Résumé - Pervers et narcissiques
(...)
-La relation à l'autre
L'autre est un outil, un objet, un instrument, mais in-dis--pen-sa-ble, car il représente un antidépresseur puissant.
(...)
- Le pervers
Il veut jouir de la souffrance qu'il inflige. Il espère vider cet objet convoité de ses qualités, afin de s'approprier ces dernières. Il veut remplir sa victime de ses propres frayeurs et surtout lui faire mal à petit feu, la détruire psychologiquement. L'autre est à la fois un réceptacle où le pervers déverse ses angoisses et une belle substance dont il tente de se nourrir. (p. 48)
Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.
Introduction
(...) quel que soit le domaine touché: social, professionnel ou affectif. En effet, n'avoir d'autre projet de vie que jouir de la manipulation et de l'humiliation nécessite un autre que soi (...)
Or, pour reprendre la métaphore de notre titre, les pervers ne se réjouissent de jouer aux échecs qu'avec des partenaires de qualité. autre métaphore : les pervers-vampires ne choisissent pas leurs proies au hasard. Ils n'auraient que faire d'un sang putride. Ils ont soif d'un sang "champagnisé", le seul qui coule dans les veines de personnes pétillantes, au goût éclatant pour le bonheur. (p. 19)
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route[...]la fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau.
Le pervers néglige en rien pour effacer sa partenaire, sa collaboratrice, jusque dans ses envies les plus minimes. Oublier et pire que refuser, oublier c'est signifier à l'autre qu'elle ne laisse aucune trace en lui, qu'elle est inscrite sur du vent, qu'elle n'est ni vue ni entendue. Elle n'existe pas.
Qui sème le doute récolte la confusion.