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3.38/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Brême , le 23/03/1913
Mort(e) à : Hambourg , le 09/03/1980
Biographie :

Heinz Linge était l’officier d'ordonnance et le majordome en chef d’Adolf Hitler.

Il exerçait la profession de maçon avant d’intégrer les rangs de la SS le 17 mars 1933, au sein de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler.

C’est en 1934, alors qu’il faisait partie de la garde chargée de surveiller la résidence d’Hitler à Obersalzberg, que Linge fut sélectionné afin d’exercer à la Chancellerie du Reich. Il avait rejoint le NSDAP en 1931.

Le 24 janvier 1935, Linge fut choisi pour être le majordome personnel d’Adolf Hitler (1889-1945). Après une formation à l'école hôtelière de Munich-Pasing, il intégra officiellement le groupe.

Le 10 septembre 1939 il devient le majordome en chef du Führer, qui le nomma Chef du Service Personnel. Il était employé comme majordome et officier d’ordonnance à la Tanière du Loup (Wolfsschanze) à Rastenburg (quartier général de Prusse-Orientale) puis, à la fin de la guerre, dans le Führerbunker de la nouvelle chancellerie à Berlin.

Heinz Linge fut chargé par Hitler de brûler son cadavre ainsi que celui de sa femme, Eva Braun (1912-1945).

Linge poursuivit son service jusqu’aux derniers jours de la vie du Führer, en avril 1945, et fut l’un des derniers à quitter le bunker après la mort de celui-ci.

À la fin de la guerre, il avait obtenu le grade de SS-Obersturmbannführer. Il fut emprisonné par les Soviétiques après la capitulation de l’Allemagne, le 2 mai 1945. Il fut, avec son compatriote Otto Günsche, interrogé par le NKVD et libéré en septembre 1955.

Après sa libération, Linge avait 42 ans. Il trouva du travail en Allemagne de l'Ouest, à Hambourg, en tant qu'agent commercial au sein de l'entreprise Delfs-Nordmark-Fertighäuser. Il y travailla jusqu'à ses 65 ans.

Linge multiplia les témoignages de son travail auprès de Hitler.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Hitler étant connu pour se lever tard, le repas de midi […] ne débutait pas avant 14h30, ce qui incitait maints convives à se nourrir correctement ailleurs au préalable.
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Ce qui se passait pendant la guerre dans les camps de concentration resta inconnu de moi-même, comme de tous ceux de l’entourage du Führer. [Ce morceau du « je ne savais pas » est classique et, hélas, attendu dans les mémoires et déclarations des anciens collaborateurs de Hitler, y compris hauts placés. Ainsi, à Nuremberg, Ribbentrop affirma que lorsque les Soviétiques révélèrent ce qu’ils avaient découvert à la libération du camp de Maidanek, il se serait précipité chez Hitler pour lui demander des explications. De son côté, Fritz Sauckel, chargé de mobiliser la « main-d’œuvre » esclave au service de l’effort de guerre, déclara « n’avoir eu vent d’aucune persécution » des Juifs. Quant à Goehring, il déclara crânement à Nuremberg qu’il ignorait les « meurtres de masse » mais que, s’il en avait su quelque chose, il « se serait senti mal » tout en n’y pouvant rien changer. Et ainsi de suite pour tous les grands dignitaires du Reich.]
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En 1955, seulement dix ans après la mort d’Hitler, j’étais assis dans le wagon de chemin de fer qui me ramenait en Allemagne. J’avais servi le Führer jusqu’au bout. Les Russes pensaient apparemment, en 1955, que j’en avais suffisamment payé le prix.
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" J'utilise les crayons rouges lorsque je prends des notes sur un ennemi, les verts s'il s'agit de quelqu'un avec qui je suis lié d'amitié, et les Bleus lorsque je sens qu'il est préférable d'être prudent."
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Un Führer marié ou attaché de quelques façons à une femme -Hitler le disait en tout cas souvent - aurait dû renoncer à une partie de sa clientèle politique féminine.
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« Si je communique aux Italiens quelque chose de confidentiel, le monde entier sera au courant dès le lendemain. »
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Jamais je n’ai vu le Führer « rappeler à l’ordre » quelqu’un qui aurait éventuellement outrepassé ses compétences. Le plus souvent, Hitler commençait par définir les tâches et les objectifs de façon très vague, et laissait volontiers tout le reste à l’initiative personnelle, quand « cela » marchait comme il se l’était figuré en gros. À cet effet, il affectionnait de faire exécuter la même tâche, à au moins deux instances ou deux personnes différentes, et d’observer celle qui s’en tirait le mieux (ou parvenait à éliminer sa rivale). Il était évident que cette politique devait conclure a d’inutiles frictions, retards, doublement des coûts et résultats contradictoires. Mais pendant les dix années passées au service du Führer, j’ai constaté de première main la chose suivante : ce qu’Hitler lui-même n’aimait pas faire, il l’exigeait catégoriquement des autres ; ce qu’il ressentait comme mal assuré – il y en avait beaucoup de ce genre -, il ne voulait rien en voir chez les autres. Selon moi, un défaut décisif était qu’il ne le disait pas ouvertement, comme on l’attendait naturellement de lui. C’est ainsi que j’ai vu par exemple des chefs militaires sortir pensifs des conférences d’état-major, en hochant la tête – ce qui aurait été parfaitement superflu, si… Mais ce « si » appartenait précisément au style de direction du Führer. Comme les chefs militaires essentiels me connaissaient – et m’utilisaient souvent comme intermédiaire en se prévalant de moi –, ils ne pouvaient pas, parfois, faire mystère de leurs opinions. Résultat : ils se plaignaient de « l’indécision du Führer » et donnaient eux-mêmes souvent l’impression d’être des enfants désemparés, déçus par le Père Noël. Ils n’ont jamais su qu’après de tels entretiens, les réactions d’Hitler étaient au fond de même nature. « Rien ne vient de ces gens là, grognait-il souvent, rien que de la médiocrité. Les grandes initiatives, ils ne connaissent pas ! » Il dit un jour en sortant déprimé de la conférence d’état-major : « Si je connaissais un major capable, j’en ferais aussitôt le chef d’état-major général. » Puis, après une courte pause : « Mais où le trouver ? Ou aller le chercher ? »
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La réaction d’Hitler, lorsqu’il apprit (le 20 juillet, déjà [jour de l’attentat]) qu’à la Heereskommandantur de Paris, sous le « toit » de Stülpnagel et de Kluge, on avait précocement fêté sa « mort » au champagne se passe de description.
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Comment aurais-je pu ne pas tenir Hitler pour un génie irremplaçable en voyant et en entendant tous les jours avec quel respect et quelle dévotion sans bornes les grands du Rech - et pas seulement eux- le vénéraient.
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Un jour que la répétition des questions toujours aussi stupides m’irritait particulièrement, je réagis violemment au passage du chariot à sandwich : « Assez maintenant, m’écriai-je, j’ai faim et je n’en peux plus ! » L’interprète réagit en souriant amicalement et me fit remarquer qu’elle était originaire de Leningrad et qu’elle savait précisément ce que c’était qu’une « faim réelle ». J’eus honte de mon emportement et de ma déclaration et je me tus. L’interrogatoire était terminé.
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