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3.45/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Amiens , le 06/06/1863
Mort(e) à : Paris , le 06/01/1938
Biographie :

Henri Ardel, pseudonyme de Berthe Abraham, est un auteur de romans sentimentaux pour dames publiés notamment dans la collection Stella ou dans la collection Nelson.

Elle fut un écrivain catholique et bien-pensante.

Elle reçut en 1934 le Prix Montyon pour son livre Cœur de sceptique.

Sa sœur Marie-Louise, née 10 mai 1877, épousa Georges Le Cordier. Elle-même écrivain, elle prit après la mort de sa sœur le pseudonyme de Colette Henri-Ardel. Elle est la mère de monseigneur Jacques Le Cordier.

Source : http://www.collectionnelson.fr/FFF.PHP?CLE=10
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Bibliographie de Henri Ardel   (14)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Tu veux... tu veux te remarier !... malgré... malgré ce qui a été ?... Tu veux tromper un honnête homme en te donnant à lui comme une honnête femme ?... Mais quelle conscience as-tu donc, Maud !...
Mme Ypsilof eut son geste familier et haussa les épaules.
— Je n'ai pas de conscience... Je n'ai qu'un appétit de bonheur... de bonheur tel que je le comprends... si impérieux que je sacrifie tout pour le rassasier... Sois tranquille, je n'épouserai qu'un être à ma hauteur... qui m'apportera... ce que moi-même je lui offrirai... Nous serons quittes !...
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Elle l’avait tant aimée, cette sœur aînée, pour elle si tendrement maternelle, dont l’affection avait été la joie de sa jeunesse de petite fille ; qu’elle avait si désespérément pleurée tout bas, quand le mariage la lui avait enlevée. Alors, la seule pensée du bonheur de Marguerite avait pu consoler un peu sa détresse silencieuse.
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Les jeunes poètes long chevelus, qui évoluaient dans le rayonnement projeté par la gloire de son père, l’intéressaient davantage ; mais pour la plupart ils avaient, d’eux-mêmes, une estime si manifeste, qu’elle voyait leurs ridicules autant que leur talent.
Aussi, ni aux uns ni aux autres, elle n’accordait une place dans l’existence qu’elle souhaitait se créer par l’art et le travail, n’en désirant nulle autre, dans la ferveur de ses dix-huit ans, que l’amour n’avait pas encore effleurés. Se suffire à elle-même, acquérir une indépendance qu’elle devrait à elle seule, c’était son rêve juvénile, et elle en poursuivait discrètement la réalisation avec une indomptable volonté.
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Elle avait grandi dans un milieu où elle entendait parler devant elle de toutes choses, discuter comme des thèses ou des questions d’art les sujets les plus délicats, même les problèmes psychologiques les plus osés. Presque fillette, à la suite de ses sœurs aînées, elle avait été lancée dans le monde où, très intelligente, le regard autant que l’oreille et l’esprit toujours en éveil, elle avait vite discerné toute sorte de vérités décevantes qui avaient trop tôt mûri sa pensée, mais en même temps lui jetaient au cœur un âpre mépris pour les vilenies, pour les grandes et pour les petites lâchetés mondaines.
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Je me sens tout à fait stupide, devant elle, comme devant son père… J’aime mieux m’entretenir avec sa mère. C’est une très aimable personne, fort élégante. Vraiment, ces trois dames sont toujours si parfaitement mises, que je ne peux pas croire qu’elles soient sans fortune, comme les mauvaises langues le prétendent… Leur appartement est très confortable, un peu bizarrement arrangé à mon goût.
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Elle estimait que les hommes illustres ne doivent pas être jugés à la mesure des simples mortels et que leurs dons supérieurs leur donnent des privilèges spéciaux. D’autant, et cela c’était son opinion de petite fille très moderne, qu’il est inutile de demander grande sagesse aux hommes, même à ceux qui n’ont pas leur gloire pour excuser leurs faiblesses.
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...un homme supérieur, m’intimide terriblement quand je suis en sa société, moi qui suis tout le contraire d’un artiste. En sa présence, dans son salon, je me sens devenir idiot… Je n’ai pas, moi, d’opinion, artistique ou littéraire, à émettre !… Ce que je me sens, chez lui, simple fils d’usinier !
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Douée d’un sens très net de la réalité, Colette savait ; à merveille que les filles à peu près sans dot, et cependant désireuses de se marier richement, ne peuvent exiger tous les mérites et qualités chez ceux qui daignent songer à les épouser, étant pourvus de belles rentes.
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En femme habituée à éveiller l’attention partout où elle paraissait, Colette, caressée au passage par la muette flatterie des regards, avançait avec une apparente indifférence de déesse pour l’hommage des foules.
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Je vous accorde qu’elle est peut-être un peu pâle, c’est vrai ; mais ses lèvres n’en paraissent que plus pourpres et elle est modelée comme une jeune nymphe, de forme parfaite.
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