Mon amour inconditionnel des animaux m'a valu quelques controverses amicales, et je reconnais qu'il peut se révéler assez envahissant. Mais rien ne peut entamer mon émerveillement quand je vois comment la tendresse se joue de la barrière des espèces, ou, plus précisément, combien des êtres silencieux, si petits, si fragiles, parviennent à manifester de manière vibrante, parfois troublante, leur affection aux géants imprévisibles, bruyants et potentiellement cruels que nous sommes. (p. 30-31)