Autant dire que les premiers chapitres ont été laborieux. Tara est un personnage que je détestais ! Si elle était restée la même tout au long du roman, je ne sais pas si j’aurais pu parvenir jusqu’à la fin !
Tara mène une vie remplie de succès… professionnels. Côté privé, c’est un peu le vide : son compagnon vient de la quitter, elle n’a pas d’amis, plus de famille. Mais Tara est heureuse, ou pense l’être, car elle n’a besoin de personne pour vivre sa vie. Suite à un malencontreux accident, Tara se retrouve dans le corps d’un chat, dans une famille qui lui est totalement inconnue. Elle rencontre alors, Tim, un petit garçon toujours souriant, et son père, John. Bien qu’au début, elle n’accepte pas sa nouvelle condition de chatte de salon, elle s’attache petit à petit à cette nouvelle famille et s’habitue à l’amour d’un foyer. Jusqu’au jour où lui apparaît sa mère et où elle doit choisir : reprendre sa vie d’humaine là où elle l’avait laissée ou vivre aux côtés des Harrison. Que va-t-elle choisir ?
Sur le fond, j’ai un peu (beaucoup) pensé ) Scrooge dans Un chant de Noël de Charles Dickens (d’ailleurs l’intrigue commence à cette période de l’année). Tara est une trentenaire impitoyable, implacable. Elle est détestable à souhait car aucun sentiment n’a sa place dans sa vie. Pour preuve, quand son compagnon de quelques mois la quitte, sa seule réaction est d’aller échanger la montre hors de prix qu’elle voulait lui offrir à Noël, contre une somptueuse paire de boucles d’oreilles pour elle. Elle est matérialiste à souhait. Puis, elle va se retrouver dans le corps de Lizy, la chatte, dans la famille Harrison et Tara va commencer à évoluer.
Finalement, c’est cette évolution qui donne son rythme à l’histoire. Et j’ai beaucoup apprécié ce roman. Dans les premiers chapitres de La dernière lettre, j’ai détesté Tara car je ne la comprenais pas, je ne comprenais pas sa vie. Puis suite à son accident de cheval, des pans du passé de la trentenaire sont dévoilés de manière à ce que l’on comprenne davantage le personnage et c’est là que j’ai commencé à m’attacher à elle. Que dire de la deuxième partie du roman où l’on ne peut que voir les changements de Tara. J’ai adoré.
La plume d’Hélène Vasquez est très agréable à lire. Dès la première ligne, elle nous fait entrer dans son histoire et plus les chapitres défilent, moins on a envie de quitter tous ces personnages.
La dernière lettre est un roman émouvant, intéressant qui nous ramène toujours à notre existence éphémère d’être humain et qu’il faut profiter du moment présent et bien s’entourer.
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