Citations de Hedgye Canyon (13)
Ses lèvres sont pulpeuses et envieuses, j'ai envie d'y goûter. Je n'ai jamais eu ce genre de pensée à son propos avant. Mais il est devenu si beau, si je le compare aux garçons de mon collège. Il a une manière de parler ou même de me tenir contre lui rassurante, je veux le garder auprès de moi. J’ai vu comme il agissait avec les autres filles, il a ses mêmes gestes très délicats. Je suis jalouse des sourires qu’il leur adresse.
Qu'est-ce que tu es naïve, il se sert de toi, il va broyer ton cœur, dis-moi que tu ne l'aimes pas. Je ne veux que te protéger, je sais que ce n'est pas un type pour toi. Et je ne le suis peut-être pas, Castille, mais putain, je t'aime à en crever vraiment, tu crées un trou béant dans ma poitrine depuis notre première rencontre.
« Ce premier contact entre nous m’embrase, la petite braise qui consumait mon corps, depuis que je l’ai croisé ce soir, vient de me calciner de toute part. J’ai le souffle court, les yeux rivés sur les siens. Il observe mon nez, les contours de mon visage. Je referme la bouche précipitamment quand je réalise que je l’ai entrouverte. »
Si elle savait comme le véritable amour vous brise l'âme. elle ignore tout de moi et son petit sourire en coin m'agace encore plus.
Dans le fond, ça me rend malade de le voir sourire à cette fille comme il m'a déjà souri, je suis jalouse et je n’ai pas mon mot à dire, mais j'ai bien l'intention de me venger à ma manière. Cette gonzesse ne m'arrive pas à la cheville, je suis bien plus belle, mes courbes plus parlantes et mon charme plus impressionnant. Pourtant, c’est bien elle que Clément fixe sans relâche. Je profite de son moment d'égarement pour m'éloigner du canapé et attraper ma proie de la soirée. J’ai besoin de me défouler et faire disparaître ce sentiment d’abandon qui me ronge.
Je ne pensais pas perdre ma virginité de cette manière, je m'attendais à quelque chose de différent. D'autres filles auraient aimé vivre cela, mais moi j'aurais aimé quelque chose de bien plus romantique. Victor n'est pas brutal, pourtant je ressens toujours son besoin pressant, son impatience. Je préfère les gestes doux et délicats, les tendres caresses et les baisers langoureux, les déclarations romantiques.
C'est tellement plus simple de passer pour le méchant garçon qui ne s'attache pas, et pourtant, j'ai entrevue une autre fille tellement fragile. Une fille que j'avais eu envie de prendre dans mes bras et l'horrible peste qui lui sert de couverture a refait surface, me dégoûtant. Pourquoi joue-t-elle à ce jeu ? Ça m'agace de ne pas réussir à penser correctement, surtout qu'il pleut averse désormais. Capucine s’est empressée de sortir sans réfléchir et j’y suis pour quelque chose.
Elle est vraiment bien faite. Nom de Dieu, il faut que j’arrête de lorgner sur elle comme un ours devant un morceau de viande. C’est ma petite sœur. Bon sang, Clément, reprends-toi. Je ne vais pas lui avouer, rien montrer, j'ai dérapé hier soir, et c'est amplement suffisant.
Ses lèvres se plaquent contre les miennes avec force, je laisse échapper un gémissement de surprise. Je m’attendais à tout, mais pas à ce soudain baiser. Sa bouche contre la mienne éveille tous mes sens, une chaleur intense se répand dans mon corps. Nous pouvons en rester là et clore le débat. Pourtant, une tension sexuelle naît rapidement entre nous ; maintenant que nous avons franchi la limite que j'ai tant voulu dépasser depuis le début, il est impossible de nous arrêter.
L’amour, ce n’est qu’une réaction chimique dans notre cerveau, c’est notre subconscient qui parle sans réfléchir. Sans prendre en compte les avis de notre raison, elle peut aller se faire voir quand notre cœur décide de s’emballer pour un rien. Le mien est ruiné, en miettes, ma raison me rappelle sournoisement à chaque instant que je n’avais qu’à l’écouter.
Elle incarne le parfait stéréotype des récits à l’eau de rose. Je suis tout son contraire, ni prude ni timide. Notre amitié semble impossible, et pourtant. Hélène est attirée par les loubards, quant à moi je n’aime pas, non, je n’aime plus les bad boys, à vrai dire. Rien que d’imaginer son visage, je frissonne de dégoûts. Le regard sournois, le sourire narquois aux coins des lèvres, une cigarette à peine entamée à la main.
Elle me cherche, elle a parfaitement compris comment me déstabiliser. Son corps est un appel à la luxure et à toute autre sorte de crime. Mais je ne suis pas ce genre de mec à m’exciter sur un corps sans défaut. Pour moi, une fille doit être belle de l’intérieur, avec une belle personnalité. Je reste, pourtant, sur mes positions. Une fille comme Capucine est excitante, elle n’est ni attirante ni intéressante.
Je n'aime pas qu'elle vienne me déranger, avec toujours ce besoin de me toucher, comme si j’étais un énorme ours en peluche que l'on veut étouffer à force de câlins. J’espère profondément qu’elle finira par se lasser.