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Critiques de Helen Harper  (307)
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Super Madrona, tome 1 : Des emmerdes jusqu'..

Ayant beaucoup aimé Ivy Wilde, j'avais hâte de découvrir la nouvelle héroïne d'Helen Harper. L'ambiance semblait assez proche de l'univers de la sorcière avec une héroïne assez peu conventionnelle et de l'humour, il y avait donc de grande chance que j'apprécie cette lecture. Je me suis donc lancée.



J'avoue qu'au tout début, je me suis sentie un peu déstabilisée. Madrona se réveille en étant amnésique. Elle ne sait pas qui elle est, ce qu'elle fait sur un terrain de golf avec un cadavre à côté d'elle, qui sont ces types qui veulent la tuer, ni pourquoi elle a des pouvoirs. On nage en plein mystère et difficile de trouver quelque chose à quoi se rattacher. La jeune femme pense pendant quelques temps qu'elle est une héroïne avec des supers-pouvoirs, mais clairement on sent que ça ne tient pas du tout la route ! Alors qui est-elle ? Où sommes-nous ? Et dans quelles embrouilles s'est-elle fourrée ?



Difficile d'appréhender le caractère même de Madrona. Ne se souvenant de rien, elle est comme une page blanche. Elle n'a pas tout oublié non plus, seulement qui elle est et sa vie. Mais elle possède encore ce qu'on appelle la mémoire du corps, une bonne répartie et de la débrouille. De quoi l'aider dans un premier temps. Si l'idée est déstabilisante pour le lecteur, je la trouve aussi très intéressante. On se rend compte qu'au final, nous sommes le fruit de nos expériences et de nos rencontres. Si on se fie aux différentes personnes que croisent Madrona et qui la connaissent, c'est une toute autre jeune femme que nous découvrons. L'ancienne Madrona est souvent qualifié de diabolique, peu encline à se soucier des autres, et donc classée chez les méchants. Or, ce n'est pas vraiment cette personnalité là que nous découvrons bien au contraire. La question se pose donc : qui est la vraie Madrona ? Son amnésie l'a-t-elle transformée ou bien la jeune femme cachait-elle son jeu pour se protéger ou protéger quelqu'un ?



Le moins que l'on puisse dire c'est qu'avec ces questions en tête, et tous les emmerdes qui collent aux fesses de notre héroïne, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Certes, le fait de ne pas savoir où on met les pieds m'a un peu rebuté et j'avoue que je n'ai pas autant accroché qu'avec Ivy Wilde, mais les quelques informations que l'on glane ça et là, attisent la curiosité et on se rend compte petit à petit que le nouvel univers d'Helen Harper est complexe et intéressant. Elle joue avec les codes de l'urban fantasy et de la fantaisie pure, ajoute une ambiance thriller et il y a cette "petite" tension sexuelle tout à fait charmante avec un certain mâle. Et puis la répartie et le caractère bien trempé de Madrona. De quoi clairement me donner envie de poursuivre les aventures de la jeune femme.



L'univers se pose donc doucement, et on comprend petit à petit ce qu'il se trame. Nous rencontrons de nombreux personnages porteurs d'indices et l'enquête tout comme la recherche d'identité de notre héroïne sont prenantes. Un autre bon point. En parlant de personnages d'ailleurs, Morgan et Julie sont probablement les deux autres protagonistes qui sortent du lot dans ce premier tome. Morgan a ce côté un peu prince charmant, très droit dans ses baskets, portant le poids de son peuple sur les épaules. Difficile de le dérider mais sa perfection ne donne pas envie de lever les yeux au ciel. Helen Harper l'explique très bien et donne du relief à son personnage, ce qui est plutôt bien. Julie détonne carrément. Elle est même, par certains aspects, beaucoup plus déjantée que Madrona. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié leur relation et cela dès le départ. C'est un peu comme si elles s'étaient trouvées, que leur rencontre devait avoir lieu. Julie est d'ailleurs une ancre pour Madrona qui ne sait plus à qui se rattacher.



La fin de ce premier tome se termine avec des révélations qui nous laissent un gros indice sur l'appartenance de Madrona à l'un des clans. Si je n'aime clairement pas la tournure des événements car ils vont probablement engendrer pas mal de souffrance, j'avoue que l'idée est plus que sympathique. Reste à savoir si le passé de l'héroïne sera exploité pour nous donner plus de matière, ou bien si l'amnésie jouera toujours son rôle. Dans les deux cas, je pense qu'Helen Harper sera tenir la barre de cette nouvelle saga déjà bien prometteuse.

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Super Madrona, tome 2 : La loi de Murphy fr..

Je dois avouer que Super Madrona devient de plus en plus décevant. C’est dommage parce que j’avais beaucoup aimé Ivy Wilde et même si je ne m’attendais pas à retrouver tous les éléments de cette trilogie, j’espérais au moins revoir cette originalité et ce mordant. Ici, rien de très palpitant, et franchement, je pense que je vais arrêter là. Il n’y a même plus la curiosité qui parfois me fait tenir dans une saga. Et c’est dommage parce que clairement, Helen Harper avait tout pour faire une trilogie qui dépote.



Je me suis ennuyée. On tourne en rond une grande partie du tome et je n’ai pas vraiment eu la sensation que l’on avançait par rapport à Des emmerdes jusqu'au cou. Il y a quelques révélations, certes, mais cela n’est pas suffisant pour appâter le chaland. Franchement, deux tomes pour nous dire que Rubus est le méchant, et qu’il faut tout faire pour l’arrêter… Je pense que l’on avait compris.



C’est donc assez mou au niveau de l’intrigue. Le premier chapitre qui nous éclairait sur les dernières heures de Madrona avant son amnésie m’avait pourtant vendu du rêve. Avec ces éléments en main, je me disais que non seulement, il y avait de quoi travailler encore notre héroïne, mais cela nous donnait une autre perceptive des événements actuels. Cela s’est très vite essoufflé… Il y a très peu d’action aussi, et on se cantonne souvent à voir Madrona déambuler à droite et à gauche. Encore une fois, rien de palpitant.



Et là où je trouve que le bas blesse, c’est au niveau des personnages. Je sais que l’auteur peut créer des protagonistes qui dépotent (Ivy Wilde, encore et toujours), mais là… Madrona finit par être soulante à vouloir se faire plus méchante qu’elle ne l’est et à vouloir jouer un rôle tout le temps. Elle n’est même plus drôle. Elle en fait trop et elle est d’une insouciance qui fait peur. Morgan… qui aurait pu être un personnage masculin charismatique est stéréotypé dans son rôle de chevalier servant. La romance entre les deux reste d’ailleurs imaginaire au possible… Frustration bonjour ! Et Rubus, mon dieu… On dirait un gamin de cinq ans qui fait un caprice. Il n’est pas crédible pour un sou, on se demande comment autant de fées le suivent… Il n’est pas terrifiant, il se vante, est un terrible acteur, n’a aucun charisme… L’un des pires méchants que j’ai pu voir. Finn est le seul qui pourrait sortir son épingle du jeu, mais comme Morgan, il est sous exploité.



Quant à la fin… j’ai trouvé que c’était n’importe quoi. Le plot twist ne m’a fait ni chaud, ni froid, et j’ai trouvé que tout était très brouillon. Je n’arrive même pas à comprendre ce que Madrona a voulu faire…



Alors oui, je sais, il y a la malédiction du tome deux dans une trilogie… mais même là, cet « argument » ne va pas sauver Super Madrona pour moi. Le résumé du tome trois laisse pourtant entrevoir quelques petites choses intéressantes, mais des critiques que j’ai lues… Je ne pense pas que je vais perdre du temps alors que tant d’autres romans m’attendent. J’espère en tout cas, que l’autre saga de Helen Harper parue en France me plaira.

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Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime av..

J'ai adoré, et franchement je ne m'y attendais pas. Je veux dire, le résumé me tentait bien, mais ce n'est pas le genre littéraire qui m'amène à avoir des coups de coeur généralement. De un, je trouve cela assez génial parce que cela me prouve encore plus qu'il faut que je sorte un peu de mes sentiers battus. De deux, cela prouve encore une fois qu'il ne faut pas juger les genres littéraires ! Mais revenons à nos petits moutons, et à Ivy en particulier.



J'ai tout de suite adoré le concept d'une héroïne qui nous ressemble plus physiquement, qui est douée mais en même temps fainéante, et qui a de l'attitude, mais pas du genre sex-appeal, non plutôt "je me démonte pas et je me fous de ce que vous pensez". Ivy assume, tout. Elle est débrouillarde, intelligente, un petit génie en magie, directe (un petit trop parfois pour son bien), avec plein de mauvaises habitudes, mais avec un humour du tonnerre. Impossible de ne pas craquer pour elle. Je veux dire, elle a parfois l'attitude d'un camionneur, jure comme un charretier, mais elle est entière et vraie, et que ça fait du bien d'avoir une héroïne comme ça. Surtout qu'elle n'est pas non plus dans la caricature.



Et puis, Winter débarque. Et là, franchement, comment rester indifférente. C'est un peu le Thorn de La Passe-Miroir. Le gars canon mais qui pense tellement au boulot que c'est au début assez peu sexy. Mais voilà, Ivy a, je dirais, une très bonne influence sur lui, et on apprend à le découvrir petit à petit. Et là, c'est le coup de foudre littéraire parce que le garçon est en fait adorable, et ne sait pas trop comment gérer Ivy de temps en temps. Bref, le duo improbable qui m'a tout de suite charmée. Leur dynamique est juste géniale, avec toujours cet humour un peu pince sans rire et sarcastique qui me plait tellement.



Parce que oui, on rit avec ce premier tome, et ce n'est pas tout. Il y a une enquête, des mystères à résoudre et de la magie. Je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus, mais pour moi, c'est vraiment une bon mix surtout si l'on ajoute la "romance" flirte. Le tout est très bien dosé, car rien ne prend vraiment le pas sur l'autre. Et puis l'univers est fort sympathique. La magie coexiste avec le reste du monde, l'Ordre étant tout à fait intégré à la société. Il a ses défauts, comme on peut le voir au début à travers les yeux d'Ivy, puis on le voit petit à petit sous un angle plus nuancé grâce à Winter. J'aime beaucoup ce côté non pas soit blanc, soit noir, mais avec toute une palette de couleurs qui rend le tout plus intéressant.



On ne s'ennuie pas une seconde non plus. Il faut dire qu'Ivy semble attirer les événements qui sortent de l'ordinaire. Et il s'en passe des choses depuis qu'elle est obligée de faire équipe avec Winter. C'est un bon moyen pour nous montrer toutes flopée de personnages ainsi que les méandres de l'Ordre. L'univers est complexe, avec ses lois et ses règles. Ne pas se fier au côté romance, car il y a bien plus que cela. Je n'ai pas exemple pas tellement eu de soupçons réels sur le ou les coupables, les pistes se brouillant de temps à autre. Et ce n'est pas une chose évidente à réaliser. J'aime aussi la morale qu'il y a derrière la conclusion. Tout n'est pas qu'une question de trouver le coupable. Il faut aussi comprendre ses motivations.



Une mention spéciale, de chez spécial pour la fin et même le dernier dialogue. L'intervention de Brutus est juste extra, j'étais sur les fesses et je riais en même temps. Et j'espère surtout que Winter a bien saisi les propos du matou ! Du coup, avec une conclusion comme celle-ci, je n'ai qu'une envie : le tome deux !

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Ivy Wilde, tome 2 : Meurtres, magie et télé-r..

Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas autant apprécié une série comme celle de Ivy Wilde. L’auteur arrive à mêler romance, humour, surnaturel et enquête avec brio une nouvelle fois, et je n’ai qu’une envie : lire la suite ! Surtout avec la fin de ce second tome qui est un peu frustrante pour le lecteur, dans le même genre que le premier d’ailleurs !



Nous retrouvons donc Ivy après ses péripéties avec l’Ordre. La jeune femme a repris son train train quotidien, mais on voit bien que Raph’ lui manque. Du coup quand une mission se présente en compagnie de Winter et, qui plus est, sur le plateau de tournage de sa série préférée… disons que l’Ordre n’a pas à trop pousser pour qu’elle accepte de les aider. Et cela pour notre plus grand plaisir ! Car nous savons tous que les plateaux de tournages sont loin d’être des lieux ennuyants.



Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. L’auteur ne nous montre pas sous un très bon jour la téléréalité (et en même temps, tant mieux, car c’est réaliste) et nous assistons dès le départ à des magouilles en tout genre. A cela s’ajoute un meurtre et d’autres événements peu sympathiques. L’enquête menée par une Ivy qui n’a toujours pas sa langue dans sa poche est encore une fois réussie. Ce n’est pourtant pas le genre vers lequel je me tournerai pour un côté « policier » est pourtant, cela tient la route tout en ayant ce côté non prise de tête, un peu nonchalant propre à notre héroïne. Mais, il y a aussi un aspect sérieux et prise de conscience du danger. Ivy a beau être ce qu’elle est, il n’en reste pas moins qu’elle a bien en tête les enjeux et surtout la gravité de la situation. C’est un équilibre pas forcément évident à manier et pourtant tout est là.



A côté de cela, sa relation avec Raph est développée. On assiste un peu à un jeu du chat et de la souris, mais c’est attendrissant de les voir faire face à leurs sentiments tout en conciliant leurs missions et leur travail. C’est un duo qui marche du tonnerre, aux antipodes l’un de l’autre, mais il y a ce petit quelque chose qui fait toute la différence. Et franchement, je les adore encore plus après ce second tome.



Ivy renvoie aussi un message positif. Déjà grâce à son physique, qui n’est pas celui d’une anorexique à décrocher les mâchoires. Elle a des formes, elle aime son corps, et dieu merci, certains hommes voient combien elle est belle. Son intelligence et son franc parlé montrent aussi qu’on a pas besoin d’être seulement une jolie frimousse pour exister, et qu’être soi-même, ça a du bon et c’est moins épuisant que de faire semblant. Indépendante, drôle, sarcastique, il est difficile de ne pas s’attacher, et sans problème, s’il existe une Ivy Wilde dans la vraie vie, oui, je veux être sa meilleure amie !



D’ailleurs, en parlant de meilleur ami… Brutus, cher Brutus… Ah, tu nous fais tourner en bourrique nous aussi, et tu nous refais le même coup qu’avec Winter, petit saligaud ! Du coup, je veux que cet élément soit plus exploité ! Et en même temps, le fait que ce dit événement n’arrive pas souvent est aussi une marque troublante de ressemblance avec sa maîtresse. Bah oui, pourquoi s’exténuer quand avec des monosyllabes, on arrive à ses fins…



Bref, un second tome au top. La fin est juste horrible pour notre petit cœur, l’Ordre rode toujours mais j’arrive de plus en plus à le voir comme quelque chose de bon, plus que de mauvais, et on explore encore plus le côté magique de ce monde. Et je pense que l’auteur a encore beaucoup de choses à nous dévoiler. Un coup de cœur et pourvu que cela dure.

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Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime av..

Encore des sorciers, des magiciens, j'aime bien ce genre de romans. Je ne suis toujours pas sortie du trip Harry Potter. Il faut que ça se différencie, que ça ait un peu de personnalité. Avec Ivy Wilde, c'est le cas, on a une sorcière, virée de l'Ordre (un institut de magie) qui travaille comme chauffeur de taxi et paresse à ses heures perdues. Elle se retrouve magiquement lié à Winter, un membre de la Branche Arcane. Elle va devoir enquêter sur un vol qui semble être lié à quelque chose de plus important. C'est là que ce roman devient intéressant/prenant/drôle, on assiste à quelques situations cocasses avec Ivy et Winter se rend compte qu'elle est différente de ce qu'elle semblait être. Après j'ai trouvé dommage qu'elle n'essaye de détromper les autres sur la réalité du passé et du présent. Ca reste une lecture très agréable pour se détendre avec une pointe de magie.

(Lu en juin 2020)
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Ivy Wilde, tome 3.5 : Noël, enquête et étincelles

J'avais hésité avant de lire cette nouvelle, car ce n'est pas réellement quelque chose que je fais habituellement. J'avoue me cantonner aux romans principaux la plupart du temps. Mais avec The Mortal Instruments, je me suis prise au jeu, et Ivy me manquait... J'ai donc sauté le pas avec Noël, enquête et étincelles (même si clairement, ce n'est pas la saison !).



Quelques mois se sont écoulés depuis la nomination de Winter au poste le plus important de l'Ordre, et Ivy est toujours en train d'aider les fantômes à passer de l'autre côté. On découvre notre couple plus soudé que jamais, avec une complicité adorable, et un attachement indéniable. Mais voilà que les fêtes de Noël arrive et Ivy se retrouve malgré elle prise dans une nouvelle enquête. Enjeu : sauver l'humanité. Oui, rien que cela, mais bon Ivy a plutôt l'habitude de gérer ce genre de situation et elle a une capacité à gérer le stress qu'on envie tous.



Bon, je vous rassure tout de suite, la nouvelle n'a rien d'anxiogène. On retrouve le même humour, la même légèreté, notre héroïne en très grande forme. On la sent comme un poisson dans l'eau, même si elle râle (il faut maintenir les apparences quand même !). Et c'était très chouette. Même si l'histoire est courte, et que le format ne laisse pas trop de temps au développement, on y retrouve tous les ingrédients qui m'ont fait aimer la trilogie. Et la fin est hilarante, adorable et tellement Ivy. J'ai passé une petite heure avec le sourire, et rien que pour cela, je ne regrette pas d'avoir sauter le pas.



Une nouvelle qui n'est pas indispensable, mais qui permet de prolonger la magie. Mon seul regret : Tarquin ne finit pas enseveli sous un tas de neige bien compacte !

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Super Madrona, tome 1 : Des emmerdes jusqu'..

Hébétée, elle se réveille sur un court de golf. A côté d'elle, un cadavre auquel on a tranché la tête. C'est le trou noir, elle ne se souvient de rien, même pas de qui elle est. Même pas le temps d'essayer de rassembler ses idées. Trois hommes laids surgissent et tentent de la tuer mais à sa grande surprise, elle parvient à s'en sortir grâce à d'étranges pouvoirs. Serait-elle une super-héroïne ? L'idée lui plaît énormément et elle décide alors de venir en aide à ceux qui en ont besoin mais il semblerait que les gens la craignent. Elle s'appellerait Madrona et serait une garce de la pire espèce. Impossible !





"Être une super-héroïne, c'était cool, mais je ne pouvais rien contre la pluie."



Quel plaisir de retrouver la plume légère et déjantée de l'auteure. Une intrigue toute en mouvement et humour. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Un très bon moment de lecture. Vivement la suite !



Challenge multi-auteures SFFF 2021

Challenge féminin - item 32. Auteur.e ayant la même initiale pour le nom et le prénom
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Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse

Cela fait toujours quelque chose de savoir que l'on va quitter une héroïne que l'on apprécie énormément à la fin d'une lecture. Je sais qu'il y a un tome d'entre deux, mais soixante pages... c'est plus une nouvelle pour prolonger le plaisir. S.O.S. fantômes en détresse clôt donc les aventures de Ivy et Winter et même si je n'aurais rien eu contre d'autres péripéties, Helen Harper a su très bien finir sa trilogie en gardant tous les ingrédients qui m'ont fait adorer cette saga depuis le début.



Ivy est saine et sauve. Après avoir sauvé toute l'Ecosse d'une catastrophe nécromantique, elle profite de sa convalescence avec son maniaque de petit ami. Mais comme nous le savons maintenant, notre héroïne, malgré sa paresse internationalement connue, ne résiste pas longtemps à l'appel des ennuis. Il faut dire que maintenant qu'elle arrive à communiquer avec les morts, les choses deviennent un peu compliquées... Ces derniers ayant tout le temps du monde, difficile de les ignorer, surtout quand l'un d'eux vous annonce qu'un tueur en série a décidé de s'en prendre aux sorciers. Paresseuse, oui, égoïste, non. Nous voici donc embarqués pour ce troisième tome, dans une chasse au serial killer.



S.O.S. fantômes en détresse garde le même mélange astucieux : action, angoisse, flirt, humour, émotions et magie. Un bon dosage pour chacun qui fait que l'ensemble est toujours agréable à lire et entraînant. On ne s'ennuie pas une seconde, et cela n'est pas uniquement dû au caractère si unique d'Ivy. C'est ce qui m'a charmé dès le départ avec cette trilogie. Il y en a pour tous les goûts et Helen Harper manie très bien les genres. Alors oui, bien entendu dans ce troisième tome, vu que la relation entre notre héroïne et Winter passe à un niveau supérieur, il y a de l'amour dans l'air, un peu plus que dans les précédents. Mais je trouve que c'est aussi une bonne évolution dans l'histoire et vis-à-vis des personnages. Car cette relation, absolument mignonne à souhait, a aussi fait que nos deux héros ont changé. Chacun a déteint sur l'autre et dans le bon sens. Ivy s'est trouvée un but, elle s'implique, ne rechigne plus autant à la tâche. Winter ne voit plus seulement le monde à travers l'Ordre, il est plus détendu, plus souriant, interagit avec le reste du monde. En clair, chacun a su tirer partie de l'autre sans s'en rendre compte et cela de façon positive.



L'enquête en elle-même est vraiment sympathique. Bien que l'on découvre rapidement qui est le coupable, c'est surtout la compréhension de ses actes et la chasse à l'homme qui sont intéressante. On découvre une autre facette de ce monde, où l'on croyait que les sorciers étaient définitivement intégrés. Tout est en nuances et réfléchi. Même la politique au sein de l'Ordre prend encore plus d'ampleur. C'est cela qui est vraiment chouette avec Ivy Wilde. Il y a ce côté très léger et drôle mais en même temps, Helen Harper maîtrise son univers et peut nous parler de sujets plus complexes et ne pas tomber uniquement dans la romance. Par exemple, S.O.S. fantômes en détresse nous permet d'exploiter l'univers des morts et du deuil. Certes, il y a de l'humour mais aussi du respect et de la compassion, et à plusieurs reprises la détresse d'Ivy était palpable.



Mais ne vous inquiétez pas, on rit aussi pas mal. Brutus ne nous laisserait pas tomber. Avec ses facéties et ses interventions chocs. Le presque dîner chez les parents de Winter n'est pas en reste non plus. J'aurais bien aimé que cet événement soit plus exploité, je l'avoue, parce qu'il y a du potentiel, mais l'aperçu était déjà pas mal. Tarquin, également, dont le stupidité et l'arrogance sont tellement pathétiques qu'il en devient comique. Le pire étant que tout le monde s'en rend compte, sauf lui... Mais on n'ira pas le plaindre, oh que non.



Et puis, il y a la fin. Entre la résolution de l'enquête et la clôture de cette saga. Si la première est assez rapide et laisse tout de même quelques questions en suspens, la seconde est parfaite. Certains diront peut-être un peu trop, mais je ne voyais pas comment Helen Harper aurait pu finir autrement son histoire. Avec un épilogue qui nous est narré par Brutus lui-même, autant vous dire que vous aurez le sourire aux bords des lèvres.

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Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime av..

Un premier tome d'une série très prometteur. De l'humour, de la légèreté, une héroïne déterminée et irrévérencieuse à souhait, une romance un peu slow burn, le tout saupoudré d'une enquête, que demander de plus?



Ivy Wilde est une sorcière, sûrement plus douée qu'il n'y parait et qui a été expulsée de l'Ordre ( qui réglemente la Magie). Une série de malentendus contraint cette sorcière adepte de la paresse optimale à devoir faire équipe avec un enquêteur talentueux mais un brin rigoriste. L'impulsivité de l'une fait face au respect des procédures de l'autres. On sent déjà un cocktail détonnant dans ce tandem!



On m'avait vanté les mérites de la série Ivy Wilde et je reconnais que j'ai également beaucoup apprécié. On y retrouve une ambiance très détente qui rend cette lecture agréable à lire entre deux lectures un peu plus denses. Notre protagoniste est bourrée d'humour et a une personnalité attachante. L'enquête est intéressante, sans être trop facile mais pas non plus capillotractée. Le tandem Ivy-Winter a fait de plus frétiller mon petit cœur.



Si j'ai remarqué quelques erreurs d'impression, l'objet livre est également très sympathique avec sa couverture douce au toucher. L'humour est présent dès le titre et la couverture met dans une ambiance très automnale à mon goût.



L'épilogue te donne un petit goût "Il me faut le tome 2". A voir si je vais craquer dans la journée pour le commander.
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Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime av..

Ivy Wilde est une sympathique sorcière bordélique et profondément paresseuse qui s'assume. Expulsée, il y a quelques années, de l'Ordre pour avoir triché et attaqué un de ses camarades, elle travaille désormais comme chauffeur de taxi et ne souhaite qu'une seule chose, passer sa vie allongée sur son canapé, devant la télé, en compagnie de Brutus, son familier.

Suite à un quiproquo, la voici liée par magie à l'Adeptus Exemptus Raphaël Winter , membre éminent de la Branche Arcane (département d'investigation de l'Ordre Hermétique du Crépuscule d'Or) et contrainte de l'assister lors de ses enquêtes. Tout les oppose. Winter est aussi coincé qu'Ivy est délurée...

Ce duo improbable est une agréable surprise. Humour, action, mystère et magie sont au rendez-vous. Écriture spontanée et rafraichissante. Un bon moment de lecture à prendre au second degré.



Challenge multi-auteures SFFF 2020

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Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse

Oh non j'ai terminé la trilogie .... heureusement il reste une nouvelle de noël car c'était à nouveau un plaisir de suivre les aventures d'Ivy Wilde ! On l'a retrouve pendant sa convalescence, avec un Winter aux petits soins. Mais très vite, Ivy se découvre de nouvelles capacités qui vont les plonger dans une nouvelle enquête ! C'est toujours aussi sympa leur duo, ils se complètent parfaitement et s'influencent , ce qui est drôle. L'humour est toujours bien présent, même au pire moment, l'enquête encore bien intéressante. Je regrette juste que ce soit déjà la fin mais elle est parfaite comme ça !

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge auteure sfff 2023
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Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse

Dernier volume de l’histoire d’Ivy la sorcière paresseuse ! Il reste un tome 3.5 mais c’est une nouvelle indépendante. Si ce tome est meilleur que le second il n’est pas aussi amusant que le premier. Même si l’humour est présent, le sujet avec les fantômes qui ne peuvent partir dans l’au-delà et le tueur de sorciers font de ce livre un thriller.



Il a fallu qu’Ivy mette sa paresse de côté, elle est la seule qui voit et entend les fantômes coincés par une malédiction, pour les aider à partir là où vont les morts ! Le chat Brutus, son familier, est toujours aussi antipathique et flemmard ; ce n’est pas un hasard s’il a choisi Ivy d’ailleurs. Son amoureux Winter, qui a quitté l’Ordre, a du mal à lâcher prise et à savourer un peu la vie oisive d’Ivy. Ils sont aux antipodes mais complémentaires et très puissants quand ils s’associent.



Voilà une série bien sympathique avec une héroïne bien de son temps, le nôtre, et totalement décomplexée, enfin presque !



Je pense qu’il est préférable de lire les tomes à la suite parce qu’il se passe pas mal de choses dans chaque et qui mènent à ce qui se passe ensuite. De bons moments de lecture détente, bien écrits et qui se déroulent agréablement.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Ivy Wilde, tome 2 : Meurtres, magie et télé-r..

Quel plaisir de retrouver Ivy ! Et Raphaël ! Cette fois elle se retrouve à enquêter sur son émission de télé-réalité préféré puisqu'un meurtre sanglant et visiblement lié à la magie vient d'y avoir lieu. C'est l'occasion pour le duo de se reformer dans une gêne palpable. Et bien sûr de voir à nouveau Ivy dans des situations bien embarrassantes à la Bridget Jones. Elle me fait toujours aussi rire. Si il y a quelques décisions qui m'ont parues un peu faciles, j'ai adoré à nouveau ma lecture, littéralement dévorée ^^

Et je vais d'ailleurs me jeter sur le tome trois sans attendre !

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge auteure sfff 2023
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Super Madrona, tome 3 : Et une apocalypse p..

Ayant adoré le premier tome et savouré le deuxième, j’avais hâte de lire le troisième et dernier tome de la trilogie Super Madrona en compagnie de Ludivine. Je pense pouvoir dire sans me tromper que nous avons toutes les deux apprécié cette conclusion qui fut l’objet d’intéressants et fructueux échanges.



Il faut dire que si le roman est relativement court, il s’y passe quand même beaucoup de choses. À cet égard, je dois présenter toutes mes excuses à l’autrice, ayant craint en début de lecture que l’intrigue n’avance pas. Une crainte balayée d’un revers de la main, même pas magique, Madrona ayant la merveilleuse capacité à attirer les problèmes, ou plutôt à foncer droit dans les ennuis, guidée par son imprévisible témérité. Dans ce dernier opus, elle est donc occupée, aux côtés de ses amis et de son barman préféré, à éviter l’apocalypse ! De quoi relativiser nos propres problèmes…



Ce tome est un peu celui des révélations mais aussi de la tension, les événements devenant électriques à mesure que Manchester sombre dans le chaos. En effet, le monde des humains n’était pas destiné à accueillir des membres de l’autre monde, comme en témoigne le dérèglement climatique engendré par l’accumulation de magie. Mais ce n’est rien par rapport à ce que le monde risque de subir si Rubus arrive à mettre en œuvre son terrible plan. Helen Harper nous propose un antagoniste d’envergure dont on comprend les motivations, mais pas ce qu’il est prêt à faire pour atteindre son objectif. Et puis, de fil en aiguille, le chaos de la ville reflète son chaos intérieur, notre terrifiant méchant semblant s’enfermer dans les confins d’une réalité qui n’existe que dans son esprit.



À cet égard, j’ai eu beaucoup de peine pour une femme, symbole de celles qui sont victimes de violences conjugales et qui finissent par vouloir sauver leur bourreau de lui-même, sans réaliser qu’elles sont les seules et véritables victimes. C’est poignant même si l’autrice ne tombe pas dans le pathos et sait faire comprendre les dessous d’une néfaste emprise sans s’appesantir dessus. On observe cette même habilité pour nous faire ressentir la détresse d’une veuve, mais aussi son courage et son envie de remercier la personne qui a permis à son époux d’avoir la fin qu’il souhaitait. La scène est d’une grande dignité mais également d’une belle intensité émotionnelle qui, pour ma part, m’a profondément émue.



Si ce tome n’est pas dénué d’émotions et d’actions, il est surtout porté comme pour les opus précédents par l’humour décapant d’une héroïne qui est une bouffée d’oxygène à elle toute seule. Elle a toujours la petite phrase incongrue qui fait rire, et qui permet d’oublier pendant quelques secondes les dangers et les problèmes qui s’empilent. Sa mégalomanie absolument tordante n’en cache pourtant pas moins une héroïne qui ne s’aime pas beaucoup et qui se pense mauvaise, quand elle est l’incarnation de l’altruisme. Alors oui, son impulsivité a parfois des conséquences dont les autres se seraient bien passés. Mais ces autres qui la critiquent sont aussi ceux qui ne font rien jusqu’à ce que la situation devienne intenable, la contraignant à faire le sale boulot et à se salir les mains pour le bien commun.



J’ai ressenti une grande injustice face à cette situation qui affecte notre héroïne bien plus qu’elle ne le montre. Elle pourra heureusement compter sur le soutien indéfectible d’une personne qui connaît son coeur pur et sa noblesse d’âme. Au cours de l’aventure, elle rencontrera également de nouveaux alliés, dont un loup-garou qui m’a séduite par sa personnalité et dont j’ai apprécié les interactions avec une humaine de caractère. Je suis d’ailleurs ravie parce que l’un de mes souhaits s’est réalisé, me promettant ainsi quelques savoureuses heures de lecture ! J’ai en outre apprécié la manière dont plusieurs espèces travaillent main dans la main pour éviter que l’apocalypse ne transforme la Terre en lointain souvenir.



En parlant de souvenirs, l’amnésie de Madrona, pilier de cette série, permettra à l’autrice de soulever d’intéressantes questions autour de la mémoire, de ce qui fait de nous ce que nous sommes, mais également des avantages et inconvénients d’une vie sans passé mais également sans regrets. Des questions amenées subtilement permettant à chacun de se faire sa propre opinion et à Madrona de prendre une importante décision. Pour ma part, je ressors de ce troisième et dernier tome ravie et heureuse d’avoir pu vivre une telle aventure aux côtés de la Madhatter !



En conclusion, Et une apocalypse pour Madrona nous offre un savoureux, mouvementé et touchant point final à une trilogie haute en couleur, dont l’humour omniprésent apportera bien des sourires sur les lèvres des lecteurs. Si vous voulez une série courte d’urban fantasy avec une héroïne à l’humour décapant qui tente de jouer sans grand succès une antihéroïne machiavélique, Super Madrona est fait pour vous. Action, suspense, rires et émotions garantis !
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Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime av..

Oh de nouveau une héroïne que j'adore de la collection infinity des éditions Bookmark. Ivy est une petite pépite dont j'ai été fan des les premières lignes !Elle est tellement drôle, très fainéante et a de bonnes réparties. Elle ne fait plus partie de l'Ordre qui gère les sorciers mais un beau matin, se retrouve liée par erreur à l'un de leur membre, le très coincé Winter. Et un duo de choc se crée malgré eux, pour notre plus grand bonheur ! Une enquête intéressante, un univers plutôt basique mais efficace et surtout des personnages très sympas à suivre. Une série d'urban fantasy un peu doudou dont j'ai super hâte de lire la suite !

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge auteure sfff 2023
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Ivy Wilde, tome 3.5 : Noël, enquête et étincelles

Depuis la nomination de Winter à la tête de l’Ordre, le quotidien d’Ivy est beaucoup moins oisif, à son grand dam !

Noël approchant la fébrilité est de mise pour sa préparation : sapin, décorations, grotte du Père Noël… !

L’Ange d’argent qui doit trôner au sommet du sapin a disparu et sa légende dit qu’une malédiction est rattachée à sa disparition.



Echaudée par la capacité des malédictions à lui pourrir la vie, Ivy par à sa recherche ainsi qu’à celle de Brutus, le matou acariâtre qui n’a pas réclamé a manger depuis un bon moment !



Comme les précédents volumes l’histoire est sympathique mais très courte et Ivy un peu moins marrante vu qu’elle est occupée. Un peu plus de développement sur Noël dans un environnement magique aurait été encore mieux.



CHALLENGE RIQUIQUI 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Ivy Wilde, tome 2 : Meurtres, magie et télé-r..

Toujours aussi paresseuse, Ivy est réquisitionnée par le Saint Ordre des Lumières Magiques afin d'aller jouer les espionnes sur le plateau de tournage de sa série de de télé-réalité préférée : " Enchantement". Ivy est donc ravie de se rendre en Écosse afin d'y rencontrer ses idoles et de faire à nouveau équipe avec Winter. Elle pensait pouvoir glander tranquillement, mais tout ne se passe pas comme prévu ...

Ce deuxième tome est à la hauteur du premier, peut-être un rien moins drôle. Meurtres, suspens, magie et humour sont toujours bien présents. Nos deux acolytes mènent l'enquête tambour battant. Bref, on ne s'ennuie pas.



Challenge multi-auteures SFFF 2020

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Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse

Je râle souvent contre les séries de bit-lit et d’urban fantasy à rallonge, mais je n’aurais pas été contre quelques tomes supplémentaires, adorant Ivy Wilde et sa fausse fainéantise. Mais puisque toutes les bonnes choses ont une fin, je me suis plongée avec plaisir dans cet ultime tome, en me faisant la promesse de ne pas attendre trop longtemps pour lire la nouvelle bonus.



Si j’ai apprécié ce tome, j’ai peut-être été un peu déçue de son côté très classique et presque trop sage par rapport à un deuxième tome, dont la tension montait crescendo jusqu’à se faire suffocante. Ici, alors que l’autrice évoque un tueur en série de sorcières particulièrement calculateur et sans cœur, je n’ai jamais ressenti d’angoisse particulière ni cette peur viscérale qu’il arrive quelque malheurs aux personnages. J’ai néanmoins suivi avec intérêt l’enquête d’Ivy et de Raphaël sur les traces de ce meurtrier qui voue une haine féroce aux sorcières, des êtres qu’il accuse de tous les maux et qu’il traque méthodiquement et avec un certain machiavélisme, voire professionnalisme. Vous verrez, en effet, qu’il a pensé à tout et qu’il ne laisse aucune place au hasard !



Bien que l’enquête reste très classique dans son fond, elle a au moins le mérite de permettre à Ivy d’exploiter son nouveau talent : la communication avec les morts ! Un petit effet secondaire de sa rencontre avec un jeune nécromancien dans le tome précédent. Des fantômes, en veux-tu en voilà pourrait être le nouveau crédo de la pauvre Ivy qui doit entendre sans relâcher leurs jérémiades et se faire houspiller de manière plus ou moins véhémente. Mais vous connaissez Ivy maintenant, une fois le choc passé face à ses nouvelles capacités, elle reprend du poil de la bête et fait ce qu’elle sait faire de mieux, remettre à leur place les impudents. Cela ne l’empêchera pas de les aider quand elle le peut, notre sorcière ayant un bon cœur. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le fantôme d’une jeune fille qui a vu son cercle de sorciers décimé et celui de l’Ipsimus qui a permis à l’Ordre d’être l’organisation que nous connaissons. Autoritaire, méprisant et colérique, au fil des pages, on finit néanmoins par s’attacher à cette figure de l’Ordre que j’aurais adorée voir un peu plus…



Ce tome, mené tambour battant, ne manque pas d’action, mais il permet également de constater l’évolution de la relation entre Raphaël et Ivy qui sont plus proches, complices et complémentaires que jamais. Si l’efficacité du duo sur le plan professionnel ne fait aucun doute, on apprécie également de voir à quel point, ils forment un beau couple au quotidien. On s’amusera, en outre, de l’influence qu’ils ont l’un sur l’autre : grâce à Ivy, notre sorcier a appris la flexibilité, la diplomatie et la nécessité de savoir parfois transgresser les règles, et grâce à Raphaël, Ivy a gagné un certain sens des responsabilités et une relative tempérance. Mais ce qui fait le charme de nos amoureux, c’est aussi la manière dont ils continuent à se taquiner et à se moquer gentiment des défauts de l’autre qu’ils acceptent sans réserve. Helen Harper nous brosse donc le portrait d’un couple amoureux ayant su développer une relation touchante et saine, ce qui n’est pas si courant…



Bien que la série soit terminée, j’ai le sentiment qu’il y a encore matière à faire vivre d’autres (més)aventures à Ivy, d’autant qu’un grand changement s’annonce autour d’elle. Alors si je n’ai pas vu de communication autour d’une reprise de la série, j’en serais ravie même si je ne suis pas certaine que Brutus, notre félin au vocabulaire peu châtié, soit d’accord pour qu’on vienne de nouveau interrompre ces sacro-saintes siestes ! Après tout, s’il a choisi d’être le familier d’Ivy, c’est bien pour une raison : sa supposée fainéantise…



En conclusion, bien que cette conclusion manque peut-être un peu de flamboyance, elle n’en demeure pas moins fidèle à ce qui fait le charme de la série : de l’humour, des personnages attachants, de l’amour, beaucoup d’action, de la magie et des tas d’ennuis ! Si vous en quête d’un roman qui vous fera sourire et passer quelques heures de divertissement sans prise de tête, Ivy Wilde devrait vous plaire.
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Ivy Wilde, tome 3.5 : Noël, enquête et étincelles

Catastrophe ! L'ange de l'Ordre a disparu. Il faut impérativement le retrouver ou bien une terrible malédiction s'abattra sur les sorciers ... Ivy se lance à sa recherche.

Sympathique petite nouvelle qui colle bien à l'esprit de Noël. Se laisse lire.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Ivy Wilde, tome 2 : Meurtres, magie et télé-r..

Ayant beaucoup apprécié le premier tome, je me suis plongée avec enthousiasme dans cette suite qui m’a semblé encore plus savoureuse, palpitante et amusante. J’ai adoré retrouver Ivy, une sorcière fainéante par essence, extrêmement douée par nature. C’est d’ailleurs ce décalage entre ses talents innés pour la magie et sa volonté assumée d’en faire le moins possible qui rend cette sorcière aussi drôle et attachante. Malheureusement pour elle, l’Ordre, une organisation de sorciers qu’elle fuit comme la peste, semble s’évertuer à faire de sa vie un long et fatigant voyage.



Elle se retrouve ainsi impliquée dans une enquête délicate qui va la conduire dans un trou paumé des Highlands où un affreux meurtre a été commis. Mais pour une fois, Ivy ne rechigne pas devant l’effort ! Il faut dire que cette enquête va lui permettre de passer un peu de temps avec Raphaël Winter, ce sorcier qui fait battre son cœur, malgré sa détestable tendance à être un bourreau de travail. Et cerise sur le gâteau, sa mission va lui permettre de mettre les pieds sur le plateau de son émission de télé-réalité préférée, une émission dans laquelle les candidats sont censés avoir au moins un soupçon de magie ! Mais parce qu’il faut toujours un mais, ce ne sera pas en dilettante, mais en tant que coursière corvéable à merci, du moins, jusqu’à ce qu’un concours de circonstances la fasse passer de l’ombre à la lumière…



L’enquête sur le meurtre se révèle plutôt intéressante et bien amenée, mais elle va surtout nous conduire dans les arcanes d’une magie puissante, maléfique et redoutable. L’autrice fait monter la tension crescendo à tel point que j’ai lu la dernière partie presque en apnée. Autant vous le dire tout de suite, j’ai vraiment tremblé pour Ivy qui n’est pas ménagée dans ce deuxième tome. Entre la méchanceté de certains candidats, le travail épuisant, les fausses pistes et le danger qui semble provenir de nulle part et partout à la fois, notre sorcière préférée n’a pas une minute pour se reposer. Et quand on la connaît, on sait que c’est loin de la ravir…



Si ma seule et unique expérience de la télé-réalité se résume à la première saison de Loft Story, cette plongée dans les coulisses de la télé-réalité m’a beaucoup plu. On y découvre la concurrence féroce, la jalousie, le rythme de travail insensé, les faux-semblants, les scénarios montés de toutes pièces, les candidats formatés pour correspondre aux archétypes voulus par la direction… Il n’y a pas à dire, être un candidat de télé-réalité, ce n’est pas une sinécure ! Mais il en faudra bien plus à Ivy pour perdre son légendaire aplomb et s’avouer vaincue.



Ivy, avec son humour et son sens de la répartie, c’est 100% de fun et pas mal de problèmes, bien qu’ils soient rarement de sa faute. Alors on savoure chacune de ses (més)aventures et on attend avec impatience de la voir de dépêtrer avec brio de situations dans lesquelles on n’aimerait pas, mais alors pas du tout, être plongés. À titre d’exemple, les créatures qu’elle va rencontrer dans les Highlands se révèlent tout simplement cauchemardesques ! Ivy pourra heureusement compter sur le soutien de Raphaël Winter qui se montre un poil jaloux, mais absolument craquant. Les deux sorciers vont devoir régler un petit malentendu, mais à aucun moment, on ne doute de leur complicité et de leur compatibilité. N’a-t-on pas l’habitude de dire que les contraires s’attirent ? Pour ma part, j’ai adoré leurs interactions, la manière dont ils se provoquent et se cherchent…



Dans ce tome, on retrouve également d’autres connaissances comme Tarquin qui est toujours un boulet franchement agaçant, le chef de l’Ordre qui m’a semblé ici bien plus humain et Brutus, le familier d’Ivy. Dans le premier tome, je n’avais pas accroché à ce chat qui parle, le trouvant inutilement vulgaire. Mais avec cette suite, je dois revoir mon avis puisqu’il m’a semblé bien plus intéressant. J’ai apprécié ses quelques interventions qui ont le mérite de nous prouver que si M. apprécie beaucoup de manger, il n’est pas non plus indifférent au sort de sa sorcière apprivoisée. J’espère que le troisième tome confirmera cette chouette évolution et surtout qu’elle nous permettra de retrouver une Ivy remise d’aplomb après toutes les épreuves qu’elle a dû traverser. Pour quelqu’un qui se dit fainéante, elle a quand même bien tendance à courir de tous les côtés !



Comme souvent avec l’autrice, le roman se révèle très vite addictif et les pages défilent comme par magie. Et si l’humour est bien présent, l’ambiance n’en demeure pas moins parfois très sombre, certains événements m’ayant d’ailleurs étonnée par leur dureté et brutalité. En d’autres termes, Helen Harper sait tenir ses lecteurs en haleine, alternant entre moments drôles et moments possédant une belle intensité dramatique. Impossible donc de s’ennuyer quand on se lance dans un tome d’Ivy Wilde.



En conclusion, si vous avez envie d’un roman d’urban fantasy bourré d’humour, d’action, de magie et de personnages hauts en couleur, dont une sorcière très drôle qui n’a pas la langue dans sa poche, Ivy Wilde est fait pour vous. Rires et grande aventure garantis !
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