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Nationalité : France
Né(e) à : Saint Pierre des Nids (Mayenne) , le 30/08/1903
Mort(e) à : Founex (Suisse) , le 25/02/1998
Biographie :

De son vrai nom Henriette Maria Aglaé Mathilde Portier, Hélène Henriette Grégoire suit une formation sommaire à l'école communale.
Femme de ménage, elle part tenter sa chance en Amérique, puis regagne sa patrie et ouvre un café restaurant.
Née dans une famille de paysans de la Mayenne, elle est tour à tour servante, sommelière, fabricante de biscottes au Havre, puis boulangère à Montréal, enfin tenancière d’un café à Genève.
Ses livres relatent les péripéties de cette vie dont elle sait avec talent et sensibilité dégager le sens. Un témoignage d’une qualité humaine inouïe.
Son premier roman autobiographique, Poignée de terre, écrit en 1964, est un succès.
Il raconte sa difficulté à s'adapter dans le nouveau monde.
Il sera suivi de nombreux récits tous autobiographiques, centrés sur le même thème, la vie d'émigré...
Naissance d'une femme (1967),
La jiarde et autres contes (1968),
Les maudits de Montréal (1982),
Le petit chemin de pierres (1984) ,
La moisson d'Automne (1990)
Superbe vidéo de Hélène Grégoire en 1989
https://www.plansfixes.ch/films/helene-gregoire/
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Source : https://patrinum.ch/record/41184?ln=fr
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Des hommes et des femmes du peuple
197 ème numéro d'Apostrophes.L'émission est consacrée, comme son titre l'indique, à "des hommes et des femmes du peuple" . Les livres suivants sont évoqués : "poignée de terre", récit de l'enfance d'Hélène Grégoire dans la Mayenne ; "Les sabots rouges" récit de la quête de ses origines dans le gatinais par Jean Joubert ; "avenue des diables bleus" raconte l'enfance de...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Cent bordels, dit la Marie Poulette en entrant, il n’y a que des bonshommes pour faire potin pareil ! François, donne-moi une tasse de goutte, un brin de réchauffement m’apportera profit. Ce sale gamin qui ne voulait pas se séparer de sa mère nous a barraudé le sang* ! C’est de la bonne, dit-elle ayant bu sa tasse de goutte. Mes gars, c’est pas pour dire, mais le réchauffant qui va dans l’intérieur, il n’y a que ça de vrai !

Et elle tendit sa tasse vide vers la carafe.

— Elle boit toujours bien la goutte, la mère Marie ! dirent les hommes dans un rire.

— Cent-mille fricassées de bourriques que vous êtes, riposta la Marie Poulette, une bonne goutte n’a point force de mal autant que vous ! Mais vous êtes tous de grands gueulards, quand le malheur ne touche plus vot’vue. J’en ai connu, dans ma vie, des gueulards de votre espèce, qui ont eu le nez rabattu au moment où ils s’y attendaient le moins. Tenez, je vais vous raconter l’histoire d’un autre malin comme vous. L’aventure est arrivée à un nommé Jean Prussard de la Ridelière. Vous êtes tous trop jeunes pour l’avoir connu, mais les vieux de mon âge s’en souviennent bien. C’était un grand, fort gars, plaisant à regarder, mais un peu emballé*. Au lieu de faire comme les autres, de prendre femme dans la commune où il y avait tant de belles filles, il alla en chercher une du côté de Gandelin*. Il ramena une méchante bonne femme, maigrichonne, assez délurée, qui ne fit point bonne impression dans le pays.

— Dites-donc, mère Marie, coupa un nommé Tue-tout, ça ne serait pas la jalousie qui vous ferait causer par hasard ?
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Le village de la Blosserie avait environ cent-cinquante mètres de traversée. Les maisons avaient des murs bas, maçonnés en terre, avec des toits de chaume qui descendaient jusqu’au-dessus des portes. Ces maisons faisaient penser à de grosses poules lourdement accouvées le long de la route. Les gens du village passaient la grande partie de leur vie à disputer leurs maigres champs à l’emprise des plantes sauvages. Cependant, lorsqu’ils avaient fait ce travail ingrat, volé quelques mètres de terrain à la forêt, et récolté seigle et blé en suffisance pour le pain d’une année, ils disaient que l’année avait été bonne ! Les hommes étaient chasseurs ; mais hommes, femmes et enfants, étaient tous braconniers. Ils ne tuaient au fusil que le gros gibier, tout le reste était pris au coulant, comme ils disaient. Leurs fusils étaient de vieux fusils à piston qui ne paraissaient guère précis ; pourtant les hommes ne rataient jamais leur sanglier. Le gros gibier était vendu, l’argent partagé, le reste fricoté et mangé en commun. Tous ces êtres, une trentaine en tout, étaient unis par une incurable pauvreté ; ils riaient de leurs défauts, admiraient leurs qualités, et de cette pauvreté se dégageait une étonnante richesse de vie. Deux cent mètres séparaient le village de la forêt de Miltonne. Un petit bout de route, qui montait raide, conduisait sur la Butte. Tout le monde appelait ainsi le morceau de forêt qui dominait le village. Deux fois par jour nous montions sur la Butte pour y mener et ramener les brebis qui trouvaient leur vie dans les champs défrichés au milieu des sapins.
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