Des soldats de la guerre de Sécession étaient enterrés là, un monument funéraire était érigé pour les victimes disparues à bord du Maine et quelques plaques originales apposées sur les tombes retenaient l’attention du visiteur. La préférée de Katie proclamait : « Je t’avais bien dit que j’étais malade ! »
Elle posa les yeux sur l’objet qu’il avait sorti de sa poche. Il s’agissait d’une croix d’argent, finement ouvragée et visiblement très ancienne
.—Il est hors de question que j’accepte ! dit-elle aussitôt
.—S’il vous plaît…
—C’est un objet de valeur.
—Pour rien au monde je ne le vendrais, assura-t-il.Elle secoua la tête
.—Je ne peux pas.Il lui sourit de nouveau.
—Si vous consentez à le porter, je serai moins inquiet de vous savoir dans les rues de La Nouvelle-Orléans. J’arrêterai peut-être même de vous importuner sans cesse
.—Vous êtes vraiment cinglé, dit-elle en toute franchise
.—Je ne le suis pas.
—Je sais qui est l’assassin de cette femme, déclara-t-il. Cela fait longtemps que je le connais. Il est responsable de la mort de ma fiancée.
Alors qu’elle était décidée à partir, Lauren ne bougea pas. Elle n’avait pas oublié ce que Mark Davidson lui avait dit quand elle l’avait percuté, la nuit précédente. Il avait prononcé un prénom
.—Katie ? murmura-t-elle, hésitante, avant d’ajouter : c’est la femme à laquelle je ressemble ?
—Oui
.—Je ne suis pas Katie…
Il eut un sourire contrit
.—Je sais
Etait-ce le Bloody Mary qu’elle avait bu ? En tout cas, au lieu de se sentir légère et pleine d’entrain, elle éprouvait une impression désagréable. Comme si une ombre pesait au-dessus d’elle.—Voyons, Lauren, qu’est-ce qu’il t’arrive ? lui demanda Heidi. C’est pour rire, tout ça !Lauren n’aimait pas cette idée, voilà tout. Sans trop savoir pourquoi — elle n’était pas spécialement superstitieuse —, elle avait toujours refusé qu’on lui tire les cartes ou qu’une chiromancienne lise son avenir dans sa paume. Elle refusait même de prêter la moindre attention aux prédictions astrologiques, quelles qu’elles soient. Le présent apportait selon elle assez d’épreuves pour qu’on n’ait pas à se soucier à l’avance des mauvaises surprises que nous réservait l’avenir
Mark la suivit. Il sortit le pieu, petit mais très affûté, qu’il avait en permanence sur lui et embrocha la créature ailée. Une explosion de couleurs brumeuses illumina la nuit. Des particules explosèrent, rouges du sang d’innombrables victimes.Le battement d’ailes cessa. Durant un moment, il y eut comme la présence d’un homme à côté de la tombe.Puis, plus rien.De la terre, des cendres.Tu es né poussière et tu retourneras à la poussière
—On en voit pas mal des cinglés de ce genre qui ramassent des filles et arrivent à les convaincre de les suivre dans les cimetières en pleine nuit. C’est dangereux. On croise des dealers, là-bas — et même pire. Soyez prudent
L’homme était penché vers la femme. Elle était jolie, vêtue d’un bustier qui couvrait à peine son ventre musclé et d’une jupe courte qui ne cachait rien ou presque de ses longues jambes. De temps à autre, elle battait des cils et penchait la tête vers son compagnon avec un sourire timide. Le type était grand et brun. Malgré son aisance évidente pour le jeu de la séduction, Mark sentait en lui une tension, une énergie contenue, qui démentait les apparences.Ils riaient tous les deux ; ils s’allumaient gentiment. Le langage du corps. Ce soir, elle était sortie en quête de quelque chose ; lui était passé à l’action
Ses pensées vagabondes revinrent à l’instant présent. Un tapis prolongeait l’aile centrale de la cathédrale. Lui-même se tenait près de ses garçons d’honneur, vêtus comme lui d’un élégant smoking noir. Alors que les premières notes de musique s’élevaient et que le prêtre s’éclaircissait la gorge, ils regardèrent tous vers le fond de la cathédrale pour suivre l’entrée de la mariée et de sa suite.La benjamine des demoiselles d’honneur, adorable, jetait des pétales de fleurs avec toute la gravité qu’imposait la tâche importante qu’on lui avait confiée. Les autres demoiselles suivaient, ravissantes dans leurs robes au bustier argent gansées de noir.Puis vint la mariée.Si belle…Ses cheveux, longs et brillants, du même or rouge que le coucher de soleil, lui tombaient sur les épaules en auréolant son visage. Elle portait une robe longue, dessinée d’après un modèle Renaissance. En la voyant, il sentit sa gorge se serrer. Derrière son voile, il devinait ses yeux luisant de larmes contenues. Il lui sourit, le cœur battant à grands coups sourds.Elle remonta avec grâce l’allée centrale…C’est alors que le sang apparut sur sa robe. Ce ne fut d’abord qu’un petit point, au niveau du cœur. Puis il s’élargit, s’étendit à sa poitrine, à tout son corps…Elle s’arrêta.Elle le regarda, l’air horrifié, les yeux implorants.Il courut vers elle mais ne réussit pas à l’atteindre. Dans ses oreilles, il y avait ce son dont le volume augmentait. On aurait dit une tempête, le fracas d’une bataille…Puis le sang jaillit de toute part en un véritable raz de marée. Un déferlement, comme si une rivière pourpre avait débordé, fait sauter une digue et dévalé une colline.Il cligna des yeux et vit ce visage, ces yeux implorants
Heather Graham m'étonnera toujours avec ces histoires remplit de mystère, d'histoire et en même temps d'amour. Elle nous tient en haleine jusqu'à la fin. On se demande toujour lequel des amis va être le coupable.
Les filles sont faites pour obéir à leur père, mademoiselle. C'est lui qui décide de leur mariage.
En fait, il était désolé d'avoir séduit une femme qu'il considérait comme la fiancée d'un de ses amis. Seule une brutale attirance physique les avait conduits dans le même lit. Rien de plus.
James éprouvait la sensation délicieuse d'avoir pénétré un monde magique, doux comme la soie,, chaud et lumineux comme un feu. Plus il s'enfonçait en elle et plus le reste du monde disparaissait. Il avait oublié la guerre, la violence, les luttes sans merci entre les Blancs et les Peaux-Rouges.
L'amour n'entre pour rien dans les mariages de la bonne société.
Les temps sont durs, je dois bien l'admettre. Mais cela ne doit pas vous empêcher de savourer les bons moments quand ils se présentent.
Chacun porte son lot de bonté et de méchanceté. C'est affaire de circonstances. Une guerre est toujours cruelle.
Dans ses vêtements d'Indien, qui mettaient en valeur sa musculature, il évoquait un félin prêt à bondir. Tara savait ce qu'il ressentait et la haine qu'il éprouvait au fond de son cœur.« Malheur à celui qui réveille le chat qui dort »
La civilisation avait du mal à pénétrer la Floride. Quand les Indiens ne massacraient pas les colons, c'étaient les fièvres des marais qui s'en chargeaient.
Il a un instinct très sûr dans un domaine qui est à mon sens l’un des plus difficiles de la production. Le montage, c’est lent, minutieux, fastidieux… mais crucial pour la réussite d’un film.
Les souvenirs ont la vie dure.
L’absence adoucit les cœurs.