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Critiques de Helene Hanff (342)
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84, Charing Cross Road

J’ai déjà lu ce petit livre à de nombreuses reprises mais c’est avec un énorme plaisir que je relis régulièrement la correspondance entre Hélène Hanff, écrivain New-Yorkaise et Frank Doel, libraire londonien.



Ces échanges de lettres vont durer pendant plus de 20 ans et seront un mélange de demandes de livres atypiques, de remerciements pour des colis envoyés par Hélène aux employés de la librairie qui connaissent encore le rationnement et des petites réflexions caustiques.

L’humour et la gentillesse sont les maîtres mots de ces échanges, Hélène Hanff va devenir la coqueluche de tout le personnel de la librairie et va échanger des lettres avec plusieurs d’entre eux au fil des années.



Bien sûr l’érudition d’Hélène est un petit plus pour tous les amoureux des livres mais même si vous n’avez jamais lu aucun des ouvrages mentionnés, cette correspondance reste un petit bijou de tendresse, d’intelligence et de drôlerie.

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84, Charing Cross Road

"Le secret de la liberté, c'est la librairie" Les Thanatonautes, Bernard Weber aux...Talibans?

Hélène Hanff, New Yorkaise, est passionnée et un peu maniaque, voire extravagante. Elle réclame à la librairie Marks and Co, à Londres, des livres introuvables.





Cet échange de courrier entre Hélène et le directeur Frank Doel, deviendra un véritable culte des 2 côtes de l'Atlantique. Puis un film avec Ann Bancroft et Antony Hopkins (Hopkins, un mordu, ce Hannibal Lecteur, euh Hannibal Lecter...de livres?)





"C'était la plus ravissante des vieilles boutiques, sortie tout droit de Dickens"

Un mélange de renfermé, de poussière et de vieux, de boiseries et de parquet."





"Des kilomètres de rayonnages. Du plancher au plafond. Et de ravissants magazines illustrés très, très anciens."





Mais l'ami d'Hélène Hanff ne put rencontrer Frank Doel, ce jour là. Et ce fut une déception pour Hélène, en lisant la lettre de Maxine.





N'allez pas me chapitrer si je ne vous...livre pas la suite, drôle (un humour anglais) et pleine de charme!

Un livre à déguster, avec un "mille-feuilles" et un thé Anglais, Earl Grey ou Assam, pour le five-o'clock!
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84, Charing Cross Road

Le 5 octobre 1949, Helene Hanff, ''écrivain sans fortune'' new-yorkaise, adresse une liste de livres qu'elle désire acquérir à la librairie Marks & Co, sise 84, Charing Cross Road à Londres. Très vite, une réponse lui parvient. Les libraires anglais sont parvenus à satisfaire la plupart de ses demandes, pour le plus grand plaisir de la lectrice amoureuse des beaux livres anciens qui enchaînent alors les lettres et les commandes. La correspondance des anglais restent formelle, les lettres sont sobrement signées ''FDP'', mais Helene n'est pas femme à se contenter d'échanges administratifs. Elle s'emballe, s'insurge, s'enchante, installe une familiarité qui finit par rallier Frank Doel, son correspondant privilégié chez Marks & Co. Au fil du temps, une sorte d'amitié s'installe entre l'extravagante new-yorkaise et le très pondéré londonien. Helene, sensible aux difficultés des anglais qui subissent encore le rationnement, envoie à la librairie des vivres, des bas, de quoi améliorer le quotidien, devenant ainsi une amie pour la petite communauté qui lui écrit à tour de rôle. Ainsi la femme de Frank, ses collègues, sa voisine même, donnent des nouvelles à la généreuse lectrice. Cette correspondance durera vingt ans....deux décennies d'échanges, de joie, d'amitié et de littérature.



Ce roman épistolaire est un petit bijou que tout amoureux des livres se doit de lire ! C'est frais, intelligent, drôle, bourré de tendresse et de références littéraires. Helene, Frank et les autres échangent bien plus que des mots et des livres. Il s'agit là d'une belle et grande amitié qui se forge au fil du temps, ponctuée de petits cadeaux, de confidences, d'émotions partagées. La verve de l'américaine qui ne mâche pas ses mots, s'extasiant devant les ouvrages reçus, s'impatientant quand les envois tardent, dissimule un grand coeur qui fait fondre les anglais d'un abord plus réservé. La différence de ton des débuts s'estompe peu à peu devenant plus personnelle,plus intime.

C'est, en bref, un livre que l'on déguste comme un bonbon acidulé, une bonne dose de charme, de bonne humeur, d'érudition. A ne pas manquer !
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84, Charing Cross Road

Trés bel échange épistolaire conseillé par une des bibliothécaires de ma médiathéque que je remercie...

UN JOYAU, cette correspondance! Lue d'une traite et pour cause ! On découvre la personnalité D'Hélène Hanff qui s'adresse depuis New- York à la librairie sise 84, Charing Cross à Londres pendant plus de vingt ans de 1949 à 1969.

Hélène est passionnée de littérature, trés cultivée, exigeante, parfois extravagante, dotée d'une curiosité littéraire insatiable et d'une verve cocasse, avide de découvertes: belles éditions , éditions originales, livres rares, parfois introuvables ......Elle écrit des histoires policières pour la série "Ellery Queen " en 1952 puis des séries dramatiques sur l'histoire Américaine en 1959.

Elle lit le cher" Orgueil et Préjugés " de Jane Austen et s'y attache alors qu'elle n'aime pas le roman....Elle envoie nombre de colis de douceurs et des bas nylon aux employés de la librairie avec une générosité sans nom aprés la guerre....

On s'attache infiniment à cet échange charmeur, drôle, tendre, intelligent, inattendu, surprenant, qui nous rappelle avec vigueur l'importance que prennent dans nos vies les libraires et les livres....

Cet ouvrage est vraiment un moment rare , privilégié, de beauté et de charme que je vais relire sans doute avec un plaisir infini : Un bijou à dévorer.....et à conseiller.

Incontournable !

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84, Charing Cross Road

Octobre 1949 - octobre 1969

Vingt années d'échanges épistolaires entre une célibataire américaine fauchée, un peu extravagante, et un libraire londonien très "comme il faut".

Les premiers échanges sont purement commerciaux : Helene demande à Frank des livres qu'elle ne trouve pas aux États-Unis, Frank fait son maximum pour les lui dénicher à des prix avantageux.

L'histoire aurait pu en rester là, et il n'y aurait rien d'intéressant à en dire.

Mais petit à petit, le ton des lettres va changer. Formel au début, il devient plus personnel et plus intime.

J'ai apprécié le contraste entre le style direct et plein d'humour d'Helene et celui tout empreint de flegme britannique de Frank : Helene est gentiment fofolle, Frank est adorablement imperturbable.

La véritable amitié qui se noue entre eux, et au-delà, entre Helene et tous les employés de la librairie, est étonnante lorsque l'on pense que l'Américaine n'a jamais rencontré ses correspondants anglais.

La tendresse qui se dégage de certaines lettres est émouvante : on est bien loin du point de départ exclusivement commercial et Helene, un peu "grincheuse au grand coeur" fait preuve d'une générosité touchante en envoyant régulièrement des denrées qu'il est impossible de se procurer dans un pays encore frappé par les restrictions alimentaires.

Voilà donc une correspondance originale en diable qui, en plus de nous distraire, nous fait découvrir le quotidien londonien d'après-guerre.

84, Charing Cross Road est un recueil plein d'humour, plein de surprises, plein de vie.

C'est un formidable échange entre des amoureux des livres.

On peut dire que c'est une histoire d'amour, dans le sens où l'amour des livres et de la littérature transparaît dans ces lettres.

Pour finir, j'ajouterai que 84, Charing Cross Road est un très beau témoignage d'un temps ancien où l'on écrivait encore avec de l'encre et du papier. Où l'on postait sa lettre et attendait fébrilement la réponse.

Un temps où l'on prenait son temps.

84, Charing Cross Road se lit d'une traite et offre à tous les amoureux des livres une petite parenthèse enchantée, un moment de pur bonheur.

Pour ceux que ça intéresse, voici un lien vers une lecture publique du livre (en anglais) dans une librairie de Seattle : https://www.youtube.com/watch?v=Vc_NLSw7BJc&t=120s
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84, Charing Cross Road

Helen Hanff est une New-yorkaise qui décide au début des années 50 de s'adresser à la librairie Marks & Co à Londres au 84, Charing Cross Road pour leur commander des livres de littérature anglaise à bon prix et réputés introuvables.

Ces échanges épistolaires entre cette femme et les employés de la librairie anglaise vont durer 20 ans. Entre eux vont se tisser des liens amicaux empreints d'humour et de générosité de la part d'Helen qui leur envoie des colis de viandes, des aliments plutôt rares à trouver en Angleterre à cette époque.



Ce livre est une petite pépite à lire! Je vous le conseille vivement si vous ne l'avez pas encore lu ou même on peut le relire plusieurs fois tellement l'ambiance y est agréable.
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84, Charing Cross Road

Pendant des années, j’ai évité ce tout petit bouquin. Le titre ne me plaisait pas. Le fait que tous les lecteurs aiment et encensent cette histoire ne me plaisait pas. Et puis, à court de lecture, baguenaudant dans les rayons de la médiathèque, sans idée, rien, le voilà qui me fait de l’oeil sur une étagère. Hop dans mon sac et retour à la maison.



Évidemment, comme j’ai bon caractère, je me suis dit en râlant et en commençant l’histoire que je n’aimerais pas. Et je l’ai lu d’une traite.



Ce recueil de courriers entre Helene et Franck est un délice. Un peu comme une trouvaille dans un grenier, tu t’installes sur place et tu sais que tu ne vas plus bouger avant la fin de ta lecture.



Helene est fauchée, aime les beaux livres et décide de les commander dans une librairie londonienne par courrier. C’est l’après-guerre et même si Helene a des difficultés pour vivre, elle a de quoi manger. Le rationnement est encore en vigueur à Londres. Très vite Helene va proposer à Frank, son correspondant, d’envoyer des colis alimentaires surtout de viande et d’oeufs. Les employés de la librairie sont ravis et reconnaissants. Si la correspondance est basée sur Helene et Frank, d’autres employés vont correspondre avec Helene.Elle est exigeante avec les commandes de ses beaux livres rares, a beaucoup d’humour, de tendresse. Une amitié est née et elle va durer plus de vingt ans. Helene aura toujours le désir de se rendre à Londres pour voir ses amis mais ne pourra pas le faire.



Le temps passe, certains employés partent et Frank meurt, la librairie ferme.



J’ai adoré ce livre à tel point que je n’ai noté aucun extrait, je ne voulais pas perdre la magie de ce moment.




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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84, Charing Cross Road

Chère Helene, Cher Frank,



Je tenais à vous remercier d'avoir partagé avec moi toutes ces lettres échangées pendant 20 ans à travers l'Atlantique.

Vous avez construit un pont entre deux mondes : la moderne Amérique et l'Angleterre plus désuète, le franc parler et la retenue... Vous avez su tissé un véritable lien, une amitié profonde, même pour deux personnes qui ne se rencontreront jamais...

Vos lettres sont parfois drôles, parfois nostalgiques et émouvantes.



Et plus que tout, vous nous parlez de livres, de l'amour immense que vous avez pour eux. Vous nous parlez d'éditions rares, du livre comme objet précieux, (mais qu'il ne faut pas hésiter à jeter s'il ne tient pas ses promesses...)

J'ai adoré vous lire.

Bien à vous,

Rebus



Challenge petits plaisirs n°1
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84, Charing Cross Road

Un amour des livres, des auteurs et une grande amitié par-delà l'océan. Un pont qui relie l'Angleterre et les États-Unis construit après la seconde guerre mondiale et qui se solidifie pendant vingt années entre Helene Hanff et son libraire situé 84, Charing Cross Road à Londres, par une suite d'échanges épistolaires. Le livre reprend ces échanges sur toute la période. C'est non seulement drôle (j'ai beaucoup apprécié l'humour décalé d'Helene Hanff) mais surtout très émouvant car l'amitié qui s'installe entre ces deux individus va bien au-delà de l'amour des livres.
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84, Charing Cross Road

Voilà un bien bel ouvrage sur l'amour des livres, de ceux qui les lisent comme de ceux qui les offrent.

Grâce à la correspondance entre Helene Hanff et les libraires de Marks & Co., c'est une belle histoire qui défile sous nos yeux. Ce ne sont pas que des livres qui sont échangés mais une profonde et longue amitié.

Un ouvrage touchant, fait de douceur, d'une pointe d'humour et d'amour...

Merci à Juniper pour cette pioche très agréable !!
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84, Charing Cross Road

D'est au cours du dernier club-lecture de ma ville qui a lieu tous les deux mois que j'ai découvert cet ouvrage. En effet, le thème de cette rencontre était celui des "Coups de coeur" et c'est donc une autre membre (eh oui, nous ne sommes que des femmes) qu m'a donné envie de découvrir cet ouvrage à mon tour tant elle en a bien fait les mérites et a bien "vendu" son coup de coeur.



L'histoire, ou du moins la première lettre puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire, est datée du 5 octobre 1949 et la dernière d'octobre 1969, ce qui couvre donc plus de vingt ans car si le lecteur a la curiosité de lire ensuite la postface, il se rend compte que même su l'un des protagonistes est décédé, la vie continue et celle des autres également.

Hélène Hanff n'est pas une lectrice comme les autres car, bien que résidant New-York et qu'un libraire soit situé à quelques pâtés de maisons de chez elle, elle préfère commander tous ses ouvrages à Londres, à une librairie du nom de Marks & Co. autres particularité chez cette lectrice est qu'elle ne recherche que des anciens ouvrages et ne s'intéresse que très peu à la littérature contemporaine (excepté Jane Austen et quelques rares autres auteurs comme on le découvrira par la suite). Ses premières lettres sont assez protocolaire, employant le mot "Messieurs" pour s'adresser à ses interlocuteurs et sigant toujours de son nom complet mais elle se rend rapidement compte que c'est toujours la même personne qui se charge de ses recherches et de ses envois : il s'agit en effet Frank Doel, un employé de la librairie. Une véritable amitié va s'instaurer entre ces deux personnes, que plus de cinq mille kilomètres séparent. Ne manquant de rien à New-York mais apprenant que l'Angleterre manque encore cruellement de denrées rares après ces longues années de guerre, Hélène va régulièrement leur envoyer de généreux colis pour diverses raisons, colis comprenant essentiellement de la nourriture et du sucre.

Aussi, plusieurs autres personnes font leur apparition ici, toutes souhaitant remercier Hélène pour sa grande générosité. Le lecteur prend ainsi plaisir à lire des lettres de Nora, l'épouse de Franck et de leurs deux filles, Sheila et Mary mais également d'autres employées (eh oui, Franck mis à part, ce sont toujours des femmes qui lui écrivent) de la librairie.



Dans ces échanges, Hélène rêve bien évidemment de traverser l'Atlantique pour voir Londres de ses propres yeux et non au travers de ceux et celles qui lui écrivent, mais cela restera, du moins dans le roman, un projet inachevé.



Une histoire véridique - celle d'une amitié entre une passionnée de lecture et son libraire attitré et son entourage - de l'entraide, de la jalousie parfois aussi...bref une Histoire Vraie puisqu'elle contient tous les sentiments de la nature humaine, excepté la haine, ce qui fait de cet ouvrage un Livre pur et dénué d'intérêts.

Un ouvrage très agréable à lire, très bien écrit ( qu'est-ce que j'aimerais recevoir des lettres comme celles-ci dans lesquelles je ne parlerais avec mon correspondant que de Littérature !) mais dans lequel on perd parfois un peu le fil étant donné que toute la correspondance n'a pas été publiée (et c'est dommage !). A découvrir !
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84, Charing Cross Road

Plusieurs commentaires sur ce site m'avaient donné envie de découvrir ce livre. Le challenge multidéfis proposant de lire un roman épistolaire (correspondances acceptées), je me dis que c'est l'occasion d'essayer.

Première surprise : en dépit de son intitulé "roman" on est en fait dans un vrai échange de courriers. L'auteure avait gardé les courriers reçus, a récupéré ceux qu'elle avait envoyés et les a rassemblés dans ce recueil. Je n'ai découvert ce fait qu'à la fin de ma lecture.

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J'aime les romans épistolaires. Là je trouvais ça gentillet sans plus. Mais en fait il ne s'agit pas d'un roman épistolaire mais d'une vraie correspondance. Bon en plus je manque sans doute des références de littérature anglo saxonne. Le tout a fait que, heureusement que le livre est court, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages (normal qu'ils restent distants, on n'est pas dans un roman !) et je l'avoue, je me suis un peu ennuyée. En fait ce livre n'est pas le roman épistolaire auquel je m'attendais. Je l'aurais peut-être lu différemment si j'avais su que c'était une vraie correspondance (sans recherche littéraire).

Bon sinon je reconnais que les lettres de l'Américaine sont drôles, envolées, parfois caustiques. Notre Anglais est totalement dans la réserve "so British".

Mais bon, sans plus....
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84, Charing Cross Road

Hélène Hanff,écrivaine new-yorkaise fauchée et extravagante, va entretenir pendant vingt ans une correspondance avec un libraire londonien.Le point de départ est la demande de livres rares mais cette relation épistolaire évolue peu à peu et révèle l'amour des livres,le quotidien d'une époque révolue et toute une palette de sentiments.

On le lit d'une traite tant on est pris par ces échanges d'un autre temps.

Les personnalités s'expriment, le ton rigide du début va laisser place à une forme d'intimité entre ces deux personnes très différentes.

Hélène Hanff est brillante,très cultivée, à le sens de l'humour mais je retiens surtout sa générosité. Elle a pourtant passé sa vie à tirer le diable par la queue et connaîtra le succès sur le tard grâce à ces lettres,ironie du sort.

Je la trouve en avance sur son temps,c'est une femme libre.

En photo,elle correspond à l'image que je me fais d'elle.

Ce livre original est intemporel.C'est aussi l'histoire d'un rendez-vous manqué.
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84, Charing Cross Road

Régulièrement, Helene incendie depuis l'Amérique la librairie anglaise qui lui fournit ses livres d'occasion. De même, elle s'insurge contre les conditions difficiles dans lesquelles vivent ses libraires... préférés, et leur envoie même des colis de nourriture : l'Angleterre des années 50 impose encore le rationnement.



Cette correspondance épistolaire qui s'établit entre le vieux continent et les États-Unis ne manque pas de piquant, et de tendresse aussi. Le livre y trouve sa place naturellement, en tant que témoin d'une relation entre les lecteurs et ceux qui permettent la circulation de cet objet très particulier.



Rythmée, l'histoire tisse avec finesse et humour des liens entre les deux continents. Un moment léger qui aborde des thèmes historiques et qui rend au livre broché toutes ses lettres de noblesse.
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84, Charing Cross Road

J'ai découvert ce livre grâce à Babelio et j'avoue que je me suis régalée. Cette amitié épistolaire entre une lectrice américaine et son libraire anglais a de quoi désarçonner au départ, mais on est vite pris par le charme de ces échanges. On y voit naître une amitié profonde où la passion de la littérature (on y découvre d'ailleurs des auteurs intéressants mais peu connus en France) se transforme peu à peu en entraide et en cadeaux réciproques, dans un humour décapant où se confrontent culture américaine et esprit anglais dans un même amour des livres. Echange de bas nylon et d'oeufs en poudre contre des recueils de poèmes ne pouvait se faire que dans un esprit "so british" ! J' y ai d'ailleurs découvert la situation peu enviable de de l'Angleterre relativement longtemps après la seconde guerre mondiale, jusque dans les années cinquante.

Bref ce livre est un régal sur le plan humain, et une mine d'informations littéraires et historiques sous son aspect décontracté d'amateur éclairé. La vie, quoi !
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84, Charing Cross Road

Helene Hanff vit à New York et ne parvient pas à trouver les livres qu'elle souhaite lire. Et lorsqu'ils sont disponibles dans certaines librairies, ils sont vendus à prix d'or, ce qui lui pose problème puisqu'elle n'est pas riche. Miss Hanff décide alors de s'adresser à la librairie Marks & Co. de Londres qui affirme, dans sa publicité, être spécialisée en livres épuisées.



Pendant vingt ans, lettres et colis traversent l'Atlantique, au point que Miss Hanff et le personnel de la librairie deviennent des amis proches sans s'être jamais rencontrés.





Londres et les livres, que pouvais-je demander de plus ? C'est un pur plaisir de lire les lettres des amis de Helene Hannf qui lui racontent l'Angleterre, comme elle le leur a demandé.



Dans les premières lettres, un certain contraste existe entre la plume de Miss Hanff et celle de Frank Doel. Lui est très british, flegmatique et presque froid. Elle possède un certain franc-parler et se montre parfois un peu brusque dans ses critiques, son humour est aussi très ironique. Et puis, elle le dit elle-même, elle tente de faire sortir son interlocuteur de sa réserve toute britannique.



Mais au fil des échanges, ce contraste s'amenuise. Frank Doel devient plus amical et Helene moins critique. On sent petit à petit cette fameuse amitié qui commence à s'installer.



Cette relation très spéciale entre Helene Hanff et le personnel de la librairie va également pousser Miss Hanff à envoyer des colis à ses nouveaux amis. Car, à l'époque où Helene est en contact avec Marks & Co. (la première lettre date de 1949), l'Angleterre subit toujours les conséquences de la seconde guerre mondiale, et de nombreux aliments ou articles vestimentaires sont encore rationnés. Choquée d'apprendre cela, Helene va réagir et envoyer des oeufs en poudres, des bas en nylon et bien d'autres " cadeaux " chez Markx & Co. Les liens d'amitié et de solidarité qui se lient alors entre tous ces interlocuteurs sont particulièrement touchants.



Autre élément plaisant dans ce court roman : l'humour, qui est au rendez-vous, grâce à la plume vive et (très) acérée de l'auteure.



Et comme si les bons moments n'étaient pas assez nombreux dans ce petit roman épistolaire, Helene Hanff rappelle également le magnifique poème de John Donne, "No Man Is An Island".

Donne fait d'ailleurs partie des auteurs préférés de Miss Hannf, qui affirme à son sujet : " Il faut lire Donne à haute voix, c'est comme une fugue de Bach. "



Je n'ai en fait qu'un seul reproche à faire à ce roman : il est trop court, beaucoup trop court ! On peut aussi déplorer le fait que Miss Hanff n'ait jamais eu assez d'argent pour visiter Londres tant que Frank Doel était en vie. Ainsi, c'est seulement en 1971 que l'auteure visite la capitale britannique, sans pouvoir rencontrer son vieil ami, décédé d'une péritonite en 1968.

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84, Charing Cross Road

Une relecture, pour moi, qui n'en fais que très peu parce qu'il y a tant à découvrir et à lire. Mais , une relecture qui m'a fait passé un bien joli moment ; je ne me souviens plus de mes pensées lors de la découverte de ce livre, il y a un certain nombre d'années. J'ai comme l'impression que je l'ai apprécié davantage parce que je prends conscience avec les années de la place des livres dans une vie.



Les livres comme "amis", les livres comme autant de liens qui se tissent autour d'eux, les livres comme messagers au moment des choix de vie, les livres juste pour savoir qu'ils sont là et nous accompagnent, toujours.







Une belle histoire que celle de l'amitié entre une jeune femme de New York désireuse de rattraper le temps perdu et "d'apprendre" sur la littérature anglaise et les employés d'une librairie d'occasion qui n'auront de cesse que de la contenter dans ses demandes de livres épuisés ou abordables.

Une histoire sur le temps qui passe, les vies qui se défont, les absences qui surviennent... et les livres qui demeurent prêts à circuler entre d'autres mains en attente.

Une belle histoire pour dire le merveilleux de ces livres d'occasion, déjà lus, annotés et qui enrichissent encore davantage "leur propriétaire" du moment.





Finalement : relire, c'est porter un autre regard et c'est bien également.
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84, Charing Cross Road

« 84 Charing Cross Road » est un recueil de lettres échangées entre une américaine passionnée de littérature ancienne et une équipe de libraires londoniens. Démarrée en 1949, elle durera jusqu’en 1969. La force imparable de ce petit livre c’est la richesse de ces échanges, d’abord le décalage savoureux entre le ton naturel et parfois un brin provocateur d’Hélène l’américaine et celui imperturbable et courtois des libraires anglais, puis la relation qui glisse vers quelque chose de plus personnel, l’affection qui s’installe au gré des correspondances et au final une véritable amitié malgré la distance et les différences.

Un recueil empli d’humanité et qui respire l’amour des livres, bref une lecture qui fait du bien!
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84, Charing Cross Road

Lu à sa sortie en France, cet incontournable dans le genre du roman épistolaire est une merveille. Echanges de lettre entre une romanière américaine de New-York et un libraire londonien est jubilatoire, profond et très intelligent et les différentes adaptations que j'ai pu voir au théâtre étaient aussi un pur enchantement.
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84, Charing Cross Road

Ce court roman épistolaire est un véritable petit bijou ! C'est en fait une autobiographie puisque Hélène Hanff publie ici les nombreuses lettres qui témoignent de sa correspondance avec un libraire londonien, Franck Doel. En effet, c'est en commandant des livres rares que la narratrice débute sa série de lettres qui deviendront, par la suite, beaucoup plus intimes et familères et qui laisseront place à une grande amitié entre ces deux êtres si semblables et attachants. Même si la majorité de ces lettres sont adressées à Franck, nous trouvons également certains billets destinés à des amis d'Hélène mais aussi aux proches de Franck.



Cette intimité naissante ainsi que l'humour des nombreuses lettres contribuent à rendre ce livre tellement intéressant, extravagant et surtout passionnant ! Bien évidemment, la fin tragique du roman nous laisse perplexe quant à la suite de la vie de la romancière mais jamais je n'oublierai ces moments de plaisir passés soit à New York en compagnie d'Hélène, soit au 84, Chasing Cross Road, avec Franck et les autres libraires...Ansi, ce livre est un plaisir à dévorer et, bien entendu, un roman incontournable.



A lire !!
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