"Les Ruines de la future maison", c'est cent-dix-huit pages de douceur et de tendresse. Une portion de vie, racontée sans nostalgie, sans regrets mais surtout sans vouloir donner de leçons ni porter de jugement. Une portion de vie qui demande seulement à être lue, partagée et surtout pas jugée, elle non plus.
Cette portion de vie a pour décor "Le Campement". Un lieu qui porte bien son nom : c'est un champ où l'on habite dans des caravanes, au départ, puis dans une maison en planches, agrandie au fil des ans. C'est un lieu placé sous la protection d'un arbre, le Vénérable. C'est un lieu où vivent une femme, trois hommes et quatre enfants. Pourquoi, comment la vie les a-t-elle réunis là ? La réponse est en bas de ce billet. Enfin, il me semble...
Résumé comme ça, ce livre paraît simple. Et il l'est, oui. Il l'est, de la simplicité des jours qui se suivent, des moments que l'on partage, de la nature toujours proche, du respect que l'on se donne, entre autre cadeaux de la vie. Et ce texte est simple aussi du fait de cette riche simplicité que recèlent les deux mots que j'ai cités au début : douceur et tendresse. Elles sont en chacun des protagonistes de ce récit (même si les coups de gueule existent aussi, bien sûr), mais elles sont aussi, cette douceur et cette tendresse, derrière chacun des mots d'Hélène Dassavray.
En fait, c'est un texte tellement simple, tellement évident et, dans le même temps, tellement marquant, que je ne sais pas comment en parler. Je devrais juste dire : "Lisez-le, gardez à l'esprit sa douceur, puis partagez-la". Et me taire ensuite.
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